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Ah.

jeudi 22 octobre 2015 à 23:33

Y’a je dirais trois ans, j’avais tapé un peu fort sur pas mal de musique contemporaine. Ca avait pas plu à tout le monde. Fin là n’est pas la question. Récemment je me suis installé en métropole (il paraît qu’il faut dire en hexagone, c’est mieux) et j’ai eu l’occasion d’écouter la radio, de voir un peu ce que les gens écoutent sur YouTube et… il va falloir que je retape, je crois.

17 millions de vues. La première fois qu’on m’en a parlé, j’ai dit « Le chant des sirènes » ? Chouette, il parle de OrelSan. Ce fut la déception. Présentation rapide du coupable : Fréro Delavega. Il chante pas mal. Mieux que moi en tout cas. Mais il dit rien. La chanson est plate, n’a aucun contenu, les paroles ont aucun sens, la structure est vue et revue et rerevue. Y’a tellement rien à dire que je vais rien dire. Et le clip est en un format chelou on sait pas trop ce que c’est, ça ressemble à du cinéma. Sauf que le clip est tout sauf à la hauteur du cinéma.

4 millions de vues. Alors que c’est déjà sincèrement plus potable que la chanson d’avant. Mais ça reste nul. D’ailleurs les paroles sont tellement vides que même sur Genius, y’a aucune annotation. Donc il dit qu’il est perdu, et après il dit à quelqu’un (sûrement son namoureuse) de l’emmener à la plage. C’est mignon, mais au final, ça mène où ? Je vous le demande. Et puis c’est quoi ce format de vidéo ? On est trop noir pour avoir du 16:9 ?

Et il reste les traditionnels grands poètes français comme, tiens… Maître Gims, qui sort son nouvel album Mon Coeur Avait Raison, avec deux parties : une partie pilule bleue, et une partie pilule rouge. En gros, une partie de forme (pour les djeuns qui aiment le har henne bi) et une partie fond (faut le dire vite) pour les gens qui aiment le rap, le rap qui dit les choses qu’on pense tout bas. Si on devait retenir un truc, un seul, de cet album ? Sûrement cette citation :

 Quand l’chat n’est pas là, bah les souris dansent

Merci pour cette intervention, cher Maître.

Et puis, pour finir, comment ne pas parler de Louane ? Elle date pas de cet été mais là encore, tout le monde l’adore alors que, je sais pas. Je dois pas être normal, mais je trouve que, que ce soit « Jour 1 » ou « Avenir », déjà c’est très ressemblant l’un par rapport à l’autre et ça dit rien, ou presque.

Sérieusement, où va la chanson française ? Il y a deux ans j’avais lu un article qui disait, pour faire simple, que si Daft Punk (entre autres) s’ouvrait aux autres pays et notamment à l’anglophonie c’est parce que la France puait niveau musical. Je m’étais dit que c’était pas possible. En fait… si.
Attention, je dis pas que c’est mieux outre-atlantique. Vu la merde qu’on importe et qu’apparemment on écoute en boucle, c’est tout autant inquiétant là bas. D’ailleurs, même Muse, qui n’est ni français ni américain, m’a énormément déçu sur son dernier album (et croyez-moi, pour que je reconnaisse que Muse a fait un truc pas top, il faut y aller).

Mais vous n’êtes pas obligé d’écouter ça. Il reste encore certains qui valent le coup, en France ou ailleurs. Bigflo et Oli, Macklemore, Vald sur certaines chansons, et ce n’est que pour le rap. D’ailleurs, on se demanderait presque pourquoi la radio marche encore à l’heure où tout le monde possède un téléphone avec lequel il écoute ce qui lui plaît, et rien d’autre. D’ailleurs, récemment un projet de loi a vu le jour, durcissant les quotas de musique française passée à la radio. Bonne chose, mauvaise chose ? Ca ne plait pas aux radios, qui crient que « les gens ont le droit de choisir ce qu’ils écoutent ». Personnellement, je suis quasiment sûr que si on choisissait vraiment ce qu’on écoutait, un paquet de merdes ne serait pas diffusé tous les jours sur toutes les radios de France, et ce qu’elles soient de France, ou de Navarre.

Il serait intéressant de citer du Camus pour parler des passions.

samedi 3 octobre 2015 à 23:07

Cet article ne concerne peut-être pas grand monde, mais il peut toujours servir. Cette année, le thème littéraires des prépas scientifiques est Le monde des passions. Trois livres sont à étudier par les élèves : La Cousine Bette, de Balzac, Dissertation sur les Passions de Hume et Andromaque de Racine. Ces trois livres sont donc susceptibles de tomber pour les épreuves littéraires des concours d’entrée aux grandes écoles. Cependant voilà, trois livres ça fait peu, et il se trouve qu’Albert Camus a écrit un très bon roman qui parle des passions d’une manière un peu différente de celle qu’on l’aborde généralement en cours. Ce roman, c’est L’étranger, que j’ai lu en première. Il est pas particulièrement long (ce qui signifique “si vous avez le temps, lisez-le !”).

Mais qu’est ce qui fait qu’il est si intéressant à mes yeux ? C’est bien simple. Dans La cousine Bette, ou Andromaque, on aborde le thème en voyant des personnages qui sont dévorés par des passions. Dans L’étranger, c’est tout l’inverse. Rapide résumé (qui spoile, désolé).

L’étranger raconte l’histoire de Meursault (un homme sans prénom, intéressant de le noter), habitant en Algérie. Le livre commence par l’enterrement de la mère du protagoniste – on sent tout de suite la grosse ambiance – puis le retour à la vie “normale” pour Meursault. Meursault sort avec une femme, Marie, qui l’aime. Cependant, lui il ne sait pas trop s’il l’aime ou pas. Ni s’il veut se marier. Un de ses amis (enfin, ce qu’il pense être un ami, puisque ça lui est égal) a des problèmes de couple, et pour faire bref, il a battu sa femme, c’est pourquoi ses frères (de la femme, pas de son ami) veulent sa mort, ou en tout cas sa présence dans un hôpital. Un jour, alors qu’ils vont manger à la plage entre amis (avec d’autres amis de Meursault), ils rencontrent les arabes (frères de la femme de Raymond, l’ami de Meursault), combat épique, mais peu de choses se passent. Plus tard, Meursault se ballade sur la plage. Il fait chaud, très chaud. Au bout d’un moment, il tombe sur un coin d’ombre avec un arabe justement. Sans qu’il puisse y faire quoi que ce soit (la lecture de ce passage est très intéressante) il le tue (notez que Meursault se compose de “meur” et de “sault”, comme si l’auteur voulait nous faire comprendre que le personnage principal meurt à cause du soleil). S’ensuit la deuxième partie du livre. Il va en prison, s’ennuie, discute avec son avocat, avec le juge. Lorsque son avocat lui demande s’il a pleuré à l’enterrement de sa mère, il répond que non. Lorsque son avocat lui répond qu’il aurait intérêt à dire que si lors de son procès, Meursault répond qu’il n’en a pas grand chose à faire. Le temps passe, le procès arrive, il est condamné à mort pour son meurtre. Parce que c’est un psychopathe qui, par définition, ne ressent pas de sentiments (j’y reviens plus tard). Toujours aussi calme, il s’en fout. Il se fout de tout jusqu’à que l’aumônier vienne lui proposer d’expier ses péchés avant sa mise à mort. Là, il s’énerve, devient fou, tape l’homme d’église, doit être arrêté par les gardes. Puis la fin, la résignation du personnage principal, qui conclut le livre par espérer qu’il y ait beaucoup de spectateurs à son exécution, et qu’ils l’accueillent avec des cris de haine.

Bon, c’est très résumé, et évidemment il faudrait lire les trois passages intéressants : l’incipit, la scène du meurtre, et celle de sa révolte – et éventuellement la fin.

Mais pourquoi parler de ce livre pour les passions ? C’est bien simple. Il est à l’opposé de deux romans que vous avez à lire sur le sujet. Ce personnage n’expose et n’est habité, a priori, par aucune passion. Pendant tout le livre, il va être dénué de sentiments, et même d’opinion. Plus que de vivre sa vie, il la subit, ou plutôt subit les décisions des autres. Il sort avec Marie que parce qu’elle le souhaite, n’a envie de se marier que pour la même raison, accepte d’être muté pour la même chose encore une fois. A l’enterrement de sa mère, il ne pleure pas – les gens trouvent ça bizarre d’ailleurs, il fume devant le cercueil, il n’apporte aucun réconfort au vieillard qui s’était pris d’amitié (voire d’amour) pour sa mère. Il est absent, et bien que le roman soit rédigé à la première personne, on a l’impression qu’il est extérieur au récit, à ce qui se passe, et qu’il ne fait que relater les faits. De la même façon, lorsqu’il tue l’arabe, il n’est que dirigé par le pouvoir du soleil, qui semble fatalement l’obliger à prendre son arme à feu, à la diriger vers l’homme et à tirer (et c’est pourquoi je vous parler de Meursault, qui meurt à cause du soleil). Pendant son procès, et avant, lorsqu’il parle à son avocat, il n’a clairement que faire de ses conseils pour rester en vie, au moins un petit peu plus longtemps. Il n’en voit pas l’intérêt. L’honnêteté est plus importante. De toute façon il va mourir, que ce soit demain ou dans dix ans, qu’est ce que ça change ? Il reste passif, jusqu’à l’intervention de l’aumônier. Là, c’est comme si ses passions, ses sentiments, ses émotions, se réveillaient toutes à la fois pour déverser leur pouvoir dévastateur sur le pauvre homme qui n’a clairement rien demandé de tout ça, il n’a fait qu’insister un peu lourdement pour que Meursault se convertisse et accepte le pardon de Dieu. Mais quel intérêt ? Il va mourir de toute façon. Quid du reste du livre ? Les passions sont elles déjà là, mais cachées ? Ou totalement absentes ?

Bref, selon moi, ce livre est vraiment matière à être citée dans le cadre de ce thème, d’autant plus si vous l’avez lu et maîtrisez le sujet. Si jamais vous souhaitez le lire, j’ai trouvé une version PDF qui a l’air bien ici :

Et si ça vous intéresse, il y a aussi mes fiches de lecture de première, qui sont très intéressantes à lire si vous souhaitez voir ce qui n’est pas forcément visible au premier abord :

Il serait intéressant de citer du Camus pour parler des passions.

samedi 3 octobre 2015 à 23:07

Cet article ne concerne peut-être pas grand monde, mais il peut toujours servir. Cette année, le thème littéraires des prépas scientifiques est Le monde des passions. Trois livres sont à étudier par les élèves : La Cousine Bette, de Balzac, Dissertation sur les Passions de Hume et Andromaque de Racine. Ces trois livres sont donc susceptibles de tomber pour les épreuves littéraires des concours d’entrée aux grandes écoles. Cependant voilà, trois livres ça fait peu, et il se trouve qu’Albert Camus a écrit un très bon roman qui parle des passions d’une manière un peu différente de celle qu’on l’aborde généralement en cours. Ce roman, c’est L’étranger, que j’ai lu en première. Il est pas particulièrement long (ce qui signifique « si vous avez le temps, lisez-le ! »).

Mais qu’est ce qui fait qu’il est si intéressant à mes yeux ? C’est bien simple. Dans La cousine Bette, ou Andromaque, on aborde le thème en voyant des personnages qui sont dévorés par des passions. Dans L’étranger, c’est tout l’inverse. Rapide résumé (qui spoile, désolé).

L’étranger raconte l’histoire de Meursault (un homme sans prénom, intéressant de le noter), habitant en Algérie. Le livre commence par l’enterrement de la mère du protagoniste – on sent tout de suite la grosse ambiance – puis le retour à la vie « normale » pour Meursault. Meursault sort avec une femme, Marie, qui l’aime. Cependant, lui il ne sait pas trop s’il l’aime ou pas. Ni s’il veut se marier. Un de ses amis (enfin, ce qu’il pense être un ami, puisque ça lui est égal) a des problèmes de couple, et pour faire bref, il a battu sa femme, c’est pourquoi ses frères (de la femme, pas de son ami) veulent sa mort, ou en tout cas sa présence dans un hôpital. Un jour, alors qu’ils vont manger à la plage entre amis (avec d’autres amis de Meursault), ils rencontrent les arabes (frères de la femme de Raymond, l’ami de Meursault), combat épique, mais peu de choses se passent. Plus tard, Meursault se ballade sur la plage. Il fait chaud, très chaud. Au bout d’un moment, il tombe sur un coin d’ombre avec un arabe justement. Sans qu’il puisse y faire quoi que ce soit (la lecture de ce passage est très intéressante) il le tue (notez que Meursault se compose de « meur » et de « sault », comme si l’auteur voulait nous faire comprendre que le personnage principal meurt à cause du soleil). S’ensuit la deuxième partie du livre. Il va en prison, s’ennuie, discute avec son avocat, avec le juge. Lorsque son avocat lui demande s’il a pleuré à l’enterrement de sa mère, il répond que non. Lorsque son avocat lui répond qu’il aurait intérêt à dire que si lors de son procès, Meursault répond qu’il n’en a pas grand chose à faire. Le temps passe, le procès arrive, il est condamné à mort pour son meurtre. Parce que c’est un psychopathe qui, par définition, ne ressent pas de sentiments (j’y reviens plus tard). Toujours aussi calme, il s’en fout. Il se fout de tout jusqu’à que l’aumônier vienne lui proposer d’expier ses péchés avant sa mise à mort. Là, il s’énerve, devient fou, tape l’homme d’église, doit être arrêté par les gardes. Puis la fin, la résignation du personnage principal, qui conclut le livre par espérer qu’il y ait beaucoup de spectateurs à son exécution, et qu’ils l’accueillent avec des cris de haine.

Bon, c’est très résumé, et évidemment il faudrait lire les trois passages intéressants : l’incipit, la scène du meurtre, et celle de sa révolte – et éventuellement la fin.

Mais pourquoi parler de ce livre pour les passions ? C’est bien simple. Il est à l’opposé de deux romans que vous avez à lire sur le sujet. Ce personnage n’expose et n’est habité, a priori, par aucune passion. Pendant tout le livre, il va être dénué de sentiments, et même d’opinion. Plus que de vivre sa vie, il la subit, ou plutôt subit les décisions des autres. Il sort avec Marie que parce qu’elle le souhaite, n’a envie de se marier que pour la même raison, accepte d’être muté pour la même chose encore une fois. A l’enterrement de sa mère, il ne pleure pas – les gens trouvent ça bizarre d’ailleurs, il fume devant le cercueil, il n’apporte aucun réconfort au vieillard qui s’était pris d’amitié (voire d’amour) pour sa mère. Il est absent, et bien que le roman soit rédigé à la première personne, on a l’impression qu’il est extérieur au récit, à ce qui se passe, et qu’il ne fait que relater les faits. De la même façon, lorsqu’il tue l’arabe, il n’est que dirigé par le pouvoir du soleil, qui semble fatalement l’obliger à prendre son arme à feu, à la diriger vers l’homme et à tirer (et c’est pourquoi je vous parler de Meursault, qui meurt à cause du soleil). Pendant son procès, et avant, lorsqu’il parle à son avocat, il n’a clairement que faire de ses conseils pour rester en vie, au moins un petit peu plus longtemps. Il n’en voit pas l’intérêt. L’honnêteté est plus importante. De toute façon il va mourir, que ce soit demain ou dans dix ans, qu’est ce que ça change ? Il reste passif, jusqu’à l’intervention de l’aumônier. Là, c’est comme si ses passions, ses sentiments, ses émotions, se réveillaient toutes à la fois pour déverser leur pouvoir dévastateur sur le pauvre homme qui n’a clairement rien demandé de tout ça, il n’a fait qu’insister un peu lourdement pour que Meursault se convertisse et accepte le pardon de Dieu. Mais quel intérêt ? Il va mourir de toute façon. Quid du reste du livre ? Les passions sont elles déjà là, mais cachées ? Ou totalement absentes ?

Bref, selon moi, ce livre est vraiment matière à être citée dans le cadre de ce thème, d’autant plus si vous l’avez lu et maîtrisez le sujet. Si jamais vous souhaitez le lire, j’ai trouvé une version PDF qui a l’air bien ici :

Et si ça vous intéresse, il y a aussi mes fiches de lecture de première, qui sont très intéressantes à lire si vous souhaitez voir ce qui n’est pas forcément visible au premier abord :

Un casque de très bonne qualité pour trente euros ? Je prends.

samedi 26 septembre 2015 à 18:51

Si jamais vous traînez souvent sur Twitter, vous avez sans doute été informé du récent buzz provoqué par Philips il y a environ une semaine lorsqu’un code promo pour le moins particulier, a été trouvé : JULIEGAYET. Qui vous permettait d’obtenir une réduction de cinquante pour cents sur n’importe quelle commande. N’importe laquelle. Alors ça marchait pour des écouteurs à vingt-quatre euros, mais aussi pour les projecteurs de type pas mauvais comme celui-là. Alors vous vous en doutez bien, pas mal de gens en ont profité, tellement d’ailleurs que c’est arrivé en tendance France sur Twitter. Un bruit a rapidement couru comme quoi Philips n’honorerait pas les commandes, sans doute un jaloux qui n’avait pas pu commander à temps, parce que tout le monde a effectivement reçu sa commande. Et comme je n’avais ni le besoin, ni les moyens pour un projecteur, j’ai acheté un casque. Parce que mes écouteurs c’était vraiment pas ça, et que j’avais déjà un casque mais pour l’ordinateur, donc pas idéal pour emporter ailleurs, ou simplement écouter de la musique ailleurs que sur l’ordinateur.

Il fallait agir vite (oui, vu la teneur du code promo, il allait pas rester en ligne longtemps). Donc j’ai rapidement fait mon choix, je voulais pas payer trop (même si j’adore la musique j’allais quand même moins l’utiliser que l’autre casque, probablement), et ai choisi le SHL3300 pour une raison simple : le nombre de critiques élogieuses qu’il avait reçu concernant le son que ce soit en anglais ou en français. Un seul défaut, le confort lors d’utilisations prolongées, mais bon ça avait l’air d’être le cas avec tous, donc je m’y ferais.

Le casque commandé, UPS a mis quelques jours à me le livrer, je l’ai donc reçu jeudi soir dans ma boîte aux lettres (fun fact : la boîte était plus large que la boîte aux lettres mais le facteur à réussi à la faire rentrer dedans… je ne sais pas par quelle sorcellerie, du coup j’ai dû ouvrir le colis dans la boîte aux lettres et ainsi passer pour un con auprès de mes voisins, bref). Alors, quoi ?

Bah déjà le design est pas mauvais. Même si je suis pas un expert (dans la vie, je fais des maths et de la physique, pas du dessin). C’est sincèrement propre et ça donne envie de l’utiliser. Mais le design est quand même peu important (enfin si, parce qu’avoir un truc qui ressemble à un casque anti bruit ça fait bizarre au lycée, mais à part ça…) par rapport au reste.

Le son est vraiment bien. Bien meilleur que des écouteurs (évidemment, et vu la qualité de mes écouteurs que j’utilisais ces derniers temps c’était difficile de faire pire), c’est clair, les basses rendent bien, les aigus aussi, et pour tous les types de musique le rendu est très bon (j’ai fait des essais avec Macklemore, Muse, James Blunt, du classique et d’autres évidemment mais retenez que j’ai écouté de tout sauf du RnB). En plus, il a un avantage pour travailler : il isole relativement bien de l’extérieur, vous entendrez à peine les gens parler autour de vous (même si le volume est faible), n’hésitez donc pas à mettre la playlist Concentration maximum de Spotify et allez travailler !
J’ai aussi essayé de jouer du piano avec ce casque, le rendu est très bon, et même avec un volume plus élevé que la normale, le son n’est pas saturé, ce qui est assez rare pour être remarqué (pour avoir essayé un DJ Tech il y a quelques temps, je rencontrais ce problème, de la même façon avec des écouteurs la saturation sera toujours au rendez-vous).
Si jamais vous avez déjà essayé un Logitech G430 (c’est à dire mon casque gaming), je dirais que le son est un poil meilleur (pour la musique évidemment, parce qu’autrement c’est difficilement comparable sachant que le G430 est un casque surround est pas celui-là).

Mais le confort ? Bah effectivement, note plutôt négative sur ce point. Par son design supra-aural, il chauffe assez rapidement, mais on s’y fait, et il faut le reconnaître, il appuie pas mal sur le dessus des oreilles ce qui fait… mal. Pour le moment je me suis dit que ça s’améliorerait, j’attendrai encore une semaine en l’utilisant pour voir s’il se fait à ma tête (comme des chaussures le feraient pour mes pieds), et si ce n’est pas le cas j’essaierai d’augmenter l’écartement (en le laissant sur une boîte un peu plus large que ma tête). Evidemment, s’il fallait le comparer au G430, ce serait ce dernier qui gagnerait. En effet, il est parfait pour des sessions longues d’écoute ou de visionnage de film ou de jeu, et son design circum-aural (ce qui permet d’éviter la “chauffe” et qui ne fait pas mal, mais Philips n’en avait pas pour moins de la modique somme de 349€, 175€ avec la réduction).

Dernier point : la portabilité. Pour encore une fois comparer au G430, le Philips l’emporte sans hésiter. En effet, son câble en spirale permet de ne pas traîner trois mètres de fil derrière soi, il n’a évidemment pas de micro et se replie sur lui-même ce qui permet de l’emporter avec soi quand on va en cours par exemple ! Le casque semblant assez solide, je n’ai aucun scrupule à le mettre dans mon sac avec mes cahiers et ma trousse et toutes mes affaires.

Pour conclure, je ne regrette absolument pas mon achat. Pour trente euros, difficile de trouver un meilleur son. Pour le confort, c’est évidemment un aspect qui doit être considéré par rapport au temps, ne l’ayant pas encore énormément utilisé, je ne peux pas vraiment juger (je mettrai l’article à jour quand mon avis sera fait !).

Un casque de très bonne qualité pour trente euros ? Je prends.

samedi 26 septembre 2015 à 18:51

Si jamais vous traînez souvent sur Twitter, vous avez sans doute été informé du récent buzz provoqué par Philips il y a environ une semaine lorsqu’un code promo pour le moins particulier, a été trouvé : JULIEGAYET. Qui vous permettait d’obtenir une réduction de cinquante pour cents sur n’importe quelle commande. N’importe laquelle. Alors ça marchait pour des écouteurs à vingt-quatre euros, mais aussi pour les projecteurs de type pas mauvais comme celui-là. Alors vous vous en doutez bien, pas mal de gens en ont profité, tellement d’ailleurs que c’est arrivé en tendance France sur Twitter. Un bruit a rapidement couru comme quoi Philips n’honorerait pas les commandes, sans doute un jaloux qui n’avait pas pu commander à temps, parce que tout le monde a effectivement reçu sa commande. Et comme je n’avais ni le besoin, ni les moyens pour un projecteur, j’ai acheté un casque. Parce que mes écouteurs c’était vraiment pas ça, et que j’avais déjà un casque mais pour l’ordinateur, donc pas idéal pour emporter ailleurs, ou simplement écouter de la musique ailleurs que sur l’ordinateur.

Il fallait agir vite (oui, vu la teneur du code promo, il allait pas rester en ligne longtemps). Donc j’ai rapidement fait mon choix, je voulais pas payer trop (même si j’adore la musique j’allais quand même moins l’utiliser que l’autre casque, probablement), et ai choisi le SHL3300 pour une raison simple : le nombre de critiques élogieuses qu’il avait reçu concernant le son que ce soit en anglais ou en français. Un seul défaut, le confort lors d’utilisations prolongées, mais bon ça avait l’air d’être le cas avec tous, donc je m’y ferais.

Le casque commandé, UPS a mis quelques jours à me le livrer, je l’ai donc reçu jeudi soir dans ma boîte aux lettres (fun fact : la boîte était plus large que la boîte aux lettres mais le facteur à réussi à la faire rentrer dedans… je ne sais pas par quelle sorcellerie, du coup j’ai dû ouvrir le colis dans la boîte aux lettres et ainsi passer pour un con auprès de mes voisins, bref). Alors, quoi ?

Bah déjà le design est pas mauvais. Même si je suis pas un expert (dans la vie, je fais des maths et de la physique, pas du dessin). C’est sincèrement propre et ça donne envie de l’utiliser. Mais le design est quand même peu important (enfin si, parce qu’avoir un truc qui ressemble à un casque anti bruit ça fait bizarre au lycée, mais à part ça…) par rapport au reste.

Le son est vraiment bien. Bien meilleur que des écouteurs (évidemment, et vu la qualité de mes écouteurs que j’utilisais ces derniers temps c’était difficile de faire pire), c’est clair, les basses rendent bien, les aigus aussi, et pour tous les types de musique le rendu est très bon (j’ai fait des essais avec Macklemore, Muse, James Blunt, du classique et d’autres évidemment mais retenez que j’ai écouté de tout sauf du RnB). En plus, il a un avantage pour travailler : il isole relativement bien de l’extérieur, vous entendrez à peine les gens parler autour de vous (même si le volume est faible), n’hésitez donc pas à mettre la playlist Concentration maximum de Spotify et allez travailler !
J’ai aussi essayé de jouer du piano avec ce casque, le rendu est très bon, et même avec un volume plus élevé que la normale, le son n’est pas saturé, ce qui est assez rare pour être remarqué (pour avoir essayé un DJ Tech il y a quelques temps, je rencontrais ce problème, de la même façon avec des écouteurs la saturation sera toujours au rendez-vous).
Si jamais vous avez déjà essayé un Logitech G430 (c’est à dire mon casque gaming), je dirais que le son est un poil meilleur (pour la musique évidemment, parce qu’autrement c’est difficilement comparable sachant que le G430 est un casque surround est pas celui-là).

Mais le confort ? Bah effectivement, note plutôt négative sur ce point. Par son design supra-aural, il chauffe assez rapidement, mais on s’y fait, et il faut le reconnaître, il appuie pas mal sur le dessus des oreilles ce qui fait… mal. Pour le moment je me suis dit que ça s’améliorerait, j’attendrai encore une semaine en l’utilisant pour voir s’il se fait à ma tête (comme des chaussures le feraient pour mes pieds), et si ce n’est pas le cas j’essaierai d’augmenter l’écartement (en le laissant sur une boîte un peu plus large que ma tête). Evidemment, s’il fallait le comparer au G430, ce serait ce dernier qui gagnerait. En effet, il est parfait pour des sessions longues d’écoute ou de visionnage de film ou de jeu, et son design circum-aural (ce qui permet d’éviter la « chauffe » et qui ne fait pas mal, mais Philips n’en avait pas pour moins de la modique somme de 349€, 175€ avec la réduction).

Dernier point : la portabilité. Pour encore une fois comparer au G430, le Philips l’emporte sans hésiter. En effet, son câble en spirale permet de ne pas traîner trois mètres de fil derrière soi, il n’a évidemment pas de micro et se replie sur lui-même ce qui permet de l’emporter avec soi quand on va en cours par exemple ! Le casque semblant assez solide, je n’ai aucun scrupule à le mettre dans mon sac avec mes cahiers et ma trousse et toutes mes affaires.

Pour conclure, je ne regrette absolument pas mon achat. Pour trente euros, difficile de trouver un meilleur son. Pour le confort, c’est évidemment un aspect qui doit être considéré par rapport au temps, ne l’ayant pas encore énormément utilisé, je ne peux pas vraiment juger (je mettrai l’article à jour quand mon avis sera fait !).