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Free Software Foundation Europe

source: Free Software Foundation Europe

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Blog : 5 approximations à rectifier pour bien s’y repérer dans les licences libres

vendredi 22 août 2014 à 01:00
Des approximations peuvent être sources de confusion dommageable à la compréhension et à l’application des licences de logiciels libres. Cet article de blog se propose d’en résoudre cinq, présentées dans un article du JDN.

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FSFE Newsletter - Août 2014

lundi 4 août 2014 à 01:00
FSFE Newsletter – Août 2014 Privilège et pouvoir

Dans l'ancien temps, la vie quotidienne d’un citoyen ordinaire d'une république était, comme qui dirait, libre. Lorsque pour ses tâches quotidiennes on avait besoin d'un nouvel outil ou qu’on cherchait conseil, seul l'ancien proverbe latin scientia potentia est dictait les limites de la liberté comme étant celles de la connaissance : si on avait besoin d'un nouvel outil et qu'on ignorait comment le fabriquer, on était dépendant du fabricant, mais uniquement pour son acquisition.

Dans le nouveau monde, c'est différent : non seulement nous dépendons du fabricant quand nous voulons obtenir un nouvel outil, mais le plus souvent nous en restons à jamais dépendants. Dans les temps anciens, un marteau pouvait être utilisé à la fois pour enfoncer des pieux dans le sol (ou dans des vampires) et pour clouer le couvercle du cercueil du vampire. Aujourd'hui, le client qui achète un outil d'usage général doit le payer deux fois : une fois pour planter les pieux dans le vampire, puis de nouveau pour clouer le couvercle de son cercueil.

C'est formidable si vous êtes l'un de ces rares fabricants : non seulement ils sont parmi les quelques privilégiés à contrôler leur propre propriété, mais ils nous ont également dépouillés de nos droits et ont le pouvoir de commander nos outils, donc ils exercent un pouvoir sur nous. Malheureusement, le privilège les aveugle quant à l’aspect révoltant de la situation.

Les temps n'ont pas été faciles. En plus des conséquences révoltantes des réglementations ratées et des logiques implacables, injustes et intéressées uniquement par le profit, nous avons découvert, révélation après révélation, que les agences créées pour nous protéger ont reçu l'impossible mission de s'attaquer à nous. Ces développements, bien qu’abjects, peuvent au moins être compris rationnellement.

Cependant, que nos représentants élus démocratiquement cherchent à consolider ces empiétements sur nos droits – sur leurs droits – échappe à la raison. Pourtant, nombre d'entre eux le font : la Commission européenne refuse de briser la mainmise de Microsoft sur ​​l'Union européenne et, développement encore plus troublant, la commission des communications de la Chambre des Lords du Parlement britannique a proposé de mettre fin à l'anonymat sur Internet.

Si les dangers pesant sur la vie privée et la liberté n'étaient pas si graves, l’incompétence technique de cette dernière et les arguments tout à fait impropres à la ville natale du libéralisme seraient très amusants. Pourtant, le danger que font peser des gens qui ont été corrompus par le pouvoir ou la cupidité est réel, et notre détermination à affronter ce danger avec plus de décentralisation, de sécurité, de vie privée et d'anonymat doit devenir de plus en plus grande.

Nous sommes tous des cibles

D'après les nouvelles révélations survenues début juillet, à peu près tout le monde dans la communauté technologique est une cible de la surveillance. Parmi les activités qui ont ou vont nous transformer en cible : visiter le site Tor, lire Linux Journal, se connecter au service Mixminion de redirection anonyme de courriel ou encore télécharger Tails, une distribution GNU/Linux sensible à la problématique de respect de la vie privée. Cette triste réalité doit être gardée en mémoire en permanence, chaque heure, chaque jour. À la fin, notre meilleure arme est de développer et de promouvoir des projets qui, un jour, seront la raison pour laquelle les personnes qui s'y intéressent apparaîtront sur cette même liste.

Par ailleurs... La FSFE va tenir un stand à FrOSCon où notre vice-président Matthias Kirschner donnera une conférence sur la mort de l'ordinateur à usage général. Notre président Karsten Gerloff s’exprime sur l'évaluation du Logiciel Libre dans les procédures d'acquisition. Hugo Roy, le coordinateur associé de notre équipe juridique, parle sur son blog de publication défensive et de son travail pour l'Open Invention network. Matthias nous parle sur son blog de la Fellowship des tâches invisibles dont s'occupe Reinhard Müller, notre trésorier, Guido Arnold, le coordinateur de notre équipe éducative a fini de composer les nouvelles du Logiciel Libre dans l'éducation pour juin. Depuis la planète : Kevin Keijzer écrit sur la réception TV via une clé USB DVB-T. Pour nos lecteurs les plus aventureux, nous suggérons de mettre le récepteur sur 1090 MHz pour avoir un aperçu du trafic aérien civil comme rapporté par les transmetteurs ADS-B dans l'aviation. Sergey Matveev écrit sur le démon GoVPN qu'il a écrit avec le langage de programmation Go. Soyez actifs ! Utilisez et faites passer le mot sur GnuPG, la messagerie électronique avec Off-the-Record, Tor, cryptsetup, HTTPS Everywhere, Privacy Badger ou sur les autres Logiciel Libres préservant la vie privée. Si vous pouvez programmer et que vous comprenez un peu l'informatique, nous vous suggérons de trouver un concept sympa dans une revue scientifique qui améliore la vie privée ou l'anonymat et de tenter de lui donner vie.

Merci à tous les volontaires, les Fellows et les donateurs qui rendent notre travail possible, Heiki OjasildFSFE

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Your input wanted: How do we build a better future?

vendredi 1 août 2014 à 01:00
Your input wanted: How do we build a better future? [closed]

Free Software has progressed in leaps and bounds since we founded FSFE in 2001. But we still have a long way to go until we can all be in control of our computing, our data, and our digital lives.

This is why at FSFE, we are currently working to develop a strategy to deliver software freedom to as many people as possible. Please help us do this by sharing your views and knowledge with us.

We have compiled a survey where we invite you to tell us how you view our work, and what issues you think FSFE should dedicate its attention and resources to.

The survey also includes a few questions about yourself. While these are optional - like all questions in the survey - we encourage you to answer them. The information you provide will give us a better idea of how we will have to adapt FSFE's work in order to meet your needs and interests.

The survey is anonymous. If you want, you can also enter your email address, we can contact you for further clarification if needed. Any information you provide will only be used for internal evaluation purposes.

The survey is open until August 11, 2014. We look forward to your input!

The survey is available here.

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[Blog] Report from our German speaking team meeting 2014

vendredi 11 juillet 2014 à 01:00
From 13 – 15 June 2014 FSFE had its German speaking team meeting in the Linuxhotel in Essen. The participants had some problems to travel there because of the chaos resulting from a heavy thunderstorm in the region. A lot of train lines where not functional, and the situation on the streets was also chaotic. But just because no ICE trains stop in Essen does not mean we will not continue our work for Free Software. In the end we were able to bring all volunteers to the Linuxhotel to plan further activities and discuss current issues.

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EC distorts market by refusing to break free from lock-in

mardi 8 juillet 2014 à 01:00
EC distorts market by refusing to break free from lock-in

The European Commission has recently renewed its commitment to a proprietary desktop and secret file formats.The Commission is refusing to get serious about breaking free from vendor lock-in, and is ignoring all available alternatives. In doing so, the EU's civil service fails to practice what it preaches.

In April, the Commission signed two contracts with Microsoft: An agreement for "high-level services" worth 44 million Euro, and a framework agreement on software licensing conditions. The actual licenses are provided by Hewlett-Packard under a separate contract from 2012, worth 50 million euro. The contracts cover the Commission itself, and 54 other EU organisations.

"We are extremely disappointed about the lack of progress here," says FSFE president Karsten Gerloff. "The Commission has not even looked for viable alternatives. Its lazy approach to software procurement leaves the Commission open to allegations of inertia, and worse."

The Commission recently admitted publicly for the first time that it is in "effective captivity" to Microsoft. But documents obtained by FSFE show that the Commission has made no serious effort to find solutions based on Open Standards. In consequence, a large part of Europe's IT industry is essentially locked out of doing business with the Commission.

In a strategy paper which the Commission released in response to official questions from MEP Andersdotter, the EC lays out a three-track approach for its office automation platform for the coming years. This strategy will only deepen the Commission's reliance on secret, proprietary file formats and programs.

"The Commission should be setting a positive example for public administrations across Europe," comments Gerloff. "Instead, it shirks its responsibility as a public administrations, and simply claims that such alternatives don't exist. Even the most basic market analysis would have told the Commission that there's a vibrant Free Software industry in Europe that it could have relied on."

Many public organisations in Europe are successfully using Free Software solutions that implement Open Standards. Examples are the German city of Munich with its internationally recognised Limux project, and the UK government, which has made great strides in using Free Software and Open Standards to obtain value for money in IT procurement. Over the years, many of these progressive organisations have asked the Commission for practical and moral support for their course. This latest move by the Commission will seem a cruel joke to them.

Despite this setback, FSFE will continue to work with the Commission, and help it improve the way it buys software. It could do so by relying on specifications and standards rather than brand names, by using an open call for tender instead of talking to a single vendor, and by figuring future exit costs into the price of any new solution. These practices are fast becoming the norm across Europe's public sector. The EC should practice what it preaches, and adopt these practices for its own procurement.

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I'm richer than you! infinity loop