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The Resistance, mélange parfait de rébellion et d’engagement

samedi 29 mars 2014 à 14:17

Aujourd’hui, pour cette première critique musicale, je vais vous parler de mon premier album préfère de Muse : The Resistance. Il est profondément ancré dans un thème général de la rébellion (d’où le nom de l’album) et les chansons sont assez variées tout en étant chacune très riche. Cependant, Muse se détache dans cet album de ses autres albums, par une technique de la guitare assez différente, mais aussi par une interprétation différente (on passe à des choses avec plus de piano, par exemple). Soyons clair, toutes les chansons de cet album sont excellentes, pas une seule ne vaut pas le coup, parce que chacune est engagée et surtout chacune roxe du poney. Mais comme je ne peux pas parler de toutes les chansons, parce qu’elles sont nombreuses et qu’on risque d’être encore ici demain, je vais donc vous parler de mes trois préférées.

1. MK Ultra

Commençons avec “MK Ultra”. Je vous balance le clip alors que d’habitude je vous mettrais plutôt une intégration Grooveshark, mais il faut dire que le clip est directement lié à la chanson…

(ou écoutez-la si vous ne voulez pas voir la vidéo, ou ne le pouvez pas ; d’ailleurs le son est meilleur en-desssous)

En fait, “MK Ultra” a été écrite et publiée en partenariat avec MTV Next, qui a diffusé le clip. Il s’agit d’une mise en garde, plus que d’une critique, à propos du trafic d’être humains dans le monde. Dans le clip réalisé en stop-motion, on suit trois asiatiques qui quittent leur famille pour aller travailler dans une grande ville dans des conditions de vie horribles, en passant de personnage en personnage en prenant des gens au hasard dans la rue, qui ont l’air d’être tout à fait normaux mais qui se révèlent en fait être des monstres envers les gens qu’ils ont forcé à travailler Dieu seul sait comment. Mais comme Matthew Bellamy est un grand conspirationniste, il préfère parler, lui, du programme “MK Ultra” des Etats Unis (pour faire simple, c’était un programme totalement illégal de la seconde partie du XXème siècle, qui avait pour but de réaliser une étude sur la manipulation mentale de gens totalement random en les droguant ou en leur faisant des choses assez sympathiques, je vous laisse chercher sur Wikipédia :3), qui rejoint lui aussi le sujet. Bien entendu comme dans tout morceau de Muse (sauf Madness bien entendu…), l’accompagnement musical est d’une qualité remarquable, c’est très rock et la guitare est bien utilisée.

2. Unnatural Selection

Pour continuer, parlons de “Unnatural Selection”. Si je devais choisir une chanson dans cet album, j’hésiterais entre celle-ci et la précédente, mais j’aime celle-là au njveau des paroles plus que l’autre, et sa musique est aussi exceptionnelle. Elle commence avec des accords plaqués à l’orgue, et Bellamy qui s’annonce comme une sorte de prohète annonçant ce qui se passera. Les premiers vers, annoncent directement le thème :

They’ll laugh as they watch us fall
The lucky don’t care at all
No chance for fate
It’s unnatural selection I want the truth

J’aime cette chanson parce que tout l’album est représenté dans ces lignes, d’abord la critique de la société pyramidale, avec les “lucky” qui regarderont tomber les moins lucky en riant, puis l’introduction du conspirationnisme avec la sélection non naturelle, l’absence de chance pour le destin, et le “I want the truth” qui ajoute encore à l’idée de Bellamy : il veut qu’on lui dise enfin qui gouverne le monde. La chanson continue avec une introduction à la guitare, puis la description de la révolution :

And I’m hungry for some unrest
I wanna push it beyond a peaceful protest
I wanna speak in a language that they will understand
Dedication to a new age
This is the age of destruction and rampage
Another chance to erase and then repeat it again

Le chanteur est clair, il ne veut pas négocier, il ne veut pas manifester dans la non-violence, s’il doit y avoir du sang, il y en aura, et c’est ce qu’il sous-entend par “I wanna speak in a language that they will understand” : s’ils ne comprennent pas la gentillesse, alors il parlera par la violence. Le couplet finit par l’introduction d’une nouvelle ère : l’ère de la destruction, pour tout recommencer. Le refrain arrive

Counter balance this commotion
We’re not droplets in the ocean Ocean

Et c’est une phrase que j’adore, le “We’re not droplets in the ocean” : quand j’ai vu la vidéo SOS Bonheur de Timothée Hochet, j’ai pensé à cette chanson. Une goutte d’eau, dans l’océan, ce n’est rien. Mais un océan de gouttes d’eau, c’est grand. Et quoi de plus puissant qu’un océan ? On pourrait parler pendant des heures de cette chanson tant elle est belle est bien faite, mais je vais faire vite et éviter le second couplet qui se comprend assez facilement : il faut aussi lutter contre la religion (qui est considérée ici comme un “mind virus”) et Bellamy se présente comme un leader, un number one, qui incite les gens à venir. La chanson se termine avec le refrain, précédé par un pont ralenti (emblématique de The Resistance, on le retrouve aussi dans I Belong To You, bien qu’il soit là bas un peu différent). Dans ce pont, le protagoniste s’adresse à une personne, qui pourrait être n’importe qui, qui est en train de se faire “reconvertir” à la paix par les puissants, les lucky : “they’ll still make you believe / they are the special ones”, puis par “Injustice is the norm / you won’t be the force / and you know that you won’t be the last” : cette personne aussi a été reconvertie, et ce n’est qu’une parmi tant d’autres.

3. Exogenesis Symphony

Partie 1 : Overture

Passons à autre chose, une chanson qu’on ne peut pas éviter lorsque l’on parle de The Resistance : “Exogenesis Symphony”. Matthew Bellamy en parle comme quelque chose de nouveau, de différent, de quelque chose qu’il aurait faire voulu sur un album précédent mais qu’il n’a pas réussi à faire, parce que cela ne correspondait pas avec le reste. Inspirée fortement du classique (Rachmaninov, Richard Strauss, Chopin) dans le style, “Exogenesis Symphony” est aussi influencée par… Pink Floyd. Ce qui est bien là-dedans, c’est qu’on a un vrai travail musical et la chanson est jouée par un vrai orchestre symphonique, tout en gardant le style rock de Muse. La symphonie est divisée en trois parties, qui font au total près de quinze minutes à elles trois. On quitte ici le thème de la révolution pour se diriger vers un sujet bien actuel : l’environnement.

Aping my soul
You stole my overture
Trapped in god’s program
Oh I can’t escape
Who are we ?
Where are we ?
When are we ?
Why are we ?
Who are we ?
Where are we ?
Why, why, why ?
I can’t forgive you
And I can’t forget
Who are we ?
Where are we ?
When are we ?
Why are we in here ?

Dans la partie I, appelée Overture, on entend un homme s’adresser au public. On ne sait pas qui il est, on se dit donc que c’est quelqu’un de tout à fait normal. Dans cette première partie, il accuse violemment ses ancêtres et les industriels d’avoir volé son overture, son avenir en quelque sorte. S’ensuit des questions existentielles sur l’humain : “qui sommes-nous ?”, “pourquoi sommes-nous ?”, “où sommes-nous ?”. D’ailleurs j’avais jamais compris qu’il y avait des paroles tant la voix de Bellamy est… spéciale dans cette partie. Difficile de dire plus sur cette partie, je ne vais pas vous parler de la musique, elle parle d’elle même : elle est magnifique et donne vraiment un aspect plus de symphonie que de morceau rock classique. Et c’est bien.

Partie 2 : Cross-Pollination

Rise above the crowds
And wade through toxic clouds
Breach the outer sphere
The edge of all our fears
Rest with you
We are counting on you
It’s up to you
Spread, our codes to the stars
You must rescue us all
Spread our codes to the stars
You must rescue us all
Tell us, tell us your final wish ?
Now we know you can never return
Tell us, tell us your final wish ?
We will tell it to the world

La deuxième partie, Cross Polination, se place dans le point de vue d’un autre personnage. En effet, la Terre, trop poluée, doit être abandonnée. La “polination croisée” comme elle est appelée, est le fait de pouvoir perpétuer l’être humain ailleurs que sur Terre. C’est donc pour ça que quelques hommes et femmes ont été choisis pour partir, pour errer à jamais dans l’espace jusqu’à trouver un endroit où habiter, où recommencer. On assiste donc au décollage de ce qui les emmenera loin dans l’espace, et aux derniers mots de ceux restant sur Terre, dans un dernier discours solennel : “The edge of all our fears / rest with you / we are counting on you / it’s up to you”, autrement dit, “on compte sur vous pour trouver un endroit pour pas qu’on s’éteigne.” Le second couplet se compose d’abord d’une partie qu’on pourrait qualifier de description d’objectif : “Spread our codes to the stars / you must rescue us all”, ces privilégiés, sélectionnés pour survivre et trouver ailleurs, doivent retranscrire la civilisation humaine ailleurs dans l’espace (d’où les codes), et ainsi sauver la race humaine, donc indirectement tous les sauver. Puis, on leur explique qu’ils ne pourront jamais revenir (“Now we now, you could never return”), et on leur demande donc leurs derniers voeux, qui seront transmis au monde entier.

Partie 3 : Redemption

Let’s start over again
Why can’t we start it over again
Just let us start it over again
And we’ll be good
This time we’ll get it, we’ll get it right
It’s our last chance to forgive ourselves

La dernière partie, nommée “Redemption”, se place dans la vision d’un astronaute parti trouver une autre planète. C’est une sorte de prière : l’homme s’adresse à un Dieu, à la Nature, lui même ne sait pas vraiment à qui. Il déclare “Let’s start over again”, “Just let us start over again”. L’intérêt de cette dernière partie est qu’elle appelle un effet de cycle dans la chanson : “And we’ll be good”, “This time we’ll get it, get it right”. Cette fois-ci, la race humaine saura éviter les erreurs qu’elle a pu faire dans le passé, cette fois ils ont compris, sachant que si ce voeux est exaucé, rien ne changera, il se repassera la même chose : le début, puis l’industrialisation excessive, l’excès de pollution, la fin, et de nouveau cette prière. La dernière phrase de la chanson “It’s our last chance to forgive us”, est un appel à ses congénaires. Mais il y a ici un double-sens : plus qu’un appel aux personnages de la chanson, c’est un appel à tout son public que Matthew émet : dans la symphonie, il est trop tard, on ne peut plus rien faire pour la race humaine (il est évident que les gens envoyés dans l’espace représentent un espoir plus que faible). En appelant son public à l’écologie, Bellamy montre qu’il n’est pas trop tard, qu’il est encore temps de nous pardonner nos erreurs que nous avons pu commettre dans le passé, mais que l’on est au bord de la fin, et que c’est notre dernière chance de faire basculer la tendance. Pour conclure sur cette chanson en trois parties, je dirais que c’est sans hésiter l’un de mes morceaux préférés (et pas seulement de Muse), pour son engagement, mais aussi parce que la musique qui l’accompagne est à la fois variée et d’une qualité implacable, puisque l’on entend  tout un orchestre symphonique capable de jouer un morceau rock, et la voix de Bellamy bien placée, comme flottant sur la musique.

Pour finir et conclure sur cet album, je dirais sans hésiter que c’est mon préféré de Muse (suivi de près par Black Holes & Revelations) : les paroles sont magnifiques, le tout est engagé et les deux chansons d’amour dont je n’ai pas parlé sont également excellentes. Il n’y a pas un seul défaut sur cet album, et c’est ce que je trouve parfait en lui. Si vous voulez l’écouter, vous pouvez vous rendre ci-dessous

[Review LEGO] TIE Fighter (9492)

dimanche 23 février 2014 à 08:26

Oui, alors, avant toute chose, ne vous dites pas que je fais un article random parce que j’en ai pas écrit depuis des semaines. Non, en fait, j’ai acheté (et gagné aussi) pas mal de LEGO récemment et je me suis dit que ça pouvait être un contenu intéressant pour le blog. Vous allez donc avoir une série de reviews dans les semaines à venir de différents sets Star Wars que j’ai reçus par la Poste.

Et aujourd’hui nous parlons du… TIE Fighter (mouais, enfin c’est écrit dans le titre donc le sujet était déjà un peu spoilé, mais bon…) que j’ai reçu il y a une semaine environ et que je n’ai monté que hier. Pour commencer, parlons des infos de base :

Référence : 9492
Nom : TIE Fighter
Année de sortie : 2012
Nombre de pièces : 413
Nombre de minifigs : 4
Prix : environ 40-50€ à sa sortie

Quand j’ai reçu ce TIE Fighter, j’étais assez content. Je veux dire, c’est un vaisseau assez emblématique (bien que très peu aérodynamique, mais bon on s’en fout puisqu’il n’y a pas d’air dans l’espace) de la trilogie originale que LEGO avait déjà tenté de réaliser il y a quelques années et ça avait donné ça :

Ancien TIE Fighter

Ouais, comparé au nouveau c’est pas super super. D’ailleurs je me suis toujours demandé pourquoi LEGO avait une obsession pour le bleu dans ses sets TIE alors que partout dans le film on ne voit que du gris et du noir. En fait, la réponse est simple, c’est qu’ils sont bleus dans l’épisode V et qu’apparemment il n’avaient que celui là le jour où ils ont fait ces sets. Pour en revenir à l’ancien TIE Fighter, faut quand même avouer qu’il était petit (niveau rapport à la figurine, c’était bien plus loin du film que le nouveau) et aussi le mettre sur ce genre de poteau… ça fait bizarre quand on sait qu’il est censé être envoyé sur des rails (en théorie, après j’ai jamais vu ça que ce soit sur une maquette ou dans un jeu). Passons à celui que j’ai reçu.

D’abord, avant tout, qu’est ce qu’un TIE Fighter ? Bah un TIE Fighter, si vous voulez faire simple, c’est le vaisseau fait en masse par l’Empire pour se battre dans l’espace près des bases (donc pas sur de grandes distances). Si on s’en rapporte à ce que dit Wikipédia, on apprend qu’il n’a ni boucliers, ni hyperespace et que donc c’est pas un très bon vaisseau. Mais comme on a des millions de clones et des millions de crédit, qu’est ce que ça peut nous faire d’en perdre deux cent ? Rien. Alors on fait des vaisseaux pas trop résistants à bas coûts où on envoie les clones se faire massacrer. On notera aussi qu’un TIE Fighter, ça n’a pas de droïde astromech et donc que ça se répare pas en vol. Autre chose importante : ces “ailes” ne sont pas là pour décorer, il s’agit en fait de panneaux solaires destinés à alimenter le double moteur à ions de l’appareil (d’où le nom TIE : Twin Ion Engine). Dernier petit point, j’en viens même à me demander s’ils sont faits pour rentrer à la base : décoller avec des rails, d’accord ; aterrir en se posant dessus c’est déjà sensiblement plus difficile. Le TIE Fighter est donc LE vaisseau lambda de l’Empire pour les batailles spaciales.

TIE Fighter

Passons à la version LEGO. Et commençons avec ce que l’on monte toujours en premier dans un set LEGO : les minifigs. Elles sont au nombre de quatre et là j’avoue que je suis déjà comblé : non seulement on a un pilote   de belle qualité (nouveau casque super bien fait) avec une tête imprimée en dessous (oui, parce qu’avant les clones avant une tête noire) mais en plus on a un droïde Astromech noir qui rend super bien (mais qui va pas dans le vaisseau, comme je l’ai dit plus haut), un officier impérial de l’Etoile Noire et un soldat de l’Etoile Noire avec un blaster (z’ont pas été très généreux là-dessus) du genre de ceux qui allument le laser à détruire les planètes. Selon moi, le bundle de minifigs est super pour un set à ce prix et il vaut le coup déjà rien que pour ça.

Et en ce qui concerne le vaisseau en lui-même ? Encore une fois, c’est parfait. Bien que pas tellement plus grand que la première édition (pour la taille des ailes), on a cette impression de vaisseau imposant et d’ailes très réussies (surtout comparées à celles de la première édition). On oublie le bleu, avant tout, pour passer à un gris très classe et on oublie aussi les “grilles” pour passer à des sortes de tiges pour faire les rayons. Le tour de l’aile est franchement super bien réalisé (ça évite l’aspect “brut de plaque” qu’on avait sur l’ancien) qui contraste avec le noir et le centre de celle-ci est aussi très bon puisqu’on reçoit une véritable piècesérigraphiée (méthode oubliée chez LEGO pourtant, apparemment) avec des paires de jumelles pour mettre à côté. Ouais, pourquoi pas. Le seul défaut des ailes est qu’elles sont un peu fines (enfin c’est l’impression qu’elles donnent) et que donc appuyer sur certaines pièces les fait s’enfoncer vers l’intérieur. De plus, le raccordement avec le poste de pilotage (comme sur les anciens TIE) est fait avec des pièces Technic encastrées dans des pièces classiques, ce qui donne du jeu et donc, si on met sa main sur le cockpit lorsque le vaisseau est posé, et qu’on la fait bouger de droite à gauche, on voit que le vaisseau vacille un peu. Quelques photos des ailes :

Aile

Aile 2

Aile 3Passons au cockpit. Première chose que l’on remarque pendant le montage c’est qu’il a sensiblement grossi par rapport aux anciennes versions. En effet, sur mon Intercepteur TIE, la pièce à l’arrière du cockpit est une pièce ronde (genre parabole) de diamètre quatre tenons (pour les non-initiés, un tenon est le nom qu’on donne à un petit picot sur les pièces de LEGO qui sert à les fixer les unes aux autres), alors que sur celui-ci il s’agit d’une parabole de six tenons sur laquelle vient se poser une de quatre puis une de deux. Le cockpit est spacieux, rien à dire là dessus, et le clone rentre sans peine. A droite et à gauche du cockpit, sur ce qui sert à tenir les ailes, on observe un véritable changement : on passe d’une structure en “pièce de toit” sur brique sur “pièce de toit inversée” à une structure bien plus complexe et jolie, avec des renflements sur l’avant qui rendent bien en dark gray et en light gray. Une vraie réussite. Autre point que l’on appréciera : le cockpit s’ouvre en deux parties. La liaison pivot crantée s’effectue à l’arrière pour lever le “toit” puis en une deuxième fois pour lever l’avant, qui n’est plus la même pièce que sur les anciens modèles mais bien une nouvelle pièce ronde sérigraphiée, un peu moins réussie selon moi car trop sphérique.

Cockpit

La liaison entre le centre et les ailes est bien meilleure qu’avant, même s’il y a encore un peu de jeu, et je pense que niveau solidité ça tiendra bien en jeu. Le montage est un peu répétitif (très, même, à cause des deux ailes exactement identiques) mais au final assez intéressant, sans être trop long (je pense que j’ai mis une heure grand maximum).

Liaison Aile

Pour ce qui est de la jouabilité à mon avis, c’est parfait. Je ne vais pas énormément jouer avec mais le set semble très solide et la prise en main par le cockpit est vraiment très agréable, on peut faire des figures facilement. Et je crois qu’on a fait le tour du proprié… Ah, si. Il faut que je vous parle de quelque chose. Il y a quelques années, LEGO a inventé un truc qu’il y a depuis sur tous ses modèles Star Wars (ou presque, en tout cas sur tous les vaisseaux) : les flick-missiles. J’aimerais des explications. Les flick-missiles, en fait, c’est des petites pièces (constitués d’une pièce translucide et d’une pièce technique) qui se mettent dans des trous techniques et qu’on est censé éjecter avec le doigt mais… soit ça part pas, soit ça part à deux centimètres, soit dans le cas où tout se passe bien il est impossible de viser quoi que ce soit. Et ne me dites pas qu’on est censé les guider nous même puisque dans la notice il y a ce petit logo que j’aime tant :

Logo Flick

En fait, le pire c’est qu’à part ça, le vaisseau n’a aucun canon. Normalement les lasers sont situés sous la cabine mais à la place il y a les missiles dont on aurait pu se passer.

Flick

Bref, même si on finit sur un point négatif, je pense que ce set, vu son prix, est un indispensable dans un collection LEGO puisqu’il est grand, emblématique, fourni avec pas mal de minifigs et avec un color-scheme bien conçu puisqu’il reprend celui du film. Passons aux notes :

Critère Note Remarques
 Pièces 7/10 Pas mal de plaques et de pièces intéressantes et nouvelles (cockpit, sérigraphie des ailes)
 Construction 8/10 Construction pas trop longue mais un peu répétitive
 Jouabilité 10/10 Parfait pour les figures, structure solide, plein de minifigs
 Minifigs 9/10 Un nouveau pilote, un chouette soldat et un officier sympa, avec un droïde en tête “pot de fleurs”, rien à dire c’est super
 Général 9/10 Un set grand dans la lignée des Star Wars récents, un prix modéré, des minifigs sympa, une jouabilité à toute épreuve et surtout un vaisseau super connu. LEGO a fait du bon boulot

[Review LEGO] TIE Fighter (9492)

dimanche 23 février 2014 à 08:26

Oui, alors, avant toute chose, ne vous dites pas que je fais un article random parce que j’en ai pas écrit depuis des semaines. Non, en fait, j’ai acheté (et gagné aussi) pas mal de LEGO récemment et je me suis dit que ça pouvait être un contenu intéressant pour le blog. Vous allez donc avoir une série de reviews dans les semaines à venir de différents sets Star Wars que j’ai reçus par la Poste.

Et aujourd’hui nous parlons du… TIE Fighter (mouais, enfin c’est écrit dans le titre donc le sujet était déjà un peu spoilé, mais bon…) que j’ai reçu il y a une semaine environ et que je n’ai monté que hier. Pour commencer, parlons des infos de base :

Référence : 9492
Nom : TIE Fighter
Année de sortie : 2012
Nombre de pièces : 413
Nombre de minifigs : 4
Prix : environ 40-50€ à sa sortie

Quand j’ai reçu ce TIE Fighter, j’étais assez content. Je veux dire, c’est un vaisseau assez emblématique (bien que très peu aérodynamique, mais bon on s’en fout puisqu’il n’y a pas d’air dans l’espace) de la trilogie originale que LEGO avait déjà tenté de réaliser il y a quelques années et ça avait donné ça :

Ancien TIE Fighter

Ouais, comparé au nouveau c’est pas super super. D’ailleurs je me suis toujours demandé pourquoi LEGO avait une obsession pour le bleu dans ses sets TIE alors que partout dans le film on ne voit que du gris et du noir. En fait, la réponse est simple, c’est qu’ils sont bleus dans l’épisode V et qu’apparemment il n’avaient que celui là le jour où ils ont fait ces sets. Pour en revenir à l’ancien TIE Fighter, faut quand même avouer qu’il était petit (niveau rapport à la figurine, c’était bien plus loin du film que le nouveau) et aussi le mettre sur ce genre de poteau… ça fait bizarre quand on sait qu’il est censé être envoyé sur des rails (en théorie, après j’ai jamais vu ça que ce soit sur une maquette ou dans un jeu). Passons à celui que j’ai reçu.

D’abord, avant tout, qu’est ce qu’un TIE Fighter ? Bah un TIE Fighter, si vous voulez faire simple, c’est le vaisseau fait en masse par l’Empire pour se battre dans l’espace près des bases (donc pas sur de grandes distances). Si on s’en rapporte à ce que dit Wikipédia, on apprend qu’il n’a ni boucliers, ni hyperespace et que donc c’est pas un très bon vaisseau. Mais comme on a des millions de clones et des millions de crédit, qu’est ce que ça peut nous faire d’en perdre deux cent ? Rien. Alors on fait des vaisseaux pas trop résistants à bas coûts où on envoie les clones se faire massacrer. On notera aussi qu’un TIE Fighter, ça n’a pas de droïde astromech et donc que ça se répare pas en vol. Autre chose importante : ces “ailes” ne sont pas là pour décorer, il s’agit en fait de panneaux solaires destinés à alimenter le double moteur à ions de l’appareil (d’où le nom TIE : Twin Ion Engine). Dernier petit point, j’en viens même à me demander s’ils sont faits pour rentrer à la base : décoller avec des rails, d’accord ; aterrir en se posant dessus c’est déjà sensiblement plus difficile. Le TIE Fighter est donc LE vaisseau lambda de l’Empire pour les batailles spaciales.

TIE Fighter

Passons à la version LEGO. Et commençons avec ce que l’on monte toujours en premier dans un set LEGO : les minifigs. Elles sont au nombre de quatre et là j’avoue que je suis déjà comblé : non seulement on a un pilote   de belle qualité (nouveau casque super bien fait) avec une tête imprimée en dessous (oui, parce qu’avant les clones avant une tête noire) mais en plus on a un droïde Astromech noir qui rend super bien (mais qui va pas dans le vaisseau, comme je l’ai dit plus haut), un officier impérial de l’Etoile Noire et un soldat de l’Etoile Noire avec un blaster (z’ont pas été très généreux là-dessus) du genre de ceux qui allument le laser à détruire les planètes. Selon moi, le bundle de minifigs est super pour un set à ce prix et il vaut le coup déjà rien que pour ça.

Et en ce qui concerne le vaisseau en lui-même ? Encore une fois, c’est parfait. Bien que pas tellement plus grand que la première édition (pour la taille des ailes), on a cette impression de vaisseau imposant et d’ailes très réussies (surtout comparées à celles de la première édition). On oublie le bleu, avant tout, pour passer à un gris très classe et on oublie aussi les “grilles” pour passer à des sortes de tiges pour faire les rayons. Le tour de l’aile est franchement super bien réalisé (ça évite l’aspect “brut de plaque” qu’on avait sur l’ancien) qui contraste avec le noir et le centre de celle-ci est aussi très bon puisqu’on reçoit une véritable piècesérigraphiée (méthode oubliée chez LEGO pourtant, apparemment) avec des paires de jumelles pour mettre à côté. Ouais, pourquoi pas. Le seul défaut des ailes est qu’elles sont un peu fines (enfin c’est l’impression qu’elles donnent) et que donc appuyer sur certaines pièces les fait s’enfoncer vers l’intérieur. De plus, le raccordement avec le poste de pilotage (comme sur les anciens TIE) est fait avec des pièces Technic encastrées dans des pièces classiques, ce qui donne du jeu et donc, si on met sa main sur le cockpit lorsque le vaisseau est posé, et qu’on la fait bouger de droite à gauche, on voit que le vaisseau vacille un peu. Quelques photos des ailes :

Aile

Aile 2

Aile 3Passons au cockpit. Première chose que l’on remarque pendant le montage c’est qu’il a sensiblement grossi par rapport aux anciennes versions. En effet, sur mon Intercepteur TIE, la pièce à l’arrière du cockpit est une pièce ronde (genre parabole) de diamètre quatre tenons (pour les non-initiés, un tenon est le nom qu’on donne à un petit picot sur les pièces de LEGO qui sert à les fixer les unes aux autres), alors que sur celui-ci il s’agit d’une parabole de six tenons sur laquelle vient se poser une de quatre puis une de deux. Le cockpit est spacieux, rien à dire là dessus, et le clone rentre sans peine. A droite et à gauche du cockpit, sur ce qui sert à tenir les ailes, on observe un véritable changement : on passe d’une structure en “pièce de toit” sur brique sur “pièce de toit inversée” à une structure bien plus complexe et jolie, avec des renflements sur l’avant qui rendent bien en dark gray et en light gray. Une vraie réussite. Autre point que l’on appréciera : le cockpit s’ouvre en deux parties. La liaison pivot crantée s’effectue à l’arrière pour lever le “toit” puis en une deuxième fois pour lever l’avant, qui n’est plus la même pièce que sur les anciens modèles mais bien une nouvelle pièce ronde sérigraphiée, un peu moins réussie selon moi car trop sphérique.

Cockpit

La liaison entre le centre et les ailes est bien meilleure qu’avant, même s’il y a encore un peu de jeu, et je pense que niveau solidité ça tiendra bien en jeu. Le montage est un peu répétitif (très, même, à cause des deux ailes exactement identiques) mais au final assez intéressant, sans être trop long (je pense que j’ai mis une heure grand maximum).

Liaison Aile

Pour ce qui est de la jouabilité à mon avis, c’est parfait. Je ne vais pas énormément jouer avec mais le set semble très solide et la prise en main par le cockpit est vraiment très agréable, on peut faire des figures facilement. Et je crois qu’on a fait le tour du proprié… Ah, si. Il faut que je vous parle de quelque chose. Il y a quelques années, LEGO a inventé un truc qu’il y a depuis sur tous ses modèles Star Wars (ou presque, en tout cas sur tous les vaisseaux) : les flick-missiles. J’aimerais des explications. Les flick-missiles, en fait, c’est des petites pièces (constitués d’une pièce translucide et d’une pièce technique) qui se mettent dans des trous techniques et qu’on est censé éjecter avec le doigt mais… soit ça part pas, soit ça part à deux centimètres, soit dans le cas où tout se passe bien il est impossible de viser quoi que ce soit. Et ne me dites pas qu’on est censé les guider nous même puisque dans la notice il y a ce petit logo que j’aime tant :

Logo Flick

En fait, le pire c’est qu’à part ça, le vaisseau n’a aucun canon. Normalement les lasers sont situés sous la cabine mais à la place il y a les missiles dont on aurait pu se passer.

Flick

Bref, même si on finit sur un point négatif, je pense que ce set, vu son prix, est un indispensable dans un collection LEGO puisqu’il est grand, emblématique, fourni avec pas mal de minifigs et avec un color-scheme bien conçu puisqu’il reprend celui du film. Passons aux notes :

Critère Note Remarques
 Pièces 7/10 Pas mal de plaques et de pièces intéressantes et nouvelles (cockpit, sérigraphie des ailes)
 Construction 8/10 Construction pas trop longue mais un peu répétitive
 Jouabilité 10/10 Parfait pour les figures, structure solide, plein de minifigs
 Minifigs 9/10 Un nouveau pilote, un chouette soldat et un officier sympa, avec un droïde en tête “pot de fleurs”, rien à dire c’est super
 Général 9/10 Un set grand dans la lignée des Star Wars récents, un prix modéré, des minifigs sympa, une jouabilité à toute épreuve et surtout un vaisseau super connu. LEGO a fait du bon boulot

Quitte à faire du cloud, faites le bien.

dimanche 19 janvier 2014 à 07:44

Ci-dessus, vous pouvez voir l’Eyjafjallajökull (ne cherchez pas à le prononcer), le plus grand fournisseur de service Cloud au monde.

Si il y a bien un phénomène qui s’est sans cesse développé ces dernières années sur Internet c’est le cloud. “Révolution” d’Apple alors que ça existait déjà, c’est bien la pomme qui en a lancé le vrai départ (non je suis pas content parce que c’est pas cool pour les gens qui en faisaient avant). Toujours est-il que, de jour en jour, de plus en plus de services vous proposent de vous inscrire pour bénéficier d’un service cloud (quasiment toujours gratuit, sinon personne ou presque ne s’inscrirait) qui sera plus ou moins utile en fonction du type d’application ou de logiciel. Mais pourtant le cloud n’est pas un modèle qui est né de la dernière pluie : la simple technologie IMAP est déjà une sorte de cloud basique : les mails restent sur le serveur et sont synchronisés sur tous les appareils connectés entre eux (et bien sûr on a, avec, le calendrier et tout le tralala). Mais si c’est très utile et pratique dans ce cas précis, ça ne l’est pas toujours. Prenons un exemple qui m’est cher : la liste de tâches (qui était née bien avant iCloud, Doit.im) synchronisée sur tous vos appareils : iPod, téléphone Android, ordinateur Windows, tablette whatever. Le service était vraiment bon (mais comme je fais plus de liste de tâches je l’ai abandonné). Dans ce cas là, le cloud était utile, une véritable innovation : généralement les listes de ce genre sont là pour vous permettre de vous souvenir de choses que vous ne pouvez faire dans l’immédiat (par exemple lancer un logiciel sur votre ordinateur, mais vous y pensez en pleine récréation) et qui donc sera directement affichée une fois que vous serez chez vous. Super. Le truc c’est qu’il y a aussi des exemples de cloud totalement raté, celui auquel je penserais en premier lieu serait de WinZIP. Bien qu’ils soient des pionniers et qu’ils aient capté le filon très tôt après Apple me semble t-il, le service cloud était un raté total. Sans parler de Facebook, stocker des trucs dans le cloud ça se faisait gratuitement, sauf que tu pouvais mettre autre chose que des archives et sans doute dans des proportions bien plus grandes qu’avec WinZIP. Tout ça pour être à la mode, n’est ce pas ridicule ? Embrayons sur ce qui me plaît – et surtout ce qui ne me plaît pas dans le cloud –

Je me souviens d’un temps, si on remonte quelques années en arrière, où j’utilisais Windows Live Messenger, qui est aujourd’hui officiellement décédé (et c’est triste, parce que j’ai encore les archives des historiques des conversations et ces moments kikoolols me rappellent bien des souvenirs). Mais il n’y avait pas que Messenger et Hotmail dans la boîte magique intitulée Windows Live de Microsoft. Il y avait Mesh. Rien que sur le nom ça sonne faux. Et pourtant c’était iCloud (sauf que là on pouvait faire des sous-dossiers, chose qui n’est – inutile de le préciser ça va de soi, ça ne sert à rien après tout les dossiers il suffit de mettre les tags – pas possible avec iCloud), la même chose. Synchroniser des fichiers sur ses appareils et avoir en même temps une sauvegarde. Depuis ça a changé, Messenger est devenu Skype, Hotmail, Outlook et Mesh, SkyDrive. Et j’utilise vraiment SkyDrive. C’est un service que j’aime vraiment beaucoup. Je suis absolument maniaque (et je n’en ai pas honte) et c’est pour ça que je tiens à avoir des sauvegardes de tout (on ne sait jamais, ça peut toujours servir un jour ou l’autre). Mais voyez-vous, pour moi qui ai de minuscules fichiers par dizaines (genre des images trouvées sur Internet que j’aime bien) ou des cours modifiés tous les jours ou presque, faire des sauvegardes tout le temps n’est pas pratique, et c’est là que SkyDrive est super. Vos fichiers son t synchronisés, vous ne fatiguez pas votre disque dur externe et les sauvegardes sont faites immédiatement. C’est maaagique. En plus, petit bonus, on peut modifier ses fichiers Office et les fichiers de base (genre fichiers texte) directement depuis SkyDrive.com avec des WebApps super bien faites pour peu d’avoir un navigateur moderne. Et c’est sans parler de l’intégration totale à Windows Phone qui possède une application Office super bien faite elle aussi qui permet d’accéder très rapidement aux documents sur SkyDrive. C’est ce qu’on appelle un bon cloud, puisque les fichiers sont accessibles de partout, facilement et que ça fait sauvegarde facile. Notez que cette sauvegarde a aussi l’avantage de ne pas être perdue si jamais vous vous faites malencontreusement cambrioler.

Malheureusement, il n’y a pas que des avantages, et certains de ces avantages peuvent même se transformer en défauts. Tout d’abord, défaut évident, vous n’êtes plus propriétaire direct de vos fichiers et n’en avez plus vraiment le contrôle. C’est vrai que j’ai tendance à diaboliser un peu l’industrie de l’informatique (c’est à cause d’Aperture Science, désolé) mais dans l’absolu, puisque le Web est synchronisé avec votre ordinateur et vice-versa, ils peuvent supprimer un de vos fichiers sans que vous vous en rendiez compte immédiatement, ils peuvent les modifier et puis même les utiliser contre vous à l’occasion. Autant vous dire que vous feriez mieux de pas mettre des documents top secrets sur iCloud ou Dropbox, et il est possible que les fichiers que vous supprimez ne le soient pas vraiment, impossible de le savoir.

En fait, ce que j’ignorais jusqu’à il y a peu, c’est que certaines applications (notamment sur Mac OS X et iOS) permettent de synchroniser vos paramètres dans le cloud. Vous me direz, Windows 8 fait exactement la même chose, et vous permet de stocker vos paramètres dans le cloud (par contre je me demande un peu pourquoi puisqu’ils ne s’appliquent pas aux autres périphériques et que si c’est dans le cas où vous faites souvent des réinitialisations c’est inquiétant), mais pas les mêmes. Il y a quelques temps, alors que nous suivions un passionnant cours de numération, Trevör s’est exclamé avec surprise “tiens il a synchronisé les paramètres de Pages” (oui vous savez, Pages, le concurrent estropié de Word). Et j’aime pas Apple, mais là ils ont compris quelque chose de fondamental. Pour faire simple, Trevör a Pages sur son iPad et sur son MacBook (donc déjà deux logiciels différents). Il a créé des sortes de filtres sur un des deux périphériques (par exemple un \\omega qui se transformera lorsqu’il le tapera en signe omega), et automatiquement c’est parti sur l’autre. Et là, je dis bravo. Vous avez compris quelque chose. C’est ça qu’il faut avant tout synchroniser. Dans le même genre il faudrait les dictionnaires personnalisés (d’Office bien entendu, et de Windows Phone aussi, de Chrome et des autres navigateurs…). Qu’est ce qui est le plus chiant à restaurer ou à récupérer lorsqu’on change d’appareil ? Elle est là la question. Récupérer ses favoris, c’est facile. Récupérer ses documents encore plus. Mais récupérer ses paramètres non, ça peut même être très long. Mais attention, je ne dis pas que la synchronisation des navigateurs n’est pas une bonne idée : sur ma tablette j’ai le navigateur d’Android qui a toutes les données de mon Chrome d’ordinateur, c’est super – par contre Internet Explorer mobile n’a pas les favoris d’Internet Explorer classique, fonctionnalité que j’aurais bien aimé ne serait-ce que pour ne pas à tout récupérer à chaque réinitialisation du téléphone, à cause du bug de la partie autres du stockage du téléphone mais c’est une autre histoire, ça.

Mais parlons d’un autre contexte. J’ai dit ce que j’avais à dire sur la première partie puisque le reste n’est pas forcément très pertinent ni très intéressant. Parlons du jeu vidéo. Quel est le rapport ? Bonne question, et pourtant si vous avez SteamOrigin ou Uplay (lui vous l’avez téléchargé par obligation je pense #troll), vous savez de quoi je veux parler. Lorsque j’installai, il y a quelques mois de cela, Dead Space 3 qu’on m’avait offert pour mes quinze ans (oui je sais j’ai pas l’âge, ça a l’air d’être mon problème ?), je fus certes très surpris par le fait qu’il fallait télécharger les fichiers alors qu’on avait un DVD (ça m’a *un peu* énervé), je le fus encore plus lorsqu’Origin m’indiqua, après ma première session de jeu, qu’il synchronisait les sauvegardes avec le cloud. En voilà une idée. Une idée de génie. Pour peu que vous teniez à vos sauvegardes il est fort possible que vous avez déjà eu à les sauvegarder vous même, à aller chercher dans des dossiers aux noms barbares et à les copier dans un autre dossier, et ce à chaque fois que vous jouiez. Steam Cloud résout ce problème. Plus besoin de faire quoi que ce soit, Steam vous sauvegarde automatiquement tout, de votre sauvegarde à vos paramètres, et les réinstalle en même temps que le jeu (ça je l’ai découvert avec Mars War Logs reçu le même jour). Et c’est agréable de savoir que vos sauvegardes sont en sécurité, et que même à l’autre bout du monde, si vous vous connectez sur Steam, vous pourrez continuer votre partie et la reprendre chez vous de là où vous vous étiez arrêté à l’autre bout du monde une fois rentré, sans aucun interruption ou histoire à recommencer. C’est du génie, et vous avez deux gigaoctets, autant dire qu’à coup de sauvegardes de trois kilooctets vous allez pouvoir acheter du jeu. C’est toutefois dommage que tous les jeux ne proposent pas cette fonction (et notamment ceux qui sont sur Steam juste pour y être, Crysis 2 sans vouloir citer de nom qui n’a ni succès, ni Steam Cloud, ni Steam Community… rien, juste le jeu, ça plaira aux puristes mais pas à moi). Le problème c’est qu’il y a aussi un aspect négatif du cloud pour les jeux-vidéo : le cloud obligatoire. Ca peut pas être mauvais un SimCity, c’est toujours cool les SimCity, ils vont pas se planter sur un SimCity comme le dit USUL. Et pourtant, nombre de joueurs ont été déçus par l’aspect online-only du jeu. En gros vous ne jouerez pas tout seul, puisqu’un des aspects importants du jeu est le fait que vous pouvez trader avec d’autres joueurs (comme en vrai, vous devrez négocier avec quelqu’un d’autre pour l’import/export). Mais tout le monde était déçu.

Vous l’aurez compris, le cloud ça peut sembler facile mais ça l’est pas forcément. Et pourtant. C’est tellement simple de faire un service efficace (dixit quelqu’un qui en a déjà fait deux qui fonctionnent :p), le tout c’est de savoir rester dans la simplicité. Je vois pas ce qu’il y a de compliqué en ça, je vois pas ce qui empêche Microsoft, par exemple, de synchroniser les paramètres de Word, ou Apple (mais aussi Microsoft encore) de synchroniser les sauvegardes de jeux mobiles (à ma connaissance, Halfbrick le fait au moins pour Jetpack Joyride avec iCloud, mais ça fait un jeu sur des centaines)… Le problème c’est que comme d’habitude c’est l’utilisateur final qui souffre de la flemme ou de la négligence des grandes entreprises. Un exemple ? Vous allez rire mais on peut pas faire de dossier dans iCloud. Si si je vous promets. Loule.

Faire de votre Raspberry Pi un point d’accès WiFi, oui c’est faisable.

mercredi 4 décembre 2013 à 08:48

Lorsque j’ai acheté mon Raspberry Pi, j’avais plusieurs projets pour lui, le premier étant d’en faire un hotspot WiFi puisque ma box n’émet pas assez fort pour aller jusque dans ma chambre et que bien que je possède de l’Ethernet jusqu’à mon ordinateur (avec un magnifique fil qui passe sous le toit ^^), mon iPod, mon téléphone et ma tablette ne possèdent pas de port Ethernet (You don’t say ?!). J’ai donc cherché sur plusieurs sites des tutoriels pour faire un point d’accès, mais aucun n’a fonctionné entièrement, pas même celui d’Adafruit, qui m’avait vendu le dongle WiFi et qui me promettait que le tutoriel fonctionnait pour tous ses produits… Peut être un problème de configuration relatif à la version des logiciels utilisés, aucune idée, mais le fait est que j’ai finalement réussi à faire ce que je souhaits initialement. Le truc c’est que ça m’a pris une semaine avec en plus un certain nombre de réinstallations de Raspbian. Alors… on y va ?

Nettoyage du système et prérequis

Note importante : dans ce tutoriel, j’utilise un plug-in WordPress pour colorer le code, cependant celui-ci présente un bug avec les esperluettes (ou “et commerciaux”). A chaque fois que vous verrez écrit

&

transformez ça en &.

Cette étape n’est utile que pour les gens qui auraient déjà essayé de configurer un hotspot WiFi sur leur Raspberry Pi. Si possible (genre si vous n’avez pas des tas de données sur votre Pi), vous pouvez aussi le faire, ça fait toujours du bien de partir d’un système propre. Comme précisé dans la phrase en italique, si vous le pouvez, réinstaller Raspbian. Ca ne prend pas beaucoup de temps et ça vous permettra de commencer la configuration d’un système entièrement propre. Comme les logiciels utilisés ont tendance à être pointilleux sur la configuration, mieux vaut prévenir que guérir.

Vous aurez besoin de :

Quelques conseils :

N’utilisez pas directement votre Raspberry Pi pour modifier les fichiers et entrer les commandes (cela permet d’éviter un certain nombre d’erreurs, de pertes de temps et de fautes de frappe). Si mon raisonnement est juste, votre Pi est relié à Internet et aussi à votre réseau local, téléchargez donc PuTTY si vous ne l’avez pas encore. Une fois téléchargé, lancez-le et configurez le de cette manière :
– Entrez pi@<ip> dans Host Name (or IP address), vous pouvez obtenir votre IP en utilisant ifconfig directement dans la console du Raspberry.
– Entrez un nom sous Saved Sessions, puis cliquez sur Save. Une fois que l’entrée a été ajoutée à la liste, vous pouvez directement double-cliquer dessus.
PuTTY Config

Sécurité Putty
A ce moment là, cliquez sur Oui (vous faites confiance à votre Raspberry Pi). Une fois votre mot de passe entré, vous avez votre console Linux depuis votre PC, mais surtout vous pouvez faire du copier-coller.

Installation des logiciels nécessaires

Pour faire fonctionner notre réseau WiFi, nous aurons besoin de plusieurs choses qui ne sont pas installées par défaut sur Raspbian (ni sur Linux d’ailleurs) :

Nous devrons ensuite télécharger une version alternative de hostapd (pour notre dongle) puis configurer la translation d’adresse IP pour pouvoir accéder à Internet depuis le réseau sans-fil (notez que si vous voulez juste faire un réseau WiFi, pour jouer avec des amis par exemple, vous pouvez ne pas mettre Internet, mais ça ne coûte pas grand chose de le mettre). Pour ce faire, entrez les commandes suivantes directement dans la console :

sudo apt-get update
sudo apt-get install hostapd
sudo apt-get install dnsmasq

 Mais c’est trop vite oublier que notre dongle n’est pas supporté par défaut… Heureusement j’ai la solution pour vous. Adafruit nous propose (et ce n’est pas le seul) une version modifiée de hostapd qui utilise un autre pilote qui fonctionne. Depuis une récente version de RaspBian (début 2014), ce fichier n’est plus valide. J’ai mis à jour les commandes qui utilisent maintenant un nouveau pilote, elles ont fonctionné pour moi. Pour l’installer, rentrez simplement ces commandes :

cd ~/ && mkdir tmp && cd tmp
sudo wget https://thomaskowalski.net/fichiers/RTL8188C_8192C_USB_linux_v4.0.2_9000.20130911.zip
sudo unzip RTL8188C_8192C_USB_linux_v4.0.2_9000.20130911.zip
cd RTL8188C_8192C_USB_linux_v4.0.2_9000.20130911
cd wpa_supplicant_hostapd
sudo tar -xvf wpa_supplicant_hostapd-0.8_rtw_r7475.20130812.tar.gz
cd wpa_supplicant_hostapd-0.8_rtw_r7475.20130812
cd hostapd
sudo make
sudo make install
sudo mv hostapd /usr/sbin/hostapd
sudo chown root.root /usr/sbin/hostapd
sudo chmod 755 /usr/sbin/hostapd
cd ~/ && rmdir tmp

 Nous allons maintenant configurer hostapd. Pour ce faire, entrez la commande suivante :

sudo nano /etc/hostapd/hostapd.conf

Un éditeur de fichier texte, baptisé nano va s’ouvrir afin de vous permettre d’éditer la configuration. Voici un bon fichier de configuration :

interface=wlan0
driver=rtl871xdrv
ssid=<Votre_Nom_De_Reseau>
hw_mode=g
channel=6
macaddr_acl=0
auth_algs=1
ignore_broadcast_ssid=0
wpa=3
wpa_passphrase=<Votre_Mot_De_Passe>
wpa_key_mgmt=WPA-PSK
wpa_pairwise=TKIP
rsn_pairwise=CCMP

Remplacez bien sûr <Votre_Nom_De_Reseau> et <Votre_Mot_De_Passe> par les valeurs correspondantes (mettez toutefois un mot de passe plus long que six caractères). Nous allons maintenant modifier vos interfaces réseau pour que vous puissiez avoir une IP fixe en WiFi… Entrez

sudo nano /etc/network/interfaces

Et voilà l’éditeur de texte qui revient.

#Boucle locale :
auto lo

#Ethernet (en DHCP)
iface lo inet loopback
iface eth0 inet dhcp

#Paramètres par défaut du WiFi que l'on désactive en ajoutant des #
#allow-hotplug wlan0
#iface wlan0 inet manual
#wpa-roam /etc/wpa_supplicant/wpa_supplicant.conf
#iface default inet dhcp

#Notre configuration WiFi
auto wlan0
iface wlan0 inet static
adress 10.0.0.1
netmask 255.255.255.0

up iptables-restore < /etc/iptables.ipv4.nat

Une fois le réseau créé, votre adresse IP dessus sera donc 10.0.0.1. Passons à la configuration de dnsmasq, celui qui s’occupe du DHCP (des adresses IP des clients). Entrez

sudo nano /etc/dnsmasq.conf

Vous aurez cette fois un énorme fichier. Laissez Ctrl+V appuyé pendant quelques temps et beaucoup de lignes défileront. Ces options sont avancées et nous ne nous y attarderons pas, nous nous contenterons d’ajouter quelques lignes à la fin du fichier :

# Interface réseau à utiliser (wlan0 par défaut)
interface=wlan0
# Adresses minimum et maximum du réseau et temps du bail
dhcp-range=10.0.0.3,10.0.0.20,12h
# DNS à envoyer aux clients. Ne changez pas ceci.
server=8.8.8.8
server=8.8.4.4
# Instruction qui empêchera le réseau de fonctionner si elle est absente (en tout cas pour moi)
dhcp-authoritative

Passons à la suite. Vous allez devoir configurer la translation d’adresse IP. C’est un peu barbare comme appellation, mais vous aurez juste quelques commandes à rentrer, rien de bien compliqué ne vous inquiétez pas.

sudo sysctl net.ipv4.ip_forward=1
sudo sh -c "echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/ip_forward"
sudo iptables -t nat -A POSTROUTING -o eth0 -j MASQUERADE
sudo iptables -A FORWARD -i eth0 -o wlan0 -m state --state RELATED,ESTABLISHED -j ACCEPT
sudo iptables -A FORWARD -i wlan0 -o eth0 -j ACCEPT
sudo sh -c "iptables-save > /etc/iptables.ipv4.nat"

Nous allons maintenant avoir besoin d’un fichier de lancement, sans lequel le réseau WiFi ne fonctionnera pas… Je vous propose celui-ci qui fonctionne à merveille avec moi (note : appelez-le “s”) :

#!/bin/bash
sudo cp /etc/hostapd/hostapd.conf /etc/hostapd.conf
sudo ifconfig wlan0 10.0.0.1
sudo service dnsmasq restart
sudo sysctl net.ipv4.ip_forward=1
sudo iptables -t nat -A POSTROUTING -o eth0 -j MASQUERADE
sudo iptables -A FORWARD -i eth0 -o wlan0 -m state --state RELATED,ESTABLISHED -j ACCEPT
sudo iptables -A FORWARD -i wlan0 -o eth0 -j ACCEPT
sudo iptables -t nat -A POSTROUTING -o ppp0 -j MASQUERADE
sudo hostapd /etc/hostapd.conf
sudo iptables -D POSTROUTING -t nat -o ppp0 -j MASQUERADE
sudo sysctl net.ipv4.ip_forward=0
sudo service dnsmasq stop
sudo service hostapd stop
sudo service dnsmasq start
sudo service hostapd start

Je sais, il y a un certain nombre d’incohérences et de choses qui peuvent paraître inutiles mais sans ça ça ne fonctionne pas… Donc je vous laisse l’utiliser (mais ne modifiez rien, je vous promets que ça marche comme ça).

Pour lancer votre point d’accès, il vous suffit maintenant d’écrire dans la console sh s ou si vous ne l’avez pas appelé “s” (petit rebelle…), sh <votrenom>.

Lancer le hotspot au démarrage

Oui, ça peut paraître pas indispensable et pourtant croyez-moi, devoir aller ouvrir le SSH à chaque fois que l’on veut démarrer le hotspot, c’est pas pratique ! Comment est-ce qu’on fait alors ? C’est facile. Il vous suffit d’entrer la commande suivante pour éditer les crontabs :

sudo crontab -e

Ensuite, descendez tout en bas et ajoutez la ligne suivante :

@reboot sh /home/pi/s &

Sachant que le /home/pi/s doit correspondre au chemin de votre script de lancement. (pour récupérer l’adresse du dossier où vous vous trouvez, utilisez pwd). Le & sert quant à lui à ne pas afficher les événements dans la console. Merci à Mysterystem pour l’astuce, puisque je moi je n’étais pas parvenu à le lancer au démarrage (j’avais essayé avec init.d)

Voilà, normalement tout fonctionne, et si tel n’est pas le cas, n’hésitez pas à me contacter de toutes les manières que vous voulez !