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Blog de Thomas Kowalski

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11/13 was T-sided

samedi 14 novembre 2015 à 22:59

Une bonne vieille blague de joueur de Counter-Strike en titre, parce que je sais pas trop quoi dire.

J’ai du mal à savoir vraiment ce que je pense de tout ce merdier. En fait, j’ai même du mal à savoir si j’ai vraiment tout compris à ce qui s’est passé.

Surtout, en plus du sentiment d’effroi qui me prend, c’est l’incompréhension à laquelle je me cogne. Pourquoi ? Quel est le but de tous ces attentats ? Aucune revendication, aucune cause. Si l’attaque de Charlie Hebdo, faute d’être pardonnable, était compréhensible, les meurtres commis hier soir semblent être insensés. Tellement, que même Al Qaïda a critiqué ces actes.

Mais je ne sais pas grand chose de tout ça. Je ne suis pas un expert, seulement un observateur. Alors, je vais me contenter de publier publiquement ce que j’avais publié sur Facebook il y a quelques mois.

De tous temps, certains n’ont eu que deux rêves : être respectés ou être craints. Qu’importe que ce soit l’un ou l’autre, pourvu que leur ombre porte. S’il est pourtant une chose qu’ils ont toujours eu en horreur, c’est d’être moqués. D’autres, bien avant aujourd’hui, l’avaient compris : Le Dictateur de Charlie Chaplin n’appelle pas à craindre un ennemi, ou à le respecter. Il le tourne en ridicule car c’est bien là ce qu’il y a de mieux à faire : quelle légion voudrait se ranger sous une bannière qui n’attire que le rire et l’irrespect d’autrui ?
Il faut rire du guerrier qui pense trouver la gloire en s’attaquent à des gens désarmés. Rire de celui qui pense inspirer la crainte en abattant courageusement un homme à terre. Oui, de tout cela, il faudra rire.
Et ce ne sera pas marque d’irrespect pour les morts, mais bien le contraire.
Mais laissons passer quelques jours et on se retrouvera à rire et à faire rire les autres.
Ou à essayer ; après tout, faire rire quelqu’un est autrement plus difficile que de l’abattre.
On a le courage de ses actes.

Et surtout, gardez la tête froide. Ne prenez pas vos voisins musulmans pour des terroristes. L’Islam est une religion de paix, comme toutes les religions. Crier Allahu Akbar en pensant justifier des actes comme ceux-là, c’est se méprendre sur la signification du Coran. Allah est grand, “dans Sa grâce, Son amour et Sa compassion”, pas dans la folie meurtrière de quelques amputés du cœur. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est un musulman lui-même.

Faites attention à vous, et bonne soirée.

11/13 was T-sided

samedi 14 novembre 2015 à 22:59

Une bonne vieille blague de joueur de Counter-Strike en titre, parce que je sais pas trop quoi dire.

J’ai du mal à savoir vraiment ce que je pense de tout ce merdier. En fait, j’ai même du mal à savoir si j’ai vraiment tout compris à ce qui s’est passé.

Surtout, en plus du sentiment d’effroi qui me prend, c’est l’incompréhension à laquelle je me cogne. Pourquoi ? Quel est le but de tous ces attentats ? Aucune revendication, aucune cause. Si l’attaque de Charlie Hebdo, faute d’être pardonnable, était compréhensible, les meurtres commis hier soir semblent être insensés. Tellement, que même Al Qaïda a critiqué ces actes.

Mais je ne sais pas grand chose de tout ça. Je ne suis pas un expert, seulement un observateur. Alors, je vais me contenter de publier publiquement ce que j’avais publié sur Facebook il y a quelques mois.

De tous temps, certains n’ont eu que deux rêves : être respectés ou être craints. Qu’importe que ce soit l’un ou l’autre, pourvu que leur ombre porte. S’il est pourtant une chose qu’ils ont toujours eu en horreur, c’est d’être moqués. D’autres, bien avant aujourd’hui, l’avaient compris : Le Dictateur de Charlie Chaplin n’appelle pas à craindre un ennemi, ou à le respecter. Il le tourne en ridicule car c’est bien là ce qu’il y a de mieux à faire : quelle légion voudrait se ranger sous une bannière qui n’attire que le rire et l’irrespect d’autrui ?
Il faut rire du guerrier qui pense trouver la gloire en s’attaquent à des gens désarmés. Rire de celui qui pense inspirer la crainte en abattant courageusement un homme à terre. Oui, de tout cela, il faudra rire.
Et ce ne sera pas marque d’irrespect pour les morts, mais bien le contraire.
Mais laissons passer quelques jours et on se retrouvera à rire et à faire rire les autres.
Ou à essayer ; après tout, faire rire quelqu’un est autrement plus difficile que de l’abattre.
On a le courage de ses actes.

Et surtout, gardez la tête froide. Ne prenez pas vos voisins musulmans pour des terroristes. L’Islam est une religion de paix, comme toutes les religions. Crier Allahu Akbar en pensant justifier des actes comme ceux-là, c’est se méprendre sur la signification du Coran. Allah est grand, « dans Sa grâce, Son amour et Sa compassion », pas dans la folie meurtrière de quelques amputés du cœur. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est un musulman lui-même.

Faites attention à vous, et bonne soirée.

Critique tardive de Interstellar

mercredi 28 octobre 2015 à 23:00

T’inquiète cousin, je spoile pas.

We’ve always defined ourselves by the ability to overcome the impossible. And we count these moments. These moments when we dared to aim higher. To break barriers, to reach for the stars. En octobre 2014, quand j’ai vu cette bande-annonce, juste avant que débute Dracula Untold, j’ai été fasciné. Cette bande-annonce, depuis, j’ai dû la regarder une dizaine de fois. Ces mots, si bien choisis, résument tout ce film, qui est sans aucun doute un des meilleurs de Nolan.

Tout commence sur Terre, où le climat a beaucoup changé, et où tout est devenu beaucoup plus difficile. Il y a des tempêtes de poussière, la culture de végétaux est ardue. Bref, c’est la merde, on peut le dire comme ça. Notre personnage principal, Cooper, alias Cohle pour ceux qui regardent True Detective, ancien astronaute est devenu… agriculteur. Niveau carrière, c’pas top mais bon, bref. Et un jour, après une énigme à base de livres sur laquelle tout le film repose, il se rend dans une base secrète où est préparée l’avenir de la Terre et, accessoirement, celui de l’humanité. Et, pour résumer tout ça, Cooper (comme par hasard, mais en fait pas vraiment) doit aller dans l’espace trouver une nouvelle planète habitable pour les humains, parce qu’un trou de ver a été trouvé près de Saturne, ouvrant la voie à une nouvelle recherche d’exoplanètes. Je n’irais pas plus loin dans l’histoire parce que je ne veux pas spoiler, mais bon il fallait bien que je dise ça.

Je sais pas vraiment ce que je préfère dans ce film. Peut-être le fait que la photographie est… magique. Rien n’est fait au hasard, l’image est d’une qualité impressionnante (et je suis dégoûté de pas l’avoir vu en IMAX), c’est bien filmé, et y’a de ces scènes, que ce soit sur Terre, dans l’espace ou sur une autre planète, où on se dit vraiment que ce qu’on regarde, c’est incroyablement beau.

Ensuite, il y a l’histoire. Déjà, à ce que j’ai vu, aucune connerie n’a été dite dans le film. Ce qui est déjà pas mal quandinterstellar-film-wallpaper-android-tablette
on part sur un film avec des thèmes scientifiques relativement complexes. Après, tout est bien géré. D’ailleurs, il faut bien le dire, tout le film se base sur une théorie. Autant, on sait aujourd’hui que le relativité existe et que la loi d’Einstein est vraie, autant on n’est jamais allé dans un trou noir et on n’y ira jamais, ou tout du moins on n’en ressortira pas pour dire comment c’était dedans. De même, on n’a aucune preuve de l’existence des trous de ver. Du coup, hop, Nolan admet que dans un trou noir, c’est comme ça. Mais ça reste cohérent. Et ça, c’est bien. J’en rajoute pas histoire de pas tout dévoiler. Après, pour le reste, c’est bien ficelé. Les personnages sont réfléchis, ils ne sont pas superflus, l’exploration spatiale et les différentes planètes visitées sont parfaitement gérées (quand j’ai vu l’énorme vague, sérieusement, j’ai ressenti quelque chose d’indescriptible mais sérieux c’était… woah.).

Après, il y a la musique. Comme pour Inception, Nolan a fait appel à Hans Zimmer, qui nous avait déjà pondu “Time” qui est une des meilleures musiques de film de tous les temps selon moi. Du coup, il lui a dit “J’ai besoin d’une musique pour un film de science-fiction, tu peux t’en occuper ?” Le mieux, c’est qu’il lui a même pas dit de quoi ça parlait. Et pourtant, vous l’aurez remarqué dans la bande-annonce, autant que dans le film, la musique n’aurait pas pu être meilleure. Et ça fait plaisir de ne pas avoir une musique qui ne fait que taper cuivrer parce que sérieux, c’est la solution de facilité, mais c’est loin d’être ce qui se fait de mieux.

Dernière chose : tout n’est pas perdu. Evidemment, le film se termine bien (je considère pas ça comme un spoil, hein). Il se termine, selon moi, par une pirouette scénaristique peut-être un peu limite (parce que ce qu’il fait serait vraiment difficile à réaliser là, comme ça, dans les prochaines dizaines d’années) mais le message est clair : il est encore temps de ne pas vivre ça. Alors que les écologistes s’affolent et que d’autres disent qu’il est déjà trop tard, peut-être serait-il temps d’écouter Nolan, et d’écouter notre raison. Parce que tout n’est pas perdu, et aussi parce que la probabilité qu’un trou de ver apparaisse comme ça, par magie, dans le coin, est tout de même relativement faible. Pensez-y, parce que la Terre telle que décrite pourrait très bien être la vraie dans cent ans.

Critique tardive de Interstellar

mercredi 28 octobre 2015 à 23:00

T’inquiète cousin, je spoile pas.

We’ve always defined ourselves by the ability to overcome the impossible. And we count these moments. These moments when we dared to aim higher. To break barriers, to reach for the stars. En octobre 2014, quand j’ai vu cette bande-annonce, juste avant que débute Dracula Untold, j’ai été fasciné. Cette bande-annonce, depuis, j’ai dû la regarder une dizaine de fois. Ces mots, si bien choisis, résument tout ce film, qui est sans aucun doute un des meilleurs de Nolan.

Tout commence sur Terre, où le climat a beaucoup changé, et où tout est devenu beaucoup plus difficile. Il y a des tempêtes de poussière, la culture de végétaux est ardue. Bref, c’est la merde, on peut le dire comme ça. Notre personnage principal, Cooper, alias Cohle pour ceux qui regardent True Detective, ancien astronaute est devenu… agriculteur. Niveau carrière, c’pas top mais bon, bref. Et un jour, après une énigme à base de livres sur laquelle tout le film repose, il se rend dans une base secrète où est préparée l’avenir de la Terre et, accessoirement, celui de l’humanité. Et, pour résumer tout ça, Cooper (comme par hasard, mais en fait pas vraiment) doit aller dans l’espace trouver une nouvelle planète habitable pour les humains, parce qu’un trou de ver a été trouvé près de Saturne, ouvrant la voie à une nouvelle recherche d’exoplanètes. Je n’irais pas plus loin dans l’histoire parce que je ne veux pas spoiler, mais bon il fallait bien que je dise ça.

Je sais pas vraiment ce que je préfère dans ce film. Peut-être le fait que la photographie est… magique. Rien n’est fait au hasard, l’image est d’une qualité impressionnante (et je suis dégoûté de pas l’avoir vu en IMAX), c’est bien filmé, et y’a de ces scènes, que ce soit sur Terre, dans l’espace ou sur une autre planète, où on se dit vraiment que ce qu’on regarde, c’est incroyablement beau.

Ensuite, il y a l’histoire. Déjà, à ce que j’ai vu, aucune connerie n’a été dite dans le film. Ce qui est déjà pas mal quandinterstellar-film-wallpaper-android-tablette
on part sur un film avec des thèmes scientifiques relativement complexes. Après, tout est bien géré. D’ailleurs, il faut bien le dire, tout le film se base sur une théorie. Autant, on sait aujourd’hui que le relativité existe et que la loi d’Einstein est vraie, autant on n’est jamais allé dans un trou noir et on n’y ira jamais, ou tout du moins on n’en ressortira pas pour dire comment c’était dedans. De même, on n’a aucune preuve de l’existence des trous de ver. Du coup, hop, Nolan admet que dans un trou noir, c’est comme ça. Mais ça reste cohérent. Et ça, c’est bien. J’en rajoute pas histoire de pas tout dévoiler. Après, pour le reste, c’est bien ficelé. Les personnages sont réfléchis, ils ne sont pas superflus, l’exploration spatiale et les différentes planètes visitées sont parfaitement gérées (quand j’ai vu l’énorme vague, sérieusement, j’ai ressenti quelque chose d’indescriptible mais sérieux c’était… woah.).

Après, il y a la musique. Comme pour Inception, Nolan a fait appel à Hans Zimmer, qui nous avait déjà pondu « Time » qui est une des meilleures musiques de film de tous les temps selon moi. Du coup, il lui a dit « J’ai besoin d’une musique pour un film de science-fiction, tu peux t’en occuper ? » Le mieux, c’est qu’il lui a même pas dit de quoi ça parlait. Et pourtant, vous l’aurez remarqué dans la bande-annonce, autant que dans le film, la musique n’aurait pas pu être meilleure. Et ça fait plaisir de ne pas avoir une musique qui ne fait que taper cuivrer parce que sérieux, c’est la solution de facilité, mais c’est loin d’être ce qui se fait de mieux.

Dernière chose : tout n’est pas perdu. Evidemment, le film se termine bien (je considère pas ça comme un spoil, hein). Il se termine, selon moi, par une pirouette scénaristique peut-être un peu limite (parce que ce qu’il fait serait vraiment difficile à réaliser là, comme ça, dans les prochaines dizaines d’années) mais le message est clair : il est encore temps de ne pas vivre ça. Alors que les écologistes s’affolent et que d’autres disent qu’il est déjà trop tard, peut-être serait-il temps d’écouter Nolan, et d’écouter notre raison. Parce que tout n’est pas perdu, et aussi parce que la probabilité qu’un trou de ver apparaisse comme ça, par magie, dans le coin, est tout de même relativement faible. Pensez-y, parce que la Terre telle que décrite pourrait très bien être la vraie dans cent ans.

Ah.

jeudi 22 octobre 2015 à 23:33

Y’a je dirais trois ans, j’avais tapé un peu fort sur pas mal de musique contemporaine. Ca avait pas plu à tout le monde. Fin là n’est pas la question. Récemment je me suis installé en métropole (il paraît qu’il faut dire en hexagone, c’est mieux) et j’ai eu l’occasion d’écouter la radio, de voir un peu ce que les gens écoutent sur YouTube et… il va falloir que je retape, je crois.

17 millions de vues. La première fois qu’on m’en a parlé, j’ai dit “Le chant des sirènes” ? Chouette, il parle de OrelSan. Ce fut la déception. Présentation rapide du coupable : Fréro Delavega. Il chante pas mal. Mieux que moi en tout cas. Mais il dit rien. La chanson est plate, n’a aucun contenu, les paroles ont aucun sens, la structure est vue et revue et rerevue. Y’a tellement rien à dire que je vais rien dire. Et le clip est en un format chelou on sait pas trop ce que c’est, ça ressemble à du cinéma. Sauf que le clip est tout sauf à la hauteur du cinéma.

4 millions de vues. Alors que c’est déjà sincèrement plus potable que la chanson d’avant. Mais ça reste nul. D’ailleurs les paroles sont tellement vides que même sur Genius, y’a aucune annotation. Donc il dit qu’il est perdu, et après il dit à quelqu’un (sûrement son namoureuse) de l’emmener à la plage. C’est mignon, mais au final, ça mène où ? Je vous le demande. Et puis c’est quoi ce format de vidéo ? On est trop noir pour avoir du 16:9 ?

Et il reste les traditionnels grands poètes français comme, tiens… Maître Gims, qui sort son nouvel album Mon Coeur Avait Raison, avec deux parties : une partie pilule bleue, et une partie pilule rouge. En gros, une partie de forme (pour les djeuns qui aiment le har henne bi) et une partie fond (faut le dire vite) pour les gens qui aiment le rap, le rap qui dit les choses qu’on pense tout bas. Si on devait retenir un truc, un seul, de cet album ? Sûrement cette citation :

 Quand l’chat n’est pas là, bah les souris dansent

Merci pour cette intervention, cher Maître.

Et puis, pour finir, comment ne pas parler de Louane ? Elle date pas de cet été mais là encore, tout le monde l’adore alors que, je sais pas. Je dois pas être normal, mais je trouve que, que ce soit “Jour 1” ou “Avenir”, déjà c’est très ressemblant l’un par rapport à l’autre et ça dit rien, ou presque.

Sérieusement, où va la chanson française ? Il y a deux ans j’avais lu un article qui disait, pour faire simple, que si Daft Punk (entre autres) s’ouvrait aux autres pays et notamment à l’anglophonie c’est parce que la France puait niveau musical. Je m’étais dit que c’était pas possible. En fait… si.
Attention, je dis pas que c’est mieux outre-atlantique. Vu la merde qu’on importe et qu’apparemment on écoute en boucle, c’est tout autant inquiétant là bas. D’ailleurs, même Muse, qui n’est ni français ni américain, m’a énormément déçu sur son dernier album (et croyez-moi, pour que je reconnaisse que Muse a fait un truc pas top, il faut y aller).

Mais vous n’êtes pas obligé d’écouter ça. Il reste encore certains qui valent le coup, en France ou ailleurs. Bigflo et Oli, Macklemore, Vald sur certaines chansons, et ce n’est que pour le rap. D’ailleurs, on se demanderait presque pourquoi la radio marche encore à l’heure où tout le monde possède un téléphone avec lequel il écoute ce qui lui plaît, et rien d’autre. D’ailleurs, récemment un projet de loi a vu le jour, durcissant les quotas de musique française passée à la radio. Bonne chose, mauvaise chose ? Ca ne plait pas aux radios, qui crient que “les gens ont le droit de choisir ce qu’ils écoutent”. Personnellement, je suis quasiment sûr que si on choisissait vraiment ce qu’on écoutait, un paquet de merdes ne serait pas diffusé tous les jours sur toutes les radios de France, et ce qu’elles soient de France, ou de Navarre.