PROJET AUTOBLOG


Blog de Thomas Kowalski

Archivé

Site original : Blog de Thomas Kowalski

⇐ retour index

Contrôlez votre ordinateur à distance grâce à PCRemote !

mercredi 18 juin 2014 à 13:50

Suite au développement en cours d’une nouvelle version de PCRemote, cet article n’est plus valable. Le fonctionnement des nouvelles versions du programme de contrôle reste peu changé. Attention, pensez à mettre à jour votre Arduino également !

Récemment, j’ai acheté un Arduino Uno sur Sparkfun, avec un écran classique (monochrome 16×2) et une diode infrarouge. Au début j’avais pas vraiment d’idées mais il y a quelques jours une grande envie – et un grand besoin – me sont venus : contrôler mon ordinateur à distance grâce, non pas à mon téléphone, mais à la télécommande de ma télé. Je vais donc vous expliquer comment je m’y suis pris et comment refaire la même chose, avec chaque fois plusieurs niveaux de complexité : si vous êtes intéressé, si vous voulez refaire pareil, et si vous voulez vraiment tout savoir sur ce que j’ai fait.

Entrons vite dans le vif du sujet avec les prérequis !

Commençons avec le montage électronique. Il s’agit de quelque chose de très, très simple. Je vous fournis un schéma Fritzing :

J'ai pensé à mettre des fils de différentes couleurs, moi.

J’ai pensé à mettre des fils de différentes couleurs, moi.

Difficile de faire plus simple… Pour les branchements, l’écran devrait être pareil, mais vous devriez vérifier en ce qui concerne la diode, parce que je sais d’expérience que leur schéma n’est pas le même que pour la mienne… N’hésitez pas à aller voir les datasheets ou regarder si les gens ne proposent pas des exemples !

Bon… Une fois ceci fait, on va s’occuper de mettre le programme de l’Arduino en route. Que faire ? Tout d’abord, téléchargez les fichiers ci-dessous :

La librairie est à placer dans le dossier libraries de votre carnet de sketchs !

Une fois ceci fait, ouvrez le fichier extrait avec l’IDE Arduino et envoyez le à votre microcontrôleur. Pensez tout de même à modifier cette ligne :

int IRpin = A0;

Si jamais vous n’avez pas relié la patte des données de la diode à A0 mais à un autre pin !

Bref, si le code est compilé sans problème et que l’Arduino a bien reçu on peut maintenant vérifier que ça fonctionne. Attrapez votre télécommande préférée et ouvrez le moniteur série ! Normalement, vous devriez voir apparaître des nombres lorsque vous appuyez sur différentes touches de la télécommande. Vous remarquerez que sur certaines télécommandes, un même bouton a plusieurs nombres associés (jusqu’à des dizaines parfois). Cela peut venir de deux choses : soit la réception de la diode est mauvaise (si vous êtes loin ou que vous orientez mal la télécommande) et des infos se perdent, soit la télécommande est “intelligente” : au lieu d’envoyer “Volume + ; Volume + ; Volume + ; Volume +”, elle enverra “Volume + prolongé”. Ça peut paraître con mais ça permet de faciliter le programme de la télé. Si vous recevez bien des nombres, vous pouvez passer à la suite, autrement, vérifiez que tous les branchements sont bien effectués et que vous ne vous êtes pas trompé de pins / patte.

Si vous avez un écran : essayez de mettre en commentaire toute la partie contenue dans loop() et ajoutez :

void loop() {
    lcd.clear();
    lcd.setCursor(0, 0);
    lcd.print("Hello !");
}

Si ça ne fonctionne pas, vérifiez encore une fois que vos branchements sont bons.

Passons à la véritable partie intéressante : la partie traitement des données par notre programme pour Windows (qui est nettement plus conséquent que celui de l’Arduino évidemment).

Si vous êtes uniquement utilisateur

Si vous êtes uniquement utilisateur, je vais vous expliquer comment mettre tout ce petit monde en route. Tout d’abord vous devrez télécharger le programme de contrôle ci-dessous :

Ceci fait, vous n’avez qu’à lancer le programme contenu dans l’archive (vous pouvez l’extraire où vous voulez puisque le programme stocke ses fichiers ailleurs sur l’ordinateur). Vous devriez voir une fenêtre de ce type apparaître :

La première chose que vous devrez faire est d’essayer de vous connecter à l’Arduino. Pour ce faire, choisissez un port (le même que celui utilisé par Arduino IDE pour envoyer les sketchs) et cliquez sur connecter. Normalement, s’il arrive à se connecter, il vous le dira dans le log. Autrement, vérifiez que le moniteur série d’Arduino IDE n’est pas ouvert ou que ce dernier n’est pas en train de communiquer avec le microcontrôleur. Dans le pire des cas, redémarrez votre ordinateur. Si vous avez un écran, il devrait afficher Connecte / [le nom de votre ordinateur]. Pour continuer, cliquez sur le bouton ajouter en haut à droite.

  1. Cliquez sur le bouton Capturer. S’il est grisé, c’est que vous n’êtes pas connecté à l’Arduino.
  2. Appuyez sur la ou les touches de votre télécommande que vous voulez utiliser pour cette action. Je vous recommande d’appuyer plusieurs fois sur la même et également de manière prolongée, pour capturer tous les signaux que peut envoyer une touche, et ainsi réduire la marge d’erreur.
  3. Cliquez sur Arrêter la capture.
  4. Sélectionnez une action dans la liste de gauche.
  5. (Si vous avez sélectionné une action qui demande un paramètre spécial, comme Terminer processus ou Lancer une application personnalisée, entrez le nom de l’application ou son chemin dans le champ en bas).
  6. Cliquez sur Valider.
  7. Dans la fenêtre principale, cliquez sur Enregistrer.
  8. Essayez de faire l’action : ça devrait fonctionner.

Que peut-on faire ensuite ?

Bah c’est à peu près tout… vous pouvez configurer autant de contrôles que vous le souhaitez bien entendu, sachant qu’une touche ne peut faire qu’une action (si une touche est présente deux fois dans la configuration, seule la première ligne sera prise en compte). Ensuite, pour avoir une plus grande visibilité, vous pouvez fermer la fenêtre de configuration / connexion. Vous aurez alors un panneau de visualisation sur le bureau ainsi qu’une icône dans la barre de notification qui vous permettra d’afficher la fenêtre principale. Pour terminer, vous pouvez cliquer sur le bouton Paramètres pour accéder… aux paramètres. Il n’y en a pas énormément :

Normalement, je crois que j’ai tout dit ! Bien entendu, le logiciel est encore amené à beaucoup évoluer et à devenir plus stable (notamment au niveau de la réception qui est un peu gérée avec les pieds…) mais je pense que j’ai déjà fait quelque chose de largement utilisable (puisque je l’utilise au quotidien)… Si vous avez une quelconque question, n’hésitez pas !

Si vous voulez savoir comment ça marche :

Afin de gagner en lisibilité, j’ai préféré mettre cette partie sur une page à part.

Contrôlez votre ordinateur à distance grâce à PCRemote !

mercredi 18 juin 2014 à 13:50

Suite au développement en cours d’une nouvelle version de PCRemote, cet article n’est plus valable. Le fonctionnement des nouvelles versions du programme de contrôle reste peu changé. Attention, pensez à mettre à jour votre Arduino également !

Récemment, j’ai acheté un Arduino Uno sur Sparkfun, avec un écran classique (monochrome 16×2) et une diode infrarouge. Au début j’avais pas vraiment d’idées mais il y a quelques jours une grande envie – et un grand besoin – me sont venus : contrôler mon ordinateur à distance grâce, non pas à mon téléphone, mais à la télécommande de ma télé. Je vais donc vous expliquer comment je m’y suis pris et comment refaire la même chose, avec chaque fois plusieurs niveaux de complexité : si vous êtes intéressé, si vous voulez refaire pareil, et si vous voulez vraiment tout savoir sur ce que j’ai fait.

Entrons vite dans le vif du sujet avec les prérequis !

Commençons avec le montage électronique. Il s’agit de quelque chose de très, très simple. Je vous fournis un schéma Fritzing :

J'ai pensé à mettre des fils de différentes couleurs, moi.

J’ai pensé à mettre des fils de différentes couleurs, moi.

Difficile de faire plus simple… Pour les branchements, l’écran devrait être pareil, mais vous devriez vérifier en ce qui concerne la diode, parce que je sais d’expérience que leur schéma n’est pas le même que pour la mienne… N’hésitez pas à aller voir les datasheets ou regarder si les gens ne proposent pas des exemples !

Bon… Une fois ceci fait, on va s’occuper de mettre le programme de l’Arduino en route. Que faire ? Tout d’abord, téléchargez les fichiers ci-dessous :

La librairie est à placer dans le dossier libraries de votre carnet de sketchs !

Une fois ceci fait, ouvrez le fichier extrait avec l’IDE Arduino et envoyez le à votre microcontrôleur. Pensez tout de même à modifier cette ligne :

int IRpin = A0;

Si jamais vous n’avez pas relié la patte des données de la diode à A0 mais à un autre pin !

Bref, si le code est compilé sans problème et que l’Arduino a bien reçu on peut maintenant vérifier que ça fonctionne. Attrapez votre télécommande préférée et ouvrez le moniteur série ! Normalement, vous devriez voir apparaître des nombres lorsque vous appuyez sur différentes touches de la télécommande. Vous remarquerez que sur certaines télécommandes, un même bouton a plusieurs nombres associés (jusqu’à des dizaines parfois). Cela peut venir de deux choses : soit la réception de la diode est mauvaise (si vous êtes loin ou que vous orientez mal la télécommande) et des infos se perdent, soit la télécommande est « intelligente » : au lieu d’envoyer « Volume + ; Volume + ; Volume + ; Volume + », elle enverra « Volume + prolongé ». Ça peut paraître con mais ça permet de faciliter le programme de la télé. Si vous recevez bien des nombres, vous pouvez passer à la suite, autrement, vérifiez que tous les branchements sont bien effectués et que vous ne vous êtes pas trompé de pins / patte.

Si vous avez un écran : essayez de mettre en commentaire toute la partie contenue dans loop() et ajoutez :

void loop() {
    lcd.clear();
    lcd.setCursor(0, 0);
    lcd.print("Hello !");
}

Si ça ne fonctionne pas, vérifiez encore une fois que vos branchements sont bons.

Passons à la véritable partie intéressante : la partie traitement des données par notre programme pour Windows (qui est nettement plus conséquent que celui de l’Arduino évidemment).

Si vous êtes uniquement utilisateur

Si vous êtes uniquement utilisateur, je vais vous expliquer comment mettre tout ce petit monde en route. Tout d’abord vous devrez télécharger le programme de contrôle ci-dessous :

Ceci fait, vous n’avez qu’à lancer le programme contenu dans l’archive (vous pouvez l’extraire où vous voulez puisque le programme stocke ses fichiers ailleurs sur l’ordinateur). Vous devriez voir une fenêtre de ce type apparaître :

La première chose que vous devrez faire est d’essayer de vous connecter à l’Arduino. Pour ce faire, choisissez un port (le même que celui utilisé par Arduino IDE pour envoyer les sketchs) et cliquez sur connecter. Normalement, s’il arrive à se connecter, il vous le dira dans le log. Autrement, vérifiez que le moniteur série d’Arduino IDE n’est pas ouvert ou que ce dernier n’est pas en train de communiquer avec le microcontrôleur. Dans le pire des cas, redémarrez votre ordinateur. Si vous avez un écran, il devrait afficher Connecte / [le nom de votre ordinateur]. Pour continuer, cliquez sur le bouton ajouter en haut à droite.

  1. Cliquez sur le bouton Capturer. S’il est grisé, c’est que vous n’êtes pas connecté à l’Arduino.
  2. Appuyez sur la ou les touches de votre télécommande que vous voulez utiliser pour cette action. Je vous recommande d’appuyer plusieurs fois sur la même et également de manière prolongée, pour capturer tous les signaux que peut envoyer une touche, et ainsi réduire la marge d’erreur.
  3. Cliquez sur Arrêter la capture.
  4. Sélectionnez une action dans la liste de gauche.
  5. (Si vous avez sélectionné une action qui demande un paramètre spécial, comme Terminer processus ou Lancer une application personnalisée, entrez le nom de l’application ou son chemin dans le champ en bas).
  6. Cliquez sur Valider.
  7. Dans la fenêtre principale, cliquez sur Enregistrer.
  8. Essayez de faire l’action : ça devrait fonctionner.

Que peut-on faire ensuite ?

Bah c’est à peu près tout… vous pouvez configurer autant de contrôles que vous le souhaitez bien entendu, sachant qu’une touche ne peut faire qu’une action (si une touche est présente deux fois dans la configuration, seule la première ligne sera prise en compte). Ensuite, pour avoir une plus grande visibilité, vous pouvez fermer la fenêtre de configuration / connexion. Vous aurez alors un panneau de visualisation sur le bureau ainsi qu’une icône dans la barre de notification qui vous permettra d’afficher la fenêtre principale. Pour terminer, vous pouvez cliquer sur le bouton Paramètres pour accéder… aux paramètres. Il n’y en a pas énormément :

Normalement, je crois que j’ai tout dit ! Bien entendu, le logiciel est encore amené à beaucoup évoluer et à devenir plus stable (notamment au niveau de la réception qui est un peu gérée avec les pieds…) mais je pense que j’ai déjà fait quelque chose de largement utilisable (puisque je l’utilise au quotidien)… Si vous avez une quelconque question, n’hésitez pas !

Si vous voulez savoir comment ça marche :

Afin de gagner en lisibilité, j’ai préféré mettre cette partie sur une page à part.

Wow, such hack, very dogs, much play, so watch, Wow

jeudi 29 mai 2014 à 16:09

Remarque : cet article ne contient aucun spoiler.

Oui alors j’hésitais pour le titre, je savais pas quoi mettre. Et vu le nombre de gens qui ont fait un trucage Watch_Doges, je me suis dit que ce serait original reconnaissable et plus original que “Test de Watch_Dogs”. Et si pour la première fois sur mon blog, je parle d’un gros jeu, ce n’est pas pour rien. Au début, j’avais pensé à “Watch_Dogs, comme GTA, mais en mieux”, comme titre mais c’était trop… non. Mais bref, entrons dans le vif du sujet.

Mardi, après une longue attente pour pas mal de gens (et pour moi aussi, mais moins), Watch_Dogs, le dernier bébé d’UbiSoft, est enfin sorti. Au programme : hacking, conduite, fusillades, infiltration, un peu tout et n’importe quoi et surtout beaucoup d’amusement. Personnellement, je ne l’ai pas acheté. Pas que je manque d’envie, mais simplement que ce soit trop cher pour moi de mettre cinquante euros dans un jeu, d’autant plus quand le multijoueurs est loin d’être indispensable. Donc je préfère attendre que des soldes Steam sauvages appariassent pour espérer l’attraper à un prix plus bas, ou simplement attendre que son prix baisse autant que celui de Far Cry 3.

La première chose qui surprend lorsque vous commencez à jouer à Watch_Dogs, est que le gameplay est totalement différent des jeux habituels, et qu’il introduit des dizaines de choses qu’on a jamais vues. Ainsi, on a le droit d’accéder à toutes les parties électroniques des niveaux, on peut les pirater pour arriver à nos fins et surtout on peut piloter la ville entière. Pour comprendre cette mécanique, il faut connaître le scénario du jeu. L’histoire se déroule dans un Chicago de notre époque, cependant futuriste par le fait qu’il soit doté d’un système baptisé ctOS, un programme qui contrôle tout dans la ville, améliorant ainsi la sécurité des habitants, réduisant le taux de criminalité et améliorant ainsi la vie des citadins (puisque le système leur permet également de savoir où il y a des embouteillages, d’être au courant des retards des transports en public…). Mais il y a un défaut à tout cela : les gens sont constamment espionnés par des dizaines de milliers de caméras à chaque coin de rue, et le système est relativement peu sécurisé. Là-dedans, vous, vous êtes plus ou moins un OVNI. Vous êtes entre les habitants qui profitent du système sans en comprendre – pour la plupart – les risques, et le groupe de whistleblowers-hackers DedSec, avec qui vous travaillez plus ou moins par le biais de BadBoy17 qui vous aidera souvent à accéder aux données.

Mais si tout le monde est en sécurité, où est le jeu ? Personne à sauver, impossible d’être un criminel façon GTA… En fait, il y a quelque chose de plus. Votre nièce, Lena, est morte dans un accident de voiture un an avant le début de l’histoire, et vous vous êtes mis en tête de retrouver les responsables (et de leur faire payer). C’est avant tout là-dessus qu’est basée l’histoire (au point où j’en suis), et vous serez aidé par un ami, ou plutôt un collaborateur, puisqu’il dit lui-même “ne pas vraiment avoir d’amis”, hacker du nom de Jordi, un chinois au caractère assez spécial mais avec beaucoup d’humour et surtout qui vous aidera dans pas mal de cas.

C'est lui, Jordi.

C’est lui, Jordi.

Heureusement, il n’y a pas que ça. A la façon d’un Far Cry 3, vous avez un grand éventail d’activités à pratiquer, comme sauver des gens du crime, transporter des choses, déloger des gangs de leurs planques…

Au centre de tout ce système se trouve un objet : votre smartphone. Il est connecté au réseau de ctOS et permet ainsi de tout connaître et d’accéder à tout. C’est le cœur du jeu, puisque c’est lui qui permet d’accéder aux ressources, de pirater tous les trucs piratables, et de récupérer des infos. Mais qu’ajoute t-il ?

Premièrement, et vous vous en rendrez compte dès votre première conduite, vous contrôlez l’environnement. Au début vous ne pouvez que faire faire n’importe quoi aux feux de circulation, engendrant ainsi quelques accidents aux croisements. Mais vous devrez ensuite déverrouiller d’autres compétences pour semer vos ennemis. Vous contrôlerez ainsi ponts levants, bornes escamotables, canalisations de vapeurs sous la route, herses routières… C’est assez intéressant puisque c’est la première fois que de telles fonctionnalités sont développées dans un jeu-vidéo.

Oui, les bornes font très mal aux voitures.

Oui, les bornes font très mal aux voitures.

Ensuite, votre téléphone vous permet également de vous immiscer dans la vie privée des gens… Ainsi, en utilisant le Profiler, vous aurez accès aux messages des passants, à leurs conversations téléphoniques, et même à leur compte bancaire (c’est la seule façon de gagner de l’argent rapidement). C’est également par ce biais que vous détecterez les crimes potentiels à empêcher, en s’infiltrant et en espionnant les conversations avant que le problème n’arrive.

Un bon exemple de ce qu'on pourrait appeler

Un bon exemple de ce qu’on pourrait appeler “s’immiscer dans la vie des gens”.

Le téléphone vous permettra aussi de commander des voitures, d’accéder à vos statistiques, vos compétences, mais il s’agit là d’un moyen plutôt commun pour ce genre de choses, je ne vais donc pas m’étendre sur le sujet.

Je veux pas dire, mais tout ça m'a l'air inspiré de Windows Phone...

Je veux pas dire, mais tout ça m’a l’air inspiré de Windows Phone…

Ce qui est véritablement bien dans ce jeu, c’est que la durée de vie semble… énorme. J’ai déjà passé quelques heures dessus et pourtant je ne suis pas très avancé selon le menu Progression du smartphone, d’autant plus qu’il reste pas mal de quêtes annexes. Autre point assez intéressant : la ville est vivante. Pour avoir joué plusieurs fois à GTA IV, je peux vous dire que les passants ne faisaient que vous insulter si vous passiez trop près d’eux. Là c’est différent : les gens parlent entre eux, au téléphone, vous parlent même à vous, parfois.

Et qu’en est-il du réalisme ? 

C’est sûr que ça ne fait aucun doute, pour le réalisme on repassera. Difficile de croire que toute une ville peut être contrôlée via un smartphone, d’autant plus pour les canalisations et ce genre de choses (oui parce qu’il n’y a pas, enfin je ne crois pas, de bouton “faire exploser la canalisation numéro x dans la mairie). De plus, lors du piratage des centres ctOS entres autres, on a des sortes de puzzles à résoudre, mais jamais vous ne verrez une seule ligne de code à écrire ou une recherche de failles à faire. Tout est fait de ce côté là. C’est dommage, parce que ce côté du jeu UbiSoft aurait pu aller plus profond, mais après tout je me demande si ça n’aurait pas un peu détruit le côté ludique de la chose, ce qui aurait été pour le moins paradoxal, non ? Du coup, je pense que même si le réalisme est assez faible, on peut se dire qu’il a fallu faire des concessions pour avoir un nombre assez importants de choses à faire (notamment sur la route), et qu’autrement on aurait jeté la pierre aux développeurs pour le manque d’exploitation de l’idée principale du jeu : le hacking.

Et les graphismes ?

Je n’ai pas parlé des graphismes, puisque j’ai toujours été le premier à dire que les graphismes ne font pas le jeu. Mais comment ne pas en parler ? Watch_Dogs est, de loin, le jeu le plus beau que j’aie jamais vu, dépassant facilement Crysis 3 et sa beauté artificielle. Là, le rendu est quasiment photo-réaliste. Il y a des reflets là où il doit y en avoir, l’eau est absolument extraordinaire, les effets de lumière sont sublimes, les explosions sont toujours meilleures et enfin les personnages sont plutôt bien rendus. Malheureusement, ces graphismes posent un énorme problème : le jeu est lent. J’espère d’ailleurs qu’UbiSoft ne tardera pas à mettre à jour le jeu pour améliorer les performances graphiques déplorables, car le jeu présente parfois d’importants drops de FPS lorsque l’on conduit par exemple, ce qui rend les poursuites quasiment impossibles à finir en un seul morceau, ce qui est inadmissible deux ans après l’annonce du jeu. Et il paraît que c’est encore pire sur les GPU AMD… Le plus dérengeant là-dedans est que baisser les paramètres graphiques n’aura souvent qu’une incidence de quelques FPS (et pareil dans l’autre sens). En toute logique (et en toute pratique également), passer d’une résolution de textures à une autre à une incidence assez grande dans les FPS (parfois de dix à vingt), ayant même pour effet de faire planter les configurations manquant de mémoire graphique.
Je vous laisse quelques captures d’écran spécialement choisies pour vous (je ne suis pas au maximum question paramètres graphiques, mais presque) !

Watch_Dogs est donc le jeu ultime et parfait ?

Non, pas pour autant, et pour plusieurs raisons. Avant tout, sa durée de vie est limitée. Il devrait selon moi y avoir plus de missions, et surtout générées de façon procédurale. Créer une trajectoire pour un convoi à arrêter n’est pas compliqué, générer un crime aléatoire l’est encore moins. Ca permettrait d’allonger encore la durée de vie. J’espère au moins qu’il y aura des DLC pour ajouter des missions.
Mais à part ça… je ne trouve rien à redire sur Watch_Dogs, vraiment. Sa difficulté est modérée, il faudra parfois recommencer certains passages pour y arriver, les éléments de gameplay sont variés et novateurs, les graphismes sont excellents, le monde ouvert est immense et détaillé seule l’intelligence artificielle pose parfois des soucis (mais des soucis qui au fond, sont peut-être indispensable pour pouvoir garder un gameplay infiltration jouable).

Bref, si vous hésitiez encore et que vous avez l’ordinateur pour, achetez Watch_Dogs. Maintenant.

C’est à croire que UbiSoft ne fait que des bons jeux… j’attends de voir Far Cry 4.

Wow, such hack, very dogs, much play, so watch, Wow

jeudi 29 mai 2014 à 16:09

Remarque : cet article ne contient aucun spoiler.

Oui alors j’hésitais pour le titre, je savais pas quoi mettre. Et vu le nombre de gens qui ont fait un trucage Watch_Doges, je me suis dit que ce serait original reconnaissable et plus original que « Test de Watch_Dogs ». Et si pour la première fois sur mon blog, je parle d’un gros jeu, ce n’est pas pour rien. Au début, j’avais pensé à « Watch_Dogs, comme GTA, mais en mieux », comme titre mais c’était trop… non. Mais bref, entrons dans le vif du sujet.

Mardi, après une longue attente pour pas mal de gens (et pour moi aussi, mais moins), Watch_Dogs, le dernier bébé d’UbiSoft, est enfin sorti. Au programme : hacking, conduite, fusillades, infiltration, un peu tout et n’importe quoi et surtout beaucoup d’amusement. Personnellement, je ne l’ai pas acheté. Pas que je manque d’envie, mais simplement que ce soit trop cher pour moi de mettre cinquante euros dans un jeu, d’autant plus quand le multijoueurs est loin d’être indispensable. Donc je préfère attendre que des soldes Steam sauvages appariassent pour espérer l’attraper à un prix plus bas, ou simplement attendre que son prix baisse autant que celui de Far Cry 3.

La première chose qui surprend lorsque vous commencez à jouer à Watch_Dogs, est que le gameplay est totalement différent des jeux habituels, et qu’il introduit des dizaines de choses qu’on a jamais vues. Ainsi, on a le droit d’accéder à toutes les parties électroniques des niveaux, on peut les pirater pour arriver à nos fins et surtout on peut piloter la ville entière. Pour comprendre cette mécanique, il faut connaître le scénario du jeu. L’histoire se déroule dans un Chicago de notre époque, cependant futuriste par le fait qu’il soit doté d’un système baptisé ctOS, un programme qui contrôle tout dans la ville, améliorant ainsi la sécurité des habitants, réduisant le taux de criminalité et améliorant ainsi la vie des citadins (puisque le système leur permet également de savoir où il y a des embouteillages, d’être au courant des retards des transports en public…). Mais il y a un défaut à tout cela : les gens sont constamment espionnés par des dizaines de milliers de caméras à chaque coin de rue, et le système est relativement peu sécurisé. Là-dedans, vous, vous êtes plus ou moins un OVNI. Vous êtes entre les habitants qui profitent du système sans en comprendre – pour la plupart – les risques, et le groupe de whistleblowers-hackers DedSec, avec qui vous travaillez plus ou moins par le biais de BadBoy17 qui vous aidera souvent à accéder aux données.

Mais si tout le monde est en sécurité, où est le jeu ? Personne à sauver, impossible d’être un criminel façon GTA… En fait, il y a quelque chose de plus. Votre nièce, Lena, est morte dans un accident de voiture un an avant le début de l’histoire, et vous vous êtes mis en tête de retrouver les responsables (et de leur faire payer). C’est avant tout là-dessus qu’est basée l’histoire (au point où j’en suis), et vous serez aidé par un ami, ou plutôt un collaborateur, puisqu’il dit lui-même « ne pas vraiment avoir d’amis », hacker du nom de Jordi, un chinois au caractère assez spécial mais avec beaucoup d’humour et surtout qui vous aidera dans pas mal de cas.

C'est lui, Jordi.

C’est lui, Jordi.

Heureusement, il n’y a pas que ça. A la façon d’un Far Cry 3, vous avez un grand éventail d’activités à pratiquer, comme sauver des gens du crime, transporter des choses, déloger des gangs de leurs planques…

Au centre de tout ce système se trouve un objet : votre smartphone. Il est connecté au réseau de ctOS et permet ainsi de tout connaître et d’accéder à tout. C’est le cœur du jeu, puisque c’est lui qui permet d’accéder aux ressources, de pirater tous les trucs piratables, et de récupérer des infos. Mais qu’ajoute t-il ?

Premièrement, et vous vous en rendrez compte dès votre première conduite, vous contrôlez l’environnement. Au début vous ne pouvez que faire faire n’importe quoi aux feux de circulation, engendrant ainsi quelques accidents aux croisements. Mais vous devrez ensuite déverrouiller d’autres compétences pour semer vos ennemis. Vous contrôlerez ainsi ponts levants, bornes escamotables, canalisations de vapeurs sous la route, herses routières… C’est assez intéressant puisque c’est la première fois que de telles fonctionnalités sont développées dans un jeu-vidéo.

Oui, les bornes font très mal aux voitures.

Oui, les bornes font très mal aux voitures.

Ensuite, votre téléphone vous permet également de vous immiscer dans la vie privée des gens… Ainsi, en utilisant le Profiler, vous aurez accès aux messages des passants, à leurs conversations téléphoniques, et même à leur compte bancaire (c’est la seule façon de gagner de l’argent rapidement). C’est également par ce biais que vous détecterez les crimes potentiels à empêcher, en s’infiltrant et en espionnant les conversations avant que le problème n’arrive.

Un bon exemple de ce qu'on pourrait appeler

Un bon exemple de ce qu’on pourrait appeler « s’immiscer dans la vie des gens ».

Le téléphone vous permettra aussi de commander des voitures, d’accéder à vos statistiques, vos compétences, mais il s’agit là d’un moyen plutôt commun pour ce genre de choses, je ne vais donc pas m’étendre sur le sujet.

Je veux pas dire, mais tout ça m'a l'air inspiré de Windows Phone...

Je veux pas dire, mais tout ça m’a l’air inspiré de Windows Phone…

Ce qui est véritablement bien dans ce jeu, c’est que la durée de vie semble… énorme. J’ai déjà passé quelques heures dessus et pourtant je ne suis pas très avancé selon le menu Progression du smartphone, d’autant plus qu’il reste pas mal de quêtes annexes. Autre point assez intéressant : la ville est vivante. Pour avoir joué plusieurs fois à GTA IV, je peux vous dire que les passants ne faisaient que vous insulter si vous passiez trop près d’eux. Là c’est différent : les gens parlent entre eux, au téléphone, vous parlent même à vous, parfois.

Et qu’en est-il du réalisme ? 

C’est sûr que ça ne fait aucun doute, pour le réalisme on repassera. Difficile de croire que toute une ville peut être contrôlée via un smartphone, d’autant plus pour les canalisations et ce genre de choses (oui parce qu’il n’y a pas, enfin je ne crois pas, de bouton « faire exploser la canalisation numéro x dans la mairie). De plus, lors du piratage des centres ctOS entres autres, on a des sortes de puzzles à résoudre, mais jamais vous ne verrez une seule ligne de code à écrire ou une recherche de failles à faire. Tout est fait de ce côté là. C’est dommage, parce que ce côté du jeu UbiSoft aurait pu aller plus profond, mais après tout je me demande si ça n’aurait pas un peu détruit le côté ludique de la chose, ce qui aurait été pour le moins paradoxal, non ? Du coup, je pense que même si le réalisme est assez faible, on peut se dire qu’il a fallu faire des concessions pour avoir un nombre assez importants de choses à faire (notamment sur la route), et qu’autrement on aurait jeté la pierre aux développeurs pour le manque d’exploitation de l’idée principale du jeu : le hacking.

Et les graphismes ?

Je n’ai pas parlé des graphismes, puisque j’ai toujours été le premier à dire que les graphismes ne font pas le jeu. Mais comment ne pas en parler ? Watch_Dogs est, de loin, le jeu le plus beau que j’aie jamais vu, dépassant facilement Crysis 3 et sa beauté artificielle. Là, le rendu est quasiment photo-réaliste. Il y a des reflets là où il doit y en avoir, l’eau est absolument extraordinaire, les effets de lumière sont sublimes, les explosions sont toujours meilleures et enfin les personnages sont plutôt bien rendus. Malheureusement, ces graphismes posent un énorme problème : le jeu est lent. J’espère d’ailleurs qu’UbiSoft ne tardera pas à mettre à jour le jeu pour améliorer les performances graphiques déplorables, car le jeu présente parfois d’importants drops de FPS lorsque l’on conduit par exemple, ce qui rend les poursuites quasiment impossibles à finir en un seul morceau, ce qui est inadmissible deux ans après l’annonce du jeu. Et il paraît que c’est encore pire sur les GPU AMD… Le plus dérengeant là-dedans est que baisser les paramètres graphiques n’aura souvent qu’une incidence de quelques FPS (et pareil dans l’autre sens). En toute logique (et en toute pratique également), passer d’une résolution de textures à une autre à une incidence assez grande dans les FPS (parfois de dix à vingt), ayant même pour effet de faire planter les configurations manquant de mémoire graphique.
Je vous laisse quelques captures d’écran spécialement choisies pour vous (je ne suis pas au maximum question paramètres graphiques, mais presque) !

Watch_Dogs est donc le jeu ultime et parfait ?

Non, pas pour autant, et pour plusieurs raisons. Avant tout, sa durée de vie est limitée. Il devrait selon moi y avoir plus de missions, et surtout générées de façon procédurale. Créer une trajectoire pour un convoi à arrêter n’est pas compliqué, générer un crime aléatoire l’est encore moins. Ca permettrait d’allonger encore la durée de vie. J’espère au moins qu’il y aura des DLC pour ajouter des missions.
Mais à part ça… je ne trouve rien à redire sur Watch_Dogs, vraiment. Sa difficulté est modérée, il faudra parfois recommencer certains passages pour y arriver, les éléments de gameplay sont variés et novateurs, les graphismes sont excellents, le monde ouvert est immense et détaillé seule l’intelligence artificielle pose parfois des soucis (mais des soucis qui au fond, sont peut-être indispensable pour pouvoir garder un gameplay infiltration jouable).

Bref, si vous hésitiez encore et que vous avez l’ordinateur pour, achetez Watch_Dogs. Maintenant.

C’est à croire que UbiSoft ne fait que des bons jeux… j’attends de voir Far Cry 4.

Formidable concert de Stromae, à quelques détails près.

dimanche 25 mai 2014 à 08:55

Dans le cadre du festival Sakifo, j’ai eu la chance d’être une des quinze mille personnes qui ont pu voir Stromae en concert à la Réunion hier soir. Avant tout pour ne pas laisser le doute planer, aucun doute n’est permis, le concert était vraiment, vraiment bon. Je veux dire j’ai pas assisté à beaucoup de concerts dans ma vie (malheureusement) mais je dois dire que le Stromae maîtrise la scène et se porte très bien dans le rôle qu’il s’est créé. Franchement, ça aurait absolument formidable (et ce, sans mauvais jeu de mots) s’il n’y avait pas eu quelques détails… chiants. Je vois pas comment dire ça autrement.

Les cadreurs professionnels juste devant toi

Je vais commencer par ça, parce que comment dire ça, c’est ce que j’ai trouvé le plus… con. Allez savoir pourquoi, et je sais que c’est partout pareil, mais les gens ne peuvent pas s’empêcher de prendre trente mille vidéos avec leur Galaxy S3 pendant le spectacle. Alors à ça j’ai deux explications. Soit ils ont envie de montrer qu’ils ont un S4 / S3 / 5S / whatever. Soit c’est pour voir le concert en différé parce qu’ils sont trop petits pour le voir en direct, donc ils le filment et le regarderont dans le bus du retour (#TrueStory, la femme devant moi devait même pas voir l’écran qui était plus ou moins devant nous). Plus sérieusement, je me pose cette question : POURQUOI ? Il y a des gens payés et formés pour filmer le concert, avec une armada de dix caméras minimum, un matériel qui doit coûter une fortune pour pouvoir prendre des plans de loin et des travellings, et pour permettre aux gens de voir même avec les effets de lumière et la fumée. Et vous vous êtes à deux cent cinquante mètres, avec votre iPhone 5S que vous tendez péniblement au-dessus de votre tête, vous vous dites “je montrerai ça aux collègues lundi”, alors que vous devez plus bouger dans tous les sens qu’un neutrino et qu’en plus tout ce qu’on voit sur votre image ce sont la lumière des spotlights et la fumée, bien entendu avec une prise de son qui défierait les plus grands studios d’enregistrement. Et c’est pas comme si on savait que prendre des vidéos avec un téléphone en concert ça rendait jamais bien. Noooon.

Les jeunes cadreurs encore plus devant toi

Oui alors non, j’ai pas eu de chance, certes. Et après tout je peux pas vraiment me plaindre de ça mais… je vais quand même le faire vous le savez très bien. Pourquoi vous voulez à tout prix emmener vos enfants de trois ans ?! Bande de gens, c’est le Sakifo, c’est Stromae, je sais pas si on peut vraiment dire que les enfants de trois ans soient les bienvenus. Enfin autant s’ils se couchaient par terre et qu’ils dérangeaient personne… soit. Mais si vous les mettez sur vos épaules on a juste l’impression que vous le faites exprès. Et là, question métaphysique à tous les parents. Répondez franchement, est-ce que c’est pour que votre fils / fille voie le concert ou juste pour avoir des vidéos ? Parce que bien sûr je n’ai pas vu un seul enfant surélevé sans un téléphone dans les mains histoire de montrer aux collègues de papa lundi. Alors vous me direz que c’est pas tous les jours qu’on peut aller voir Stromae (et encore moins à ce prix là) mais votre fils ou votre fille aurait très bien pu attendre. Il a encore soixante-dix-sept ans de vie devant lui, la prochaine fois, trouvez une nounou, on vous le rendra au centuple.

Les hipsters de cinquante ans

Sauf que le problème c’est que, à cinquante ans, un hipster c’est pas juste chiant… Non en plus c’est ridicule. Si tu veux, ce qui m’a toujours fait rire, c’est de voir des personnes relativement âgées (plus de trente ans) tenter de maîtriser des choses dont elles ne connaissent rien. En l’occurrence, elles parlaient smartphones et tout ce qui y a rapport mais… vous avez peut-être plus de cinquante ans, n’essayez pas d’avoir l’air sérieux en parlant de choses qui vous dépassent s’il vous plaît. Avec le hipster de vingt-cinq ans ça peut passer, je veux dire aujourd’hui la plupart des gens, même sans en faire leur sujet d’études, ont une certaine connaissance de la technologie (ce qui leur empêche quand même pas de balancer pas mal de conneries à la minute), mais vieux hipster… c’est risible.
Et non, avoir fini Candy Crush ne fait pas de vous une geek, ni même un pro de l’iPhone, ni même rien du tout.

ET LA PLUS GRANDE FAN DE STROMAE JUSTE DERRIÈRE TOI

Désolé de m’énerver un peu mais je voulais garder le meilleur pour la fin. Encore une fois on va me dire que ça fait partie du concert mais… MAIS… MAIS NON. Jusqu’à preuve du contraire, je paye pour aller voir Stromae, je vais entendre Stromae. J’ai pas envie d’avoir le son en quadriphonie, le personnel du Sakifo a fait qu’on l’entend bien, même de loin. Alors quand vous avez la plus grande fan de Stromae derrière vous qui peut pas s’empêcher à chaque chanson de la chanter absolument en entier, tu as des envies de meurtre. Manque de chance, les armes blanches sont interdites. Et ce serait con de se faire arrêter avant la fin du concert, non ? Et ensuite entre chaque chanson, elle se dit que c’est la fin, et elle fait la liste de chaque chanson qu’il n’a pas faites, et qu’il aurait dû. Alors… oui tu chantes bien (ne lui enlevons quand même pas tout), oui tu connais tout par coeur, oui tu as un avis très intéressant… mais je crois pas que qui ce soit ait demandé le Surround. Si tu me lis, merci d’y penser la prochaine fois.

Et d’ailleurs petite remarque assez intéressante sur cette femme, c’est peut être vraiment la plus grande fan de Stromae, au point de venir le voir à chacun de ses concerts… Ce qui me fait dire ça ? Son téléphone qui affiche l’heure de Paris sur l’écran de verrouillage… Généralement si tu fais un long séjour à la Réunion tu vas quand même changer l’heure.

Et sinon, en vrac… Le mec qui s’amuse avec son laser pendant le concert, les gens qui parlent entre les chansons (mais genre pas du tout du concert non, on pourrait presque se demander s’ils elles seraient pas capable d’aller demander à Stromae de baisser un peu le volume pour pas déranger leur discussion), les gens qui tentent de se rapprocher tant bien que mal mais qui ne trompent personne et qui donc prennent de la place là où ils n’auraient pas dû être et… c’est déjà pas mal.

Et sinon le concert ? Encore une fois formidable. Il a chanté vraiment ce que j’avais envie qu’il chante (à quelques chansons près, et en même temps j’aime tout Racine Carrée), la performance était impressionnante, il est très présent sur scène, change de costume entre presque chaque chanson pour mieux rentrer dans l’ambiance, et ils nous a même fait une version a capella de “Tous les mêmes” à la fin, avec ses musiciens. Peut-être la meilleure partie.