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FSFE Newsletter - Octobre 2014

lundi 6 octobre 2014 à 01:00
FSFE Newsletter – Octobre 2014 La justice italienne s’oppose aux ventes liées

Lorsque l’on achète un ordinateur portable, il peut être difficile de ne pas avoir à payer de licence pour Microsoft Windows, puisque nombre d’entre eux sont vendus avec une licence incluse. Cette « taxe Windows » a artificiellement augmenté le coût des matériels pour les utilisateurs de Logiciels Libres qui ne souhaitent pas utiliser le système d’exploitation de Microsoft. Nous, utilisateurs de Logiciels Libres, désirons soutenir le développement du Logiciel Libre plutôt que des logiciels non-libres comme Microsoft Windows.

Depuis 2008, nous maintenons une page wiki de conseils pour les acheteurs qui ne désirent pas contribuer au développement des logiciels non-libres et, depuis plus d’une décennie, nous débattons de ce sujet avec des personnalités politiques ainsi que des associations de consommateurs. Néanmoins, les avancées sur le sujet sont rares. Il faudra de nombreuses années pour changer cette situation en Europe. C’est pourquoi, dans ce combat de longue haleine, chaque pas compte. Nous avons obtenu une telle victoire le mois dernier.

La Cour de cassation italienne a jugé que le détenteur d’un ordinateur portable est habilité à être remboursé du prix de la licence de Microsoft Windows qu’il a été obligé d’acquérir avec son ordinateur. Les magistrats ont qualifié la pratique consistant à vendre conjointement les PCs et un système d’exploitation non-libre comme une « politique commerciale de distribution forcée ». La Cour considère que cette pratique est à « tendance monopolistique ». Elle a aussi souligné que la vente liée conduit les utilisateurs à devoir recourir à d’autres logiciels non-libres pour des raisons de compatibilité et d’interopérabilité, qu’ils le veuillent ou non.

À présent, les autorités italiennes doivent transformer ce jugement en une réelle victoire pour les consommateurs en garantissant qu’ils pourront acquérir leur matériel avec le système d’exploitation qu’ils désirent, ou aucun. Ensuite, nous espérons convaincre d’autres pays européens de suivre l’exemple de l'Italie, ou de solutionner ce problème à l’échelle de l’Union européenne.

Les administrations qui utilisent des Logiciels Libres en Europe

Les médias, comme nous-mêmes, avons tendance à nous focaliser sur les mauvaises nouvelles liées à l’utilisation des Logiciel Libres dans les administrations d’État. Dans cette édition, nous nous concentrerons sur les bons exemples rencontrés le mois dernier. Il y a donc de bonnes nouvelles concernant les suites bureautiques Libres : Le Bundesrechenzentrum autrichien – centre informatique fédéral autrichien – loue un grand nombre d’applications qui utilisent Apache Open Office. Ils apprécient notamment que la solution puisse être adaptée aux besoins particuliers du centre, intégrée dans les applications spécialisées qu’ils éditent et qui permettent de créer et de soumettre automatiquement ou presque les documents générés. Open Office est la suite de référence du centre depuis 2008, où elle est installée sur 12 000 ordinateurs. Par ailleurs, les administrations de Todi et Terni, en Italie, basculent vers LibreOffice. Elles emboîtent le pas de la province de Perugia, laquelle utilise Libre Office sur ses 1 200 PCs, ainsi qu’au sein de l’autorité de santé publique locale, qui l’a déployé sur 600 ordinateurs.

L’administration française utilise une suite bureautique libre sur 500 000 bureaux. Bien que la migration vers le Logiciel Libre ait été ponctué de difficultés, indiquent-ils, nous étions en mesure de gérer les problèmes. Parmi les facteurs de succès du projet, deux contrats lient les ministères avec des sociétés de services en Logiciels Libres et couvrent 260 applications libres. De plus, les équipes d’assistance s’assurent de diffuser à la communauté les correctifs édités pour les ministères.

Les Verts en Saxe (Allemagne) incitent le gouvernement fédéral à mener une étude de faisabilité quant à la migration vers les Logiciels Libres. Ils indiquent que le groupe politique, ainsi que les utilisateurs de Logiciels Libres eux-mêmes depuis décembre 2011, clament que la réduction des coûts informatiques ainsi que les avantages en matière de sécurité informatique devraient conduire les administrations à recourir à des Logiciels Libres. Ils soutiennent de plus que la dépendance à des logiciels propriétaires donne aux grandes sociétés l’accès et l’influence sur les processus officiels internes, ainsi que sur les données et les communications sensibles concernant les citoyens. »

Par ailleurs… Même si l’on ignore la taxe Windows susmentionnée, vous devez vérifier si l’ordinateur que vous souhaitez acheter fonctionne avec les Logiciels Libres. Afin d’améliorer l’information sur la compatibilité matérielle, la FSF et Debian unissent leurs forces pour étendre et enrichir la base de données h-node. Les utilisateurs pourront apprendre et partager des informations sur les ordinateurs qui fonctionnent avec des systèmes d’exploitation libres. Sur notre liste de diffusion anglophone l’on discute actuellement des bonnes métaphores pour les Logiciels Libres. Hugo Roy a lancé le sujet avec quelques exemples. Alessandro Rubini a exposé quelques critiques à l’encontre des métaphores retenues. Il estime que si l’on doit recourir à des métaphores pour expliquer les Logiciels Libres, il convient de rester sur le terrain de l’information, de la connaissance qui peut être diffusée sans le moindre coût. Dans un billet récent, Guido Arnold a signalé quelques bonnes expériences avec une analogie à la recette pour expliquer les Logiciels Libres à des enfants. Plusieurs groupes locaux de la FSFE se sont mobilisés pour la journée du Logiciel Libre 2014 : Edgar Hoffmann a tenu un stand en face de l’hôtel de ville d’Offenburg, puis, dans la soirée, une mini-conférence suivie de questions et de notre quizz sur le Logiciel Libre (en allemand, mais très bien illustré). Dominic Hopf, notre coordinateur hambourgeois, a animé une conférence à propos de F-Droid, à Kiel. Il y avait aussi Nermin Canik, d’Istanbul, ainsi que votre serviteur, pour y parler de la liberté logicielle. De plus, Michael Stehmann était à Cologne pour parler des Logiciels Libres et des libertés (en allemand). Du 13 au 15 octobre, la FSFE tiendra un stand à la Linuxcon, à Düsseldorf. Comme de nombreux activistes des Logiciels Libres seront présents bien avant, le groupe local de la Fellowship invite tous les sympatisants des Logiciels Libres à un brunch le 12 octobre 2014 dès 11 h au bistro "Schwesterherz", Bilker Allee 66, 40219 Düsseldorf. Cela s’ajoute à l’activité soutenue du groupe ces derniers temps, avec sa participation à une cryptoparty qui s’est tenue à l’occasion de la venue du Commissaire responsable de la protection des données et de la liberté d’information (en allemand), et après avoir monté un stand au festival de rue Zackk (en allemand). Guido Arnold synthétise les travaux de l’atelier de la FSFE qui s’est tenu à Essen, lors duquel nous avons discuté des meilleures pratiques pour mener des actions de sensibilisation à l’échelon politique local. Le développeur de Logiciels Libres Matthew Garret est « fermement convaincu que les Logiciels Libres qui ne respectent ou ne valorisent en rien les utilisateurs sont une pure perte de temps ». Dans son blog, il défend que nous devons concevoir dès le début les logiciels de manière à ce qu’ils procurent des avantages immédiats et réels à nos utilisateurs. De son point de vue, toute autre approche est un échec. Depuis la Planète : Guido Arnold rend compte des ateliers Teckids de la FrOSCon9. Plus de soixante enfants de neuf à treize ans ont pris part à trois ateliers sur les robots, les jeux en python et Blender. Max Mehl explique comment utiliser Openstreetmap par défaut dans son carnet d’adresse Thunderbird et comment accéder aux dates d’anniversaire de ses contacts Owncloud via CalDAV calendar. Henri Bergius évoque le statut de l’environnement de développement NoFlo, une interface homme-machine pour de la programmation basée sur des flux. Vous pouvez faire quelque chose pour éviter d’avoir à ouvrir des fichiers Microsoft Office. Cependant, dans certains cas, vous n’aurez pas d’autre choix. Kevin Keijzer a documenté comment un utilisateur de Logiciels Libres peut obtenir le maximum des fichiers Microsoft Office. Notre stagiaire actuel, Michele Marrali a publié un billet sur la manière dont les brevets, le droit d'auteur et les marques déposées peuvent être utilisés pour promouvoir les libertés dans les projets de matériels.. Soyez actifs ! Donnez votre avis sur le manifeste sur le traitement des données des utilisateurs

La version 2 du manifeste des données utilisateurs a été publié. Ce manifeste vise à définir les droits fondamentaux dont devraient jouir les utilisateurs sur leurs données à l’âge de l’Internet : maîtriser l’accès à leurs données (et métadonnées), savoir comment et où les données sont stockées, et pouvoir librement choisir une plateforme. Quelques projets tentent déjà d’intégrer ce manifeste afin de conférer ces droits à leurs utilisateurs ! Pour le moment, la version 2 est publiée [et traduite] à l’état de brouillon sur un wiki ouvert aux commentaires.

Nous prions tous les sympathisants des Logiciels Libres de donner leur avis afin que le manifeste soit amélioré, et que nous puissions décider si nous voulons soutenir cette initiative en tant que FSFE. Donnez vous-même votre avis, discutez du manifeste sur nos listes de diffusion, et n’hésitez pas à demander à d’autres organisations intéressées par les Logiciels Libres de faire de même, ainsi qu’à leur demander si elles soutiendraient cette initiative.

Merci à tous les volontaires, les Fellows et les donateurs qui rendent notre travail possible, Matthias Kirschner - FSFE

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Transparenzverordnung: Bundesnetzagentur legitimiert Zwangsrouter

lundi 29 septembre 2014 à 01:00
Transparenzverordnung: Bundesnetzagentur legitimiert Zwangsrouter

Die Free Software Foundation Europe sieht den aktuellen Entwurf der "Transparenzverordnung" der Bundesnetzagentur als Legitimierung einer Entmündigung von Verbrauchern.

Statt wie im Koalitionsvertrag beschlossen, Zwangsrouter zu verhindern, ermöglicht der Entwurf -- der nun den Ministerien zur Abstimmung vorgelegt wird -- dass Anbieter einen Austausch des Geräts verhindern dürfen. Verbraucher müssen nur noch darauf hingewiesen werden "sofern das integrierte Zugangsgerät vom Kunden nicht ausgetauscht werden darf". Weiterhin definiert der Entwurf nicht, welche Zugangsdaten genau zur Verfügung gestellt werden müssen und die Übermittlung dieser Daten ist "freiwillig". Das ermöglicht es Telekommunikationsanbietern in Zukunft, Internettelefonie-Daten und andere Zugangsdaten geheim zu halten und damit den vollumfänglichen Betrieb eines Geräts nach Wahl des Verbrauchers zu verhindern. Damit können Telekommunikationsdienstleister Verbrauchern auch in Zukunft Geräte indirekt vorschreiben.

Irritierend ist, dass sich die Bundesnetzagentur mit dem jetzigen Entwurf noch weiter von den Zielen der Bundesregierung und des Bundeswirtschaftsministeriums entfernt als bei vorherigen Versionen. Bereits Ende März diesen Jahres haben FSFE und CCC einen früheren Entwurf der Transparenzverordnung analysiert und schon dabei erheblichen Besserungsbedarf festgestellt. Es ist unverständlich, warum die finale Version, die hinter verschlossenen Türen ausgehandelt wurde, noch verbraucherunfreundlicher wird. Kaum eine Forderung diverser Verbände und Einzelpersonen aus früheren Stellungnahmen, die sich mehrheitlich gegen den Routerzwang ausgesprochen haben, wurde respektiert.

"Mit diesem Entwurf legitimiert die Bundesnetzagentur Zwangsrouter, statt diese zu verhindern. Verbraucher werden zudem nur noch im Kleingedruckten darüber informiert werden, dass sie kein anderes Gerät verwenden dürfen", sagt Matthias Kirschner, Vize-Präsident der Free Software Foundation Europe. "Die Bundesnetzagentur ignoriert mit dem Entwurf die Vereinbarung aus dem Koalitionsvertrag."

Sollte ein Anbieter die Informationspflicht missachten, ist dafür im Gegensatz zu anderen Punkten in der Verordnung nicht einmal ein Bußgeld vorgesehen. Weiterhin besteht durch unklare Formulierungen in der Verordnung die Gefahr, dass sich der Gerätezwang von Routern auch in andere Bereiche ausdehnt. Die verwendeten Begriffe "Zugangsgerät", "Integrated Access Device" oder "Netzabschlussgerät" sind undefiniert und könnten genauso für andere Kommunikationsgeräte gelten. So könnten Anbieter dem Verbraucher in Zukunft sogar Mobiltelefone, Tablets oder andere Geräte zur Nutzung vorschreiben.

Weitere Information zu Zwangsroutern: Was sind Zwangsrouter und warum sind diese ein Problem? Zeitliche Übersicht des Routerzwangs seit Januar 2013

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Italie : la Haute Cour flingue la taxe Windows

vendredi 12 septembre 2014 à 01:00
Italie : la Haute Cour flingue la taxe Windows

En Italie la Cour de Cassation a frappé un grand coup dans la pratique consistant à imposer des logiciels non-libres aux acheteurs de PC et ordinateurs portables. Selon La Repubblica, la Cour a rendu un jugement par lequel un acheteur d'ordinateur portable est habilité à être remboursé le prix de la licence Windows de son ordinateur.

Les juges ont vivement critiqué la pratique de vendre des PC uniquement avec un système d'exploitation non-libre comme « une politique commerciale de distribution forcée ». La Cour a critiqué cette pratique « à tendance monopolistique ». Elle a également souligné que la pratique d'une vente liée signifie que les utilisateurs finaux sont contraints d'utiliser des applications non libres en raison de problèmes de compatibilité et d'interopéabilité, qu'ils veulent ces programmes ou non.

« Cette décision est bienvenue et attendue depuis longtemps », a déclaré Karsten Gerloff, président de la Free Software Foundation Europe. « Aucun vendeur ne devrait être autorisé à gaver les utilisateurs de logiciels non-libres. »

La FSFE combat depuis longtemps la « taxe Windows », comme est souvent appelé ce paiement involontaire à Microsoft. L'organisation maintient une page wiki avec des conseils pour les consommateurs qui veulent éviter de financer le développement de logiciels non-libres, ainsi que des témoignages de gens qui ont réussi à se faire rembourser le prix des licences qu'ils avaient été forcés d'acheter.

En réponse à cette décision, les autorités italiennes devraient décourager le regroupement de logiciels et de matériel, et prendre des mesures concrètes pour que les consommateurs puissent vraiment exercer leur liberté de choix. Les gouvernements à travers l'Europe devraient prendre les mêmes mesures, et encourager partout les consommateurs à installer et utiliser du logiciel libre.

« Cette pratique de distribution forcée doit s’arrêter, dit Gerloff. Nous espérons que les autorités italiennes transformeront cette décision en une véritable victoire pour les consommateurs, et faire en sorte que les acheteurs d'ordinateur puissent choisir leur appareil avec n'importe quel système d'exploitation de leur choix, ou aucun. »

Le numéro du jugement est le 19161 / 2014.

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FSFE Newsletter - Septembre 2014

jeudi 4 septembre 2014 à 01:00
FSFE Newsletter – Septembre 2014 Une introduction aux Logiciels Libres et la libération du cyberespace

La liberté d’expression, la liberté de la presse, la liberté de rassemblement, la liberté de réunion et le respect de la vie privée sont des conditions essentielles pour une société libre. Si l’une de ces libertés venait à manquer, il serait difficile de préserver les autres. Dans une société, il est primordial de défendre ces libertés, d’autant plus avec les changements fondamentaux qu’entraîne l’omniprésence des ordinateurs. Ces changements peuvent menacer nos libertés acquises et en nécessiter de nouvelles. Ainsi la liberté du logiciel est cruciale pour distribuer et équilibrer les pouvoirs au sein de la société. La FSFE est convaincue qu’une société libre a besoin des libertés que seuls permettent les Logiciels Libres. C’est pourquoi nous préconisons les Logiciels Libres.

En 2010 nous avons écrit l’article La democratie a besoin du Logiciel Libre, expliquant le message ci-dessus aux politiciens lors de la cérémonie durant laquelle la FSFE s’est vue décerner la médaille Theodor-Heuss. Grâce aux équipes de traducteurs de la FSFE, l’article est par ailleurs disponible en 15 langues et largement partagé.

Depuis le mois dernier, le message sur l’importance du Logiciel Libre est également présenté dans une courte vidéo de TEDx intitulée introduction aux Logiciels Libres et la libération du cyberespace par Richard Stallman. C’est un bon moyen de faire prendre conscience de l’importance du Logiciel Libre et pourquoi c’est important. Nous avons besoin que de plus en plus de gens puissent comprendre pourquoi les questions des Logiciels Libres sont importantes au regard d’une société libre, comme le démontrent une fois de plus les exemples suivants.

La Slovaquie force toujours les utilisateurs à l’usage des logiciels non libres

En 2012 – grâce à notre ancien stagiaire Martin Husovec –, la FSFE s’est engagée dans un recours contre le fisc slovaque au côté de l’Institut Européen de la Société de l’information (EISi). Actuellement stagiaire de la FSFE, Matej Gera signale dans son blog que les autorités slovaques persistent à contraindre les gens à utiliser des logiciels non libres : selon un nouveau règlement en Slovaquie, les personnes qui possèdent des terres agricoles et qui souhaitent les vendre doivent préalablement faire une offre sur la page web du ministère de l’Agriculture. Or, afin de soumettre une offre sur la page web du ministère, vous devez utiliser un logiciel supplémentaire. Le logiciel en question est propriétaire et uniquement disponible pour Microsoft Windows, et il n’existe aucune alternative – il n’y a pas de formulaire papier. Si vous essayez de vendre le terrain par d’autres voies, vous enfreignez la loi.

Cette pratique est non seulement inacceptable pour les utilisateurs de Logiciels Libres, mais également illégale en Slovaquie. Depuis 2008, il existe une réglementation contraignante qui interdit aux pouvoirs publics de demander aux usagers d’utiliser une solution ou un système d’exploitation spécifique. Mais le site web du ministère en question n’est pas conforme et semble clairement ignorer cette règle. À présent, l’organisation slovaque à but non lucratif EISi a envoyé une lettre au ministère de l’Agriculture, les appelant à mettre fin à cette pratique. S’ils ne veulent pas se conformer à la lettre et fournir une solution interopérable d’ici octobre, l’EISi saisira les tribunaux pour protéger les droits des utilisateurs de logiciels slovaques.

Contraint par le fournisseur d’accès à l’Internet (FAI) d’utiliser certains matériels

Il va sans dire que dans une société comme la nôtre, nous devrions être capables de choisir librement les dispositifs techniques que nous utilisons dans nos maisons au même titre que nous choisissons les meubles ou les livres de nos étagères. Mais, outre les autorités nous obligeant à utiliser des logiciels non libres, la FSFE s’oppose actuellement aussi aux compagnies qui veulent nous imposer l’utilisation de certains ordinateurs dans notre maison. Dans ce cas, cela concerne même les ordinateurs les plus importants : les routeurs, qui devraient agir comme des gardiens entre notre réseau privé et l’Internet.

En Allemagne, les fournisseurs d’accès à l'Internet (FAI) contraignent leurs clients à utiliser certains types de matériel pour se connecter à l’Internet. Les utilisateurs de dispositifs alternatifs ne sont malheureusement pas en mesure de se connecter à l’Internet via ces FAI. Avec d’autres membres de la communauté du Logiciel Libre, notre équipe allemande a écrit plusieurs commentaires concernant cette affaire, et nous sommes entrés en négociation avec les organismes gouvernementaux, les entreprises et d’autres organisations pour parler des routeurs obligatoires.

Cette rubrique étant principalement couverte en Allemagne et en allemand, l’un de nos membres de l’équipe allemande Max Mehl résume cette affaire et a fait une chronologie des évènements les plus importants jusqu’à présent. Nous espérons que ces informations serviront à soutenir d’autres militants du Logiciel Libre dans le monde entier, qui pourraient être confrontés à des problèmes similaires.

Quelque chose de complètement différent Ces derniers mois la FSFE a reçu deux couvertures télévisées. D’abord avec Matija Šuklje, notre coordinateur juridique, qui a été interviewé par RTV Slovenia à propos des défis qui attendent le nouveau commissaire aux technologies de l’information dans le domaine de l’informatique dématérialisée (cloud computing). Bien qu’ils aient traduit FSFE en « fondation pour la programmation sans contrainte », il s’agissait de la première apparition de la FSFE à la télévision slovaque. Ensuite, notre coordinateur autrichien Peter Bubestinger s’est rendu à Mexico pour un séminaire sur l’archivage. Il y a présenté des cas d’utilisation de Logiciels Libres pour les formats de fichiers et pour le stockage à long terme. Le séminaire a été traduit dans son intégralité en espagnol et diffusé sur Televison Educativa, une chaîne nationale éducative. Ils ont aussi mis à disposition des vidéos sur YouTube. L’interview de Peter se trouve à 3 h 50. Guido Arnold a publié quelques nouvelles éducatives, dont un défi de hacking destiné à trouver des failles de sécurité dans Moodle et des partisans des logiciels libers en visite dans des écoles slovaques. Des collaborateurs ainsi que des membres de la communauté GNU ont mis à jour un système de surveillance interétatique qui concerne cinq pays, nom de code HACIENDA. Ces mêmes hackers ont déjà participé à des contremesures basées sur les Logiciels Libres pour contrecarrer ce système. Équipé du Logiciel Libre GNU Radio, un groupe de scientifiques citoyens a contacté, pris le contrôle et tente à présent de recapturer un satellite des années 70 pour le remettre sur l’orbite terrestre. Cette histoire démontre l’importance de développer, maintenir et promouvoir le Logiciel Libre. Depuis la planète : Hugo Roy se plonge dans ce que contient le « droit à l’oubli » déniché par la Cour de justice de l’Union européenne. Comme il a trouvé la décision difficile à lire, il en a rédigé une version alternative. Dans un autre billet, et dans le domaine des brevets, il explique pourquoi il a aidé le développeur d’un moteur de recherche libre Pablo Joubert à réaliser une publication défensive sur les moteurs de recherche qui utilisent des tables de hachage distribuées. Notre ancien stagiaire Lucile Falgueyrac explique en quoi TTIP & CETA donnent quelques raisons aux partisans du Logiciel Libre d’être en colère. Elle dit que le moment est opportun pour envoyer un message fort à la Commission européenne et aux gouvernements : le blanchiment politique n’est pas et ne sera jamais un moyen légitime de légiférer. Notre stagiaire actuelle, Bela Seeger a rédigé un billet à propos de la messagerie off (Off-The-Record (OTR) Messaging). Elle y clarifie le sens et les techniques de cette messagerie sécurisée, puis envisage quelques moyens de l’implémenter sur différents terminaux. (Vous aurez remarqué que dans cette édition, les stagiaires anciens et actuels sont plutôt actifs !) Nos Fellows ont pris part à de nombreux évènements. Nikos Roussos nous rend compte de ce qui l’a marqué à la conférence des contributeurs Fedora 2014. Il mentionne aussi le projet d’ordinateur portable Novena, lequel est synthétisé par LWN. Mario Fux et Mirko Böhm en font de même sur le sommet KDE de Randa, en Suisse, où s’est retrouvée une cinquantaine de partisans des Logiciels Libres qui améliorent KDE. Afin de se faire une idée de la réunion, Mirko a publié une brève vidéo. André Ockers, qui tient à jour et traduit presque tous les supports allemands de la FSFE, a commencé à bloguer. Il écrit en anglais, en allemand, en néerlandais et en français. Kevin Keijzer, qui est aussi aux Pays-Bas, donne un aperçu détaillé des Logiciels Libres qu’il utilise.. Daniel Pocock nous tient à jour concernant WebRTC et explique comment cela fonctionne, et ce qui ne fonctionne pas.. Matija fait le rapport de son expérience avec de la musique libre, mettant en avant ses artistes préférés qui utilisent des licences Creative Commons pour leur musique. Mobilisez-vous : faites passer le mot concernant la Journée du Logiciel Libre

Le 20 septembre 2014, des gens du monde entier célèbreront le Logiciel Libre. Les organisateurs de Software Freedom International ont annoncé que l’enregistrement des évènements est ouvert. Ils fournissent un guide pour commencer avec des conseils et des indications pour organiser en équipe votre propre évènement pour la JLL. Si vous organisez un évènement, ou que vous désirez simplement faire passer l’information sur le Logiciel Libre ou la Journée du Logiciel Libre vous pouvez également :

commander nos documents d’informations préimprimés diffuser le guide d’autodéfense des courriels émis par la FSF qui est maintenant disponible en 11 langues. (Lors de la manifestation Freedom not Fear (liberté sans crainte), notre groupe de la Fellowship berlinois a distribué des centaines de tracts imprimés de la version allemande, que vous pouvez aussi vous procurer en nous les commandant.) partager la vidéo de Richard Stallman, ou l’article mentionné ci-dessus pour expliquer le Logiciel Libre à votre entourage ou vos amis.

Merci à tous les volontaires, les Fellows, et les donateurs qui rendent notre travail possible, Matthias Kirschner - FSFE

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Blog : 5 approximations à rectifier pour bien s’y repérer dans les licences libres

vendredi 22 août 2014 à 01:00
Des approximations peuvent être sources de confusion dommageable à la compréhension et à l’application des licences de logiciels libres. Cet article de blog se propose d’en résoudre cinq, présentées dans un article du JDN.

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