Aujourd’hui c’est la fête du travail, enfin à ce qu’il parait. Il paraît aussi que c’est l’occasion de manifester en faveur du plein emploi, de la baisse du chômage et tutti quanti. Mais est-ce vraiment dans cette direction qu’on veut aller ? Et est-ce qu’on devrait vraiment fêter le travail ? Le Massacre de Haymarket Square La journée internationale des travailleurs prend sa source dans un mouvement de grève non violent de 1886 réunissant plus de 340 000 travailleurs qui militaient pour la journée de 8 heures.

Voila, le vote final du projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe a été voté et adopté hier et la France a fait un pas vers plus d’égalité.

Pour autant, comme l’a rappelé Noel Mamère dans un discours poignant, tout n’est pas rose :

Alors oui, nous pouvons dire aujourd’hui que nous sommes peut-être pas dans un jour comme les autres mais franchement, arrêtons les emphases et les grands mots. Nous ne sommes pas dans un jour historique parce que la France n’est en train que de rattraper son retard par rapport à d’autres pays de l’Union Européenne et du Monde qui ont ouvert le mariage à des personnes de même sexe.

Dois-je vous dire ici chers collègues, que nos voisins du Danemark ont ouvert le mariage dès 1989. Dois-je vous rappeler l’Espagne, la Hollande, le Portugal, l’Afrique du Sud de l’apartheid en 1994. Et voila qu’il nous a fallu attendre jusqu’en 2013, dans le bruit, la fureur et la haine homophobe. Nous n’avons pas à être fiers de nous !

Alors oui, les homosexuels pourront se marier dès que le Président publiera les décrets d’application de la loi. Mais ce n’est pas pour autant que l’égalité est là et il reste de très nombreux points à améliorer.

L’AMP

L’AMP c’est le nom légal de la PMA et ça regroupe entre autre la GPA et la FIV.

Actuellement, la FIV est accessible aux couples hétérosexuels mariés ou non. Ça veut dire que quand on est hétéro, on n’a pas besoin de se marier pour avoir un enfant, même en cas d’infertilité.

Là où des lesbiennes pourraient bénéficier d’un don de sperme, on le leur interdit. Au nom de quoi ? Quand bien même, pourquoi des hétéros en concubinage pourraient en bénéficier sans se marier et des homosexuels non ?

Visiblement, quand on est homosexuel il faut s’enchaîner l’un à l’autre afin de prouver qu’on a suffisamment de stabilité pour avoir un enfant.

Allons plus loin, les parents célibataires existent depuis un bon moment ‑ je vais pas dire la nuit des temps mais on ne doit pas être loin ‑ et sont tout à fait capables d’élever un enfant. Quel principe nous empêche de permettre à des femmes célibataires de bénéficier d’une FIV ?

La GPA est un autre épouvantail qui aura plus de mal à passer que la FIV.

Imaginez la FIV autorisée pour les lesbiennes. Les gays devraient se gratter et garder leur interdiction d’avoir un gamin à moins de se marier pendant que tous les autres couples feront comme ils voudront ?

Même chose pour les couples de MtF. Pas des vrais femmes ? Honte sur vous. Problème marginal ? Et alors ? Depuis quand être minoritaire interdit le droit à la reconnaissance et à l’égalité¹ ?

Non, il faudra y venir. Mais les boucliers ne manqueront pas de se lever et on entend déjà brailler « Ni à prendre ni à vendre, le corps des femmes n’est pas une marchandise » sans plus de réflexion.

L’égalité des transgenre

Là où une personne cis-genre² peut sans problème (on en a pas besoin en fait) se déclarer homme ou femme sans que personne n’y trouve à redire, c’est un peu plus compliqué pour les personnes transgenre qui doivent affronter des montagnes de transphobie.

Quand elle provient d’individus elle est déjà bien assez honteuse comme ça. Mais quand la machine étatique s’y met elle devient… indicible.

Avant le moindre espoir de changer d’état-civil, il faut obligatoirement un suivi médical pour diagnostiquer une « disphorie de genre. » Ça dure 2 ans et c’est obligatoire. Parce qu’il faut être bien sûr que la personne qui veut changer de sexe est bien « malade » et peut être « soignée » .

Si elle parvient à être diagnostiquée, il faudra ensuite passer par la prise d’hormone et enfin subir l’ablation des organes génitaux. Il ne faudrait quand même pas que ces malades puissent se reproduire, ni même éprouver encore du plaisir sexuel !

Une fois tous les certificats obtenus, il devient possible de faire une demande de changement de sexe à l’état civil. Je vous laisse juger du bien fondé de l’avis de la Cour de Cassation³ :

Lorsque, à la suite d’un traitement médico-chirurgical subi dans un but thérapeutique, une personne présentant le syndrome de transsexualisme ne possède plus tous les caractères de son sexe d’origine et a pris une apparence physique la rapprochant de l’autre sexe, auquel correspond son comportement social, le principe du respect dû à la vie privée justifie que son état civil indique désormais le sexe dont elle a l’apparence.

Évidemment, cela ne reflète pas la réalité ou les désir vécue par de nombreux⋅ses transgenres qui peuvent n’avoir que faire de suivre une thérapie hormonale ou qui ne souhaitent pas subir d’opération de génitoplastie.

Cette procédure n’est même pas formalisée dans la loi et fait office de « standard de fait » car elle est promue par des organisation qui se veulent « officielles » et dans les faits, les changements d’état-civils se font sur la base d’une jurisprudence qui parfois se contredit.

Imagine-t-on un examen obligatoire pour tout citoyen français qui devrait se plier à une procédure pour déterminer s’il est un homme ou si elle est une femme ? Et d’ailleurs, en quoi ça regarde l’État que l’on soit un homme ou une femme ?

La laïcité laïque

J’en entends crier « pléonasme ! » dans le fond mais détrompez vous. La France n’est pas laïque, elle est laïque catholique. À savoir qu’on essaye de nous faire passer le catholicisme comme religion d’État tout en faisant passer ça pour de la laïcité.

L’interdiction du port du voile est un exemple classique que tout le monde connait⁴ mais il y en a d’autres comme par exemple les cloches des églises qui ont le droit de sonner alors que les mosquées restent silencieuses ou l’obligation dans certaines cantines qu’ont les enfants de confession musulmane ou juive de manger de la viande dont la consommation est proscrite par leur religion⁵.

De même, certaines confessions ont le droit d’organiser des prières de rue alors que d’autres non.

La laïcité ce n’est pas l’interdiction de pratiquer sa religion en public. C’est justement le contraire: Le placement de tous les cultes au même niveau de droits.

Mais ce n’est pas tout

Parce que la liste est bien trop énorme et que cet article devient bien trop long je ne peux pas énumérer toutes les inégalités existantes. Je n’ai que survolé les dimensions concernant l’orientation sexuelle et les pratiques religieuses sans aborder les inégalités de classes sociales, le racisme ou le sexisme.⁶

On a pas fini de militer pour faire avancer les choses le fait qu’une revendication s’est finalement concrétisée (dans la douleur) n’est pas une excuse valable pour essayer de nous faire taire.

Voila, le vote final du projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe a été voté et adopté hier et la France a fait un pas vers plus d’égalité. Pour autant, comme l’a rappelé Noel Mamère dans un discours poignant, tout n’est pas rose : https://www.dailymotion.com/video/xz9u8d_explication-de-vote-de-noel-mamere-pour-le-groupe-ecologiste_news Alors oui, nous pouvons dire aujourd'hui que nous sommes peut-être pas dans un jour comme les autres mais franchement, arrêtons les emphases et les grands mots.

[Mise à jour 22/04/2013 11:30]: Ajout d’une partie comparant la part de femmes chez Canard PC avec le reste de la presse et plus seulement avec l’industrie du Jeu Vidéo.

[Mise à jour 22/04/2013 16:45]: Correction du rôle de secrétaire de rédaction.

Le sujet du sexisme dans le jeu vidéo fait rage dans la principauté de l’Internet Français depuis maintenant quelques temps.

À tel point qu’enfin, et grâce à un très long article rédigé par Mar_Lard et sobrement intitulé « Sexisme chez les geeks : Pourquoi notre communauté est malade, et comment y remédier » la presse vidéo-ludique francophone s’en empare. (Oui, il faut préciser francophone, outre-atlantique ça fait longtemps qu’ils en parlent de manière quasi quotidienne).

C’est le cas notamment de Canard PC qui a publié un dossier de 10 pages à ce propos¹ qui reprend peu ou prou les mêmes exemples que le travail de Mar_Lard.

Le dossier en lui même est de bonne facture, il a été écrit conjointement par une femme et par un homme² et ne fait pas preuve de complaisance envers les dérives du milieu. Enfin, pas trop.

L’encadré de la mort

Parce que complaisance il y a. C’est même de l’auto-congratulation assez mal placée qui m’a fait perdre quasiment toute sympathie envers les efforts fournis par la rédaction.

L’encadré s’intitule « Qui fait la vaisselle à Canard PC ? » :

Bien entendu, la presse fait parfois partie du problème, ne serait-ce qu’en relayant servilement la communication des éditeurs ou en rivalisant de démagogie à grand renfort de collection de photos de babes, qui assurent aux sites web un bonus de fréquentation sans trop d’effort.

Chez Canard PC, pas de photos de babes après les salons, ni de concours de cosplay féminin (son équivalent hypocrite.)

Nous essayons de regarder le jeu vidéo avec la distance minimale qui consiste à en moquer les caricatures, même si elles nous paraissent parfois banales à force.

À ce titre, nous signalons depuis des lustres l’inanité des personnages croulants sous les couches de clichés, qu’ils soient hommes ou femmes.

Mais nul n’est parfait et cela n’a pas empêché Mar_Lard de relever dans Canard PC deux occurrences de « sexisme » et de « paternalisme » (que nous contestons, mais allez les lire vous-même).

Et au niveau des effectifs ? Sur environ 15 personnes à temps complet, Canard PC compte trois femmes, toutes journalistes: une rédactrice, une maquettiste et une relectrice/correctrice.

20%, c’est un petit pas pour la Presse mais un grand pas pour le Jeu Vidéo.

En commençant à lire on se dit « Chouette ! Un peu d’auto-critique, c’est bien la lucidité. » puis on déchante vite.

Pas de babes, pas de cosplay féminin, les clichés c’est nul, on les traque et on les met en plein jour. Et les gens qui nous signalent qu’on fait des bourdes ben, on est pas d’accord parce que c’est de l’humour³ (appréciez la soudaine mise entre guillemets des termes « sexisme » et « paternalisme » quand ce sont des accusations contre Canard.) Ils sont même tellement exemplaires que sur 15 personnes ils embauchent 3 femmes journalistes, « un grand pas pour le Jeu Vidéo » parait-il.

Bref, Canard PC n’a rien à se reprocher et de toute façon on ne peut rien leur reprocher parce que « nul n’est parfait » !

Blancs comme neige. Vraiment ?

La mise en valeur des femmes selon Canard PC

Faisons dire aux chiffres ce que nous voulons

Sur une page de leur site, on peut voir les membres de l’équipe du Canard sous forme d’un sympathique petit personnage dessiné. On en compte ainsi 16, dont deux femmes.

Comment savoir que ce sont des femmes ? Très simple, si on a du mal à reconnaître les « attributs féminins » sur des dessins aussi petits, il suffit simplement de passer sa souris dessus et la nature de son sexe s’affichera dans une petite infobulle.

La même petite infobulle ne prend par contre pas la peine de prévenir quand on se trouve face à un individu masculin. En effet les femmes se définissent d’abord par rapport à leur sexe, ensuite peut-être par rapport à leur poste. Les hommes non.

Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin. Si on se souvient du compte annoncé dans l’encadré, il y aurait 15 personnes « environ » dont 3 femmes. Donc 20% de femmes à Canard PC.

L’encadré rédaction, lui, annonce 16 personnes dont 2 femmes ce qui fait plutôt 12.5% environ. Un changement de sexe et de suite les statistiques deviennent moins flatteuses.

Avec ces 20%, Canard PC serait donc une des rédactions les plus proches de la parité. C’est amusant, parce que deux pages plus loin on retrouve des statistiques sur le nombre de femmes dans l’industrie du jeu vidéo:

Comme le SNJV n’a aucune statistique sur le sujet ([…]), nous avons fait passer auprès de quelques studios français un petit sondage pas du tout représentatif. […], entre 5% et 25% de femmes travaillent à la fabrication des jeux. Selon le SNJV, au doigt mouillé, l’ordre de grandeur serait plutôt de 10%.

10%, mais à part ça le SNJV n’a aucune statistique.

Plus sérieusement, on peut difficilement comparer les statistiques de l’industrie vidéo-ludique avec celles de la presse vidéo-ludique pour la simple raison que ce ne sont pas les mêmes métiers. Comparons un peu par rapport au reste de la presse.

Dans un billet d’Erwann Gaucher⁴, nous apprenons quelle est la part des femmes dans la profession de journaliste, à quels postes elles sont minoritaires et à quels postes elles sont majoritaires.

Sur les 36 815 cartes de presse actuellement en circulation⁵, 16 708 sont détenues par une femme, soit 45%. Et globalement celles-ci sont toujours sur-représentées dans les postes précaires puisqu’elles ne sont que 42% à occuper un poste de journaliste mensualisé titulaire. A contrario, les femmes représentent 57% des pigistes.

Comme CanardPC parle de personnes embauchées à plein temps, nous retiendrons donc le chiffre de 42%. Il y a donc au moins moitié moins de femmes chez le Canard que dans le reste de la presse.

Avec ses 12 à 20%, Canard PC, loin d’être dans les leaders est pile poil dans la moyenne si on les compare à l’industrie du Jeu Vidéo et plutôt en retard si on les compare au reste de la profession de journaliste. C’est peut-être parce que Mario Bros que Canard mousse ?

Trois journalistes sont dans une rédaction.

Toujours dans notre encadré, les places occupées par ces femmes sont les suivantes:

• Une rédactrice
• Une maquettiste
• Une relectrice/correctrice

Retournons voir nos petits personnages dessinés:

• Sonia, femme et secrétaire de rédaction
• Maria Kalash, femme du Casual

Hum, une secrétaire et la nana qui s’occupe des jeux casu (retenez-la bien, on y reviendra). Dans une rédaction aussi impeccablement progressiste, elles doivent avoir un rôle prépondérant qui se reflète dans les pages du magazine ! Vérifions:

Ce Canard fait 80 pages. Nous enlevons la couverture, les jeux et les publicités, il reste 67 pages de contenu.

Sur ces 67 pages de contenu:

• 56 sont signées par des hommes. (Ça fait juste 83,5%)
• 10 constituent le dossier sur le sexisme écrit par Maria et Ivan. (15%)
• 1 est signée par une femme. (1,5%)

Soyons gentils et attribuons 5 pages du dossier, à la louche, à Maria. Ça fait 7,5% du Canard rédigé par la gent féminine.

Alors bien sûr, Sonia la « femme secrétaire de rédaction » fait un boulot de fond comme la correction ou le maquettage mais devinez à qui ce poste est traditionnellement dévolu⁶ ? La présence d’une femme ici n’a donc malheureusement rien de surprenant.

On commence à se douter de qui fait la vaisselle à Canard PC.

Les femmes, c’est pas des hardcore-gamers et ça aime le rose

Une page sur 67 est signée par une femme seule. Et quelle page !

Il s’agit en effet de la rubrique « Casual Gaming » , un genre très souvent décrié par les gamers qui considèrent que les personnes qui le pratiquent ne méritent pas vraiment de revendiquer l’appellation de « vrai gamer » et qui est réputé pour « n’attirer que les filles ».

Outre le fait que ce soit la seule rubrique écrite par une femme, c’est aussi la seule rubrique avec une charte en rose, là où les autres pages arborent de l’orange, du rouge, du vert ou du bleu.

Voila une association à laquelle on ne s’attendait pas. La seule femme rédactrice écrit la rubrique que les gamers attribuent communément au genre féminin et sa charte est d’une couleur à la symbolique moderne plutôt… chargée⁷.

Un passé si irréprochable que ça ?

Après avoir constaté la place capitale qu’occupent les femmes à la rédaction, retournons un peu dans le passé pour voir si le Canard a toujours été aussi progressiste qu’il l’annonce.

Nous n’allons pas aller bien loin, les exemples fournis par Mar_Lard suffisent amplement (remis dans le contexte de l’encadré, ils prennent même une nouvelle saveur) :

Nous signalons l’inanité des personnages croulant sous les couches de clichés, qu’ils soient hommes ou femmes.

Enfin, surtout quand les femmes sont aussi fortes que des « hommes » et que les hommes sont aussi faibles que des « femmes ».

La presse fait parfois partie du problème, ne serait-ce qu’en […] rivalisant de démagogie.

Par contre, ironiser sur les prétendues qualifications et sur le sens de la mesure des personnes qui parlent de la place de la femme dans le jeu vidéo, ce n’est pas de la démagogie. Et parler de « Demoiselle » qui « y va de sa petite initiative » n’est pas du tout condescendant.

Nous essayons de regarder le jeu vidéo avec la distance minimale qui consiste à en moquer les caricatures.

Note pour la rédaction: Être une caricature ce n’est pas moquer une caricature. Vous n’avez pas eu le mémo ?

Mais maintenant qu’ils ont fait ce dossier, ils ont pris conscience du problème et il vont faire mieux hein ?

Ou pas. C’est ainsi qu’on trouve dans ce même numéro sur le sexisme la brève suivante:

Oui vous lisez bien, le niveau laser est « moins coûteux en zircon⁸ et plus fiable qu’une entité féminine » .

Sans oublier le petit tacle en faux second-degré aux chantres de la parité en couverture: « Numéro paritaire, autant de pages paires qu’impaires⁹. » .

Peut mieux faire

Vous l’aurez compris, le dossier a beau être bon, il reste encore de très nombreux écueils qui me font penser que cette publication n’est qu’un moyen de surfer sur une vague sans vraiment en tirer les conclusions qui s’imposent, sans trop se remettre en question, tout en se disant irréprochable. D’autant qu’Ivan le Fou a également participé à une émission d’Arrêt sur Images en parallèle¹⁰ et est très logiquement sur la même ligne que l’encadré.

Si on avait tendance à voir le mal partout, on pourrait presque même aller jusqu’à dire que ça ne constitue qu’un moyen de se dédouaner de critiques ultérieures en brandissant un dossier bien fichu comme preuve du fait qu’ « on n’est pas comme ça enfin ! » Un peu comme si ce dossier était l’ami noir d’un Canard raciste, ou l’ami gay d’un Canard homophobe.

L’avenir nous le dira, ce dossier aura au moins le mérite d’exister et peut-être d’entraîner une prise de conscience chez certains lecteurs.

[Mise à jour 22/04/2013 11:30]: Ajout d'une partie comparant la part de femmes chez Canard PC avec le reste de la presse et plus seulement avec l'industrie du Jeu Vidéo. [Mise à jour 22/04/2013 16:45]: Correction du rôle de secrétaire de rédaction. Le sujet du sexisme dans le jeu vidéo fait rage dans la principauté de l'Internet Français depuis maintenant quelques temps. À tel point qu'enfin, et grâce à un très long article rédigé par Mar_Lard et sobrement intitulé "