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Nouvelle fuite de Snowden : stocker ses données chez Microsoft est négligent

vendredi 12 juillet 2013 à 01:00
Nouvelle fuite de Snowden : stocker ses données chez Microsoft est négligent

Dans un article publié aujourd'hui, le Guardian décrit comment Microsoft coopère activement avec la NSA. D'après l'article, Microsoft donne à la NSA un accès total à toutes les communications de tous les utilisateurs de ses services :

Microsoft donne accès à la NSA aux mails chiffrés sur Hotmail, Live.com et Outlook.com ainsi qu'aux messages de la messagerie instantanée en ligne. Microsoft fournit à la NSA un accès facilité au service de stockage SkyDrive, qui compte actuellement 250 millions d'utilisateurs dans le monde. Microsoft a fait en sorte de permettre à la NSA de surveiller les appels vidéos et audios de son service Skype, qu'il a acquit en 2011.

"Ceci rend évident qu'avoir confiance en Microsoft pour vos données stratégiques d'entreprise est totalement négligent," indique Karsten Gerloff, le Président de la Free Software Foundation Europe." Que ce soit dans le secteur public ou privé, les responsables de la sécurité et de la protection des données doivent prendre, en urgence, les mesures appropriées pour protéger leur organisation, leurs entreprises clientes ainsi que les utilisateurs finaux."

Bien qu'il soit difficile, voir impossible, d'échapper entièrement à la surveillance, il y a des moyens de minimiser le risque que des données sensibles, comme des données confidentielles sur des produits ou des dossiers médicaux de patients, soient interceptées par un tiers. Les solutions en logiciel libre pour les logiciels de groupe, les produits de bureautique et les systèmes d'exploitation sont totalement auditables, et souvent la protection des données y est une priorité. Le chiffrement point à point avec un Logiciel Libre comme GnuPG ou off-the-record messaging (OTR) protège les données en transit. Les solutions libres de communication audio, video ou de messagerie comme Jitsi ont fait de nombreux progrès pour remplacer Skype.

"Nous conseillons aux entreprises ainsi qu'à tous les autres types d'organismes qui souhaitent protéger leurs données d'utiliser du Logiciel Libre pour stocker leur données en interne autant que possible, et de ne coopérer qu'avec des fournisseurs de service en qui ils ont confiance pour protéger les données de leurs clients," dit Gerloff. "De tels fournisseurs utiliseront le plus souvent du chiffrement fort, et minimiseront le volume de données qu'ils stockeront. Utiliser des fournisseurs plus petits plutôt que des entreprises mondiales rend moins probable que les données des clients soient attrapées dans les filets de la NSA."

Les utilisateurs doivent activement prendre le contrôle de leurs données et de leurs communications. Une solution est de soutenir les développeurs de Logiciel Libre de chiffrement pour qu'ils puissent continuer à fournir ces produits essentiels. "Aujourd'hui est un bon moment pour donner à l'implémentation libre de PGP : GNU Privacy Guard (GnuPG)!", nous dit Matthias Kirschner, Coordinateur de l'équipe Sensibiliation du Public à la FSFE.

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Blog: be Free or be insecure: crowdfunded Hemlis must choose

jeudi 11 juillet 2013 à 01:00
Today Hemlis, a proposal for a new encrypted mobile messaging app, received $125,000 in crowdfunding. It’s wonderful to see ambitious new software projects get support from the community, but how open will it be?

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FSFE Newsletter - Juillet 2013

jeudi 4 juillet 2013 à 01:00
FSFE Newsletter - Juillet 2013Au tribunal : Défendre nos libertés avec le Copyleft

"Pour protéger vos droits, nous devons empêcher que d'autres vous les refusent ou que l'on vous demande de les abandonner. C'est pour cette raison que lorsque vous distribuez des copies de logiciel libres ou lorsque vous les modifiez vous avez une certaine responsabilité : la responsabilité de respecter les libertés des autres." (Préambule de la GNU GPL)

Malheureusement, il arrive que les entreprises oublient leurs responsabilités lorsqu'elles utilisent des Logiciels Libres dans leurs produits. Quelqu'un doit s'assurer qu'on le leur rappelle de temps en temps. C'est ce que nous faisons avec notre travail sur la conformité. Lorsque nos volontaires ont découvert une violation de la GNU GPL lors d'un atelier en mai 2012, nous avons communiqué l'ensemble des preuves à Harald Welte de gpl-violations.org et à ses avocats. Ils ont lancé une procédure devant les tribunaux et nous venons d'être informés de notre victoire lors du procès.

Les organismes publiques européens gâchent chaque année 1.1 milliard d'euros

Ce mois-ci la Commission Européenne a publié une communication titrée "Against lock in" - "Contre le vérouillage" (voir les commentaires de la FSFE). La Commission Européenne y appelle les organismes publics à se débarasser des verrous commerciaux pour leur systéme informatique en se basant sur des standards plutôt que sur des noms de marques et des technologies propriétaires. La communication souligne que les organismes publics européens dépensent chaque année, inutilement, 1,1 milliard d'euros en ne permettant pas qu'il y ait plus de compétition entre leurs fournisseurs. La Commission cite des études indiquant que 16% des marchés publics font référence à des noms de marques. Dans la plupart des cas ces noms de marques sont des noms d'entreprise de logiciel propriétaire..

Mettre en place des politiques sur les standards ouverts demande beaucoup de travail mais elles sont nécéssaires pour s'assurer que les entreprises de logiciel libres puissent concourir à égalité. Nous avons déjà critiqué la Commission Européenne et nous continuerons à leur rappeler que les politiques sur les Standards Ouverts n'ont de valeur que si elles sont réellement mises en oeuvre.

NSA : 24 heures de vidéosurveillance avec la Xbox One?

Face aux protestations des utilisateurs, Microsoft a été forcé de rendre ses conditions d'utilisation de la console Xbox One un peu moins restrictives. Néammoins, les "nouvelles" conditions qui ont causé une telle polémique ne sont pas du tout nouvelles : elles sont similaires à celles de la majorité des logiciels propriétaires, et notamment celles concernant d'autres logiciels et services en ligne de Microsoft. Anna Morris a créé une infographie à ce sujet.

Toujours sur la surveillance : il y a douze ans le Parlement Européen appellait la Commission et les organismes publics à travers l'Europe à aider les citoyens et les entreprises à se protéger de la surveillance. Les logiciels libres y ont joué un rôle primordial. Malheureusement, la Commission Européenne ne l'a jamais mis en oeuvre.

Après les récentes fuites de services de renseignement, certains de vos amis comprennent peut-être mieux ce dont vous parliez quand vous leur expliquiez pourquoi vous n'utilisez pas Skype, Facebook, Xbox One, ou autres. Ils comprennent peut-être mieux aujourd'hui pourquoi il est important d'avoir le contrôle sur ses appareils et ses données. Erik Albers a écrit un article sur la propriété, le contrôle à distance et la vie privée et, en liaison avec l'Xbox One, il demande combien de personnes visiteraient une maison où il y aurait un autocollant «Cet appartement est sous-surveillance 24/24h par Microsoft et la NSA".

Par ailleurs… Avec des activistes turcs du Logiciel Libre, la FSFE a rédigé une lettre ouverte au président Turc Erdogan à propos d'un contrat de plus de 10 millions de nouvelles tablettes tactiles. La FSFE continue de s'intéresser à comment remplir ses impôts sans logiciels non-libres, en Slovaquie. Le fondateur de GNU et président de la Free Software Foundation, Richard Stallman a été ajouté au Internet Hall of Fame 2013 ! Son commentaire : "Maintenant que nous avons un internet qui fonctionne, la prochaine tâche sera d'empêcher qu'il soit une plateforme de surveillance de masse et de le faire fonctionner d'une manière qui respecte les droits de l'homme, y compris la vie privée." Evénements : Les 8 et 9 juin 2013 le groupe des Fellows de Vienne a organisé un stand d'information au festival d'été de l'Austrian vegan society (Société végétalienne Autrichienne) qui rassemblait 9000 visiteurs. Tobias Platen et Guido Arnold étaient à un stand FSFE à la Fuxcon à Francfort, et seront le mois prochain pour différentes activités aux RMLL à Bruxelles. Enfin, Matija Šuklje parlera à l'aKademy à Bilbao, et Sam Tuke donnera une conférence à l'OpenSUSE conference à Thessaloniki. Après trois rencontres en 2013, c'est déjà la seconde réunion de la Followship à Aarhus (Denmark). Ils prévoient à présent des réunions mensuelles. La SCO gronde à nouveau : le cas SCO contre IBM va être réouvert. À en juger par le passé, nous pouvons nous attendre à ce que la SCO propage à nouveau peur, incertitude et doutes autour des logiciels libres dans les mois à venir. Aprés la fuite de la NSA, le journaliste Glyn Moody se demande Quelle entreprise peut encore faire confiance à Microsoft ? (une traduction en français est disponible grâce à framablog) Depuis la l'aggregation de la Planet : Notre stagiaire Lucile rapporte que le 25 juin le Sénat français a voté la version finale de la loi sur l'éducation, acceptant un amendement du gouvernemant affaiblissant la position sur l'utilisation prioritairede logiciels libres. Répondant à l'appel de l'April, elle a passé sa matinée à appeller et à rédiger des mails de son bureau de la FSFE vers les membres de la Commission. Elle a de plus suivi les autres nouvelles autour du Logiciel Libre en France courant juin. Il y a déjà 1,5 milliard d'utilisateurs du web sur mobile, ce qui correspond plus ou moins au nombre total d'internautes en 2009. Lisez l'article de Henri Bergius : le web portable-d'abord [EN]. À partir d'une conférence en Roumanie Karsten Gerloff a fait une liste rapide des problémes du Logiciel Libre en Roumanie. Il nous rend également compte des problémes qu'il a rencontré pour s'inscrire en utilisant du Logiciel Libre à un atelier du Parlement Européen. Paul Boddie a intensivement écrit le mois dernier. Il soutient que les standards sont utilisés comme excuse utlime pour ne pas faire le travail des autres. Il a aussi rédigé une évaluation de Kolab et nous parle des ressources d'autocompletion dans les messageries web roundcube. Son article "Où en sommes-nous des Desktop libres ?"[EN] nous embarque dans un voyage sur GNU/Linux pour les ordinateurs personnels. Paul conclut : "une fois que nous aurons démontré que nous sommes capable de travailler ensemble et d'agir en même temps sur tous les [défis mentionnés] en tant que communauté, peut-être qu'alors il sera évident que l'année de Linux pour Desktop est enfin arrivé pour de bon." Enfin, il a analysé les licences de site et licences au volume pour en déduire qui est le vrai perdant de ce genre de systèmes. Comment peut-on éviter la taxe Microsoft à l'achat d'un nouveau portable ? Kevin Keijzer a documenté quelques astuces sur Comment acheter un nouveau portable ?. Cet article est une bonne suite à l'article du mois dernier qui proposait le test d'un portable Dell préinstallé avec GNU/Linux. Aidez-nous à recueillir plus d'information sur les portables sans taxe Microsoft sur news/nl/nl-201307.fr.xhtmlnotre wiki. Daniel Pocock s'est interressé aux questions suivantes : doit-on utiliser une clé de 2048 bits ou de 4096 bits ?, quels sont les principes d'une communication libre, qu'en est t-il del'enfermement propriétaire dans les écoles Australiennes, et il a publié un article sur les filles autour de moi et la NSA. Anna Morris a écrit plusieurs how-to dont Comment découper une photo et enlever les bords blancs sous GIMP ? ou Comment rester dans le test HTML 5 de Google quand on nettoie ses cookies ? Sergey Matveev critique les distributions actuelles GNU/Linux et explique pourquoi il retourne sous *BSD. Dans la même idée, Hannes Hauswedell est à la recherche d'une "KISS GNU/Linux distro". Hannes cherche aussi un bon moyen pour publier des photos en copyleft. Sam Tuke proposes un tutoriel sur Comment compiler le logiciel audio, libre, Ardour à partir de son code source. Votre éditeur a mis par défaut le moteur de recherche duckduckgo dans son gestionnaire de fenêtre Awesome. Enfin Matija nous donne quelques trucs utiles pour la vie de tous les jours : il explique pourquoi et comment se raser avec de l'huile de rasage et un rasoir de sureté (DE). Soyez actifs : Postez nous les Bonnes Nouvelles du Logiciel Libre

Souvent les nouvelles que nous propageons portent sur les développements négatifs, sur des sujets qui ont besoin d'attention pour trouver des solutions à un problème. Le Fellow Chris "cw" souhaite que nous fassions plus attention aux bonnes nouvelles du logiciel libre. L'idée est de publier les bonnes nouvelles sur une page wiki dédiée.

Par exemple, ce mois-ci une ville au Portugal a écrit sur ses succés avec les logiciel libre et en Italie le Tyrol du sud a commencé sa migration, étalée sur trois ans, vers LibreOffice.

Vous pouvez directement poster vos nouvelles, abonnez-vous simplement au RSS, donnez les nouvelles avec le hashtag #GoodFSNews, ou envoyez un mail à Chris, et il agira comme votre proxy.

Merci à tous les Fellows et donateurs qui rendent notre travail possible, Matthias Kirschner - FSFE

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German Parliament elections: The parties' positions on Free Software

mercredi 3 juillet 2013 à 01:00
German Parliament elections: The parties' positions on Free Software

Today, the Free Software Foundation Europe publishes its Free Software related election questions for this fall's elections to the German parliament, which will take place on September 22. All political parties have responded to the questions, which cover issues like users' control over their electronic devices, the release of publicly funded computer programs as Free Software, and software patents.

From the responses, it's clear that most parties now know more about Free Software than they did in the past. Below is the translation -- done by FSFE's volunteers -- of FSFE's summary and an evaluation of the complete answers. In addition, FSFE encourages Free Software activists to use these questions as an inspiration for their own questions to candidates on federal and local level.

First, something pleasant: SPD, the Greens, the Pirate party, the Linke and the Free Voters want software where development was funded by the public administration to be published under a free licence. The SPD states that "publicly funded software should be available to the general public as far as possible". The Greens demand the publication of such programs as Free Software in their manifesto (see FSFE's overview on the election and party manifestos in Germany (German)). In their reply, they justify this demand with benefits such as "bigger and more sustainable innovation potentials, broadening of competence in handling software, but also security-related advantages". They continually criticise the migration away from Free Software in the Foreign Office. The Pirates and the Left Party both advocate a general publication of all software and content funded by the state. The FDP does not directly address the question, but generally claims to "consider both proprietary and Free software" in public procurement.

The CDU however points out "budget law restrictions" for the publication and advancement of Free Software by the public administration. In their answer, they refer to a paragraph in the Bundeshaushaltsordnung (BHO § 63 para. 2). The federal government however states the following in its accompanying legal document to the migration guidelines (German): This paragraph "does not constitute a limitation for the dissemination of software" (p. 41) and "in the practically most important case, the further development of GPL licences software, a public authority can share its own development portions to private parties without levy of licence fees" (p. 43). In contrast, these guidelines highlight a problem in the gratis distribution to private parties for development of new software or continuing development of non-copyleft software. It is worth noting that in its past eight years in government, the CDU has not improved the BHO law if they perceive it to be problematic. Furthermore, the CDU/CSU state that in every single case, it should be checked "if obvious modifications of the software would allow it to be used for illegal purposes" and if this was the case, the software should not be published.

The refusal to release a GNU/Linux version of the ElsterFormular tax software (German) meets with a lack of understanding, regret and criticism among the parties. The FDP points to the platform independence of the upcoming version of Elsteronline, which will not need Java to run. Still, they regret that the Elsterformular is not available in a platform independent way. The Free Voters perceive the given platform dependency as incomprehensible in view of system security. The tying to a single operating system development company is unacceptable for the SPD and they want to engage to "make according software available for alternative operating systems as well". The Greens want to advocate the possibility to use the ElsterFormular for users of Free operating systems. The Left Party voices its criticsm: "The provision of the Elster-Formular solely for Microsoft Windows and the refusal to release the GNU-Linux and Mac OS X versions by the Bayerisches Landesamt für Steuern (Bavarian tax administration), which is in charge of the development, is not acceptable." The Pirates demand the publication of the software – even if it was of bad quality – and its documentation under a Free licence to allow others to further develop the software.

All parties agree that public authorities should demand all rights (access to the source code, the right for further developments (also by third parties), the right to distribute the software to others) when contracting out software development. The FDP states: "This creates independence from the producer, strategic reliability and freedom of choice when selecting a service provider." SPD and the Greens mainly justify their demands from an IT security point of view. According to the Linke, the state "should ensure that it has discretion over how the software will be distributed, and use this discretion in the common interest". The CDU attaches "special importance to [...] the possibility of further development of the software from the beginning" in the future. The Pirates and the Greens point to the fact that governmental usage rights are a necessary condition to publish software of the public administration under a Free licence as demanded by the parties. The Free Voters state that they will consider fines for officials and employees who sign contracts without these usage rights.

Asked about the control over mobile devices, the parties mainly focus on aspects of data protection. The SPD sees "challenges especially regarding the right of informational self-determination". The Greens, Linke, Pirates and SPD demand data protection-friendly technology as a basic adjustment ("Data protection by technology"), while CDU/CSU, FDP and the Free voters target a better education of citizens. However, the parties do not answer the question about the rights the users should have on the software on these devices – a question that for example is asked by FSFE's FreeYourAndroid.org campaign.

On the subject "Secure Boot" all parties are in agreement: the White Paper of the federal government contains important demands which they want to support and implement. "With the implementation of Secure Boot the owners of IT devices get limited in the possibility to entirely control contents and applications", writes the Left Party. The FDP wants to "assure that users can make an informed decision about their devices", and the CDU wants to pursue this issue on national and international level. In their detailed answer the Pirates write: "Systems which prevent the user from installing specific software are inacceptable on political and economical grounds. This inevitably leads to promotion of oligopolies or monopolies in the software market. But more important is the socio-political relevance of control over IT systems [....]". The Greens doubt how the federal government will implement the key issue paper "with the extensive ties to Microsoft services" and SPD demands an "initiative on European level [...] to let these targets not only be a political declaration of intention, but to really stick to them."

Except for CDU and Free voters, all parties explicitly support the royalty-free licensing of standards. The Greens point to their demand in the Enquete Kommission "Internet und Digitale Gesellschaft" (EIDG, commission of inquiry in internet and digital society) where they want to place the public administration under an obligation to bring forward interoperability and sustainability of their IT systems "to be independent from interests of individual market participants at the further development of the systems." Criticism of SAGA, the German guideline for IT standards in federal government organisations, comes from the Left Party and Pirates. The Left Party see in the specifications without restrictions and licence fees no automatism for increased implementation of Free Software. "On this, active political will and proactive acting of federal government is required", so the Linke. The Pirates criticise that ODF in SAGA is only a recommended format what results to the fact "that non-free software and closed formats can still be used in administrative practice." For this reason, they consider SAGA to be merely a "paper tiger".

Unfortunately the CDU sees no problem in advertisement on public administration's websites for non-free software as long as such adverts serve usability. The other parties reject this kind of advertisements, and want to prevent them in future. The Greens refer in their answer to their request "Advertisement for proprietary software on websites of federal ministries and public administration" (printed matter 17/8951) in which they picked up on this issue, and to the following discussion of this subject in the IT planning council. The Free Voters offered their help for solutions on municipal level.

FSFE's ongoing work against software patents shows effects: By now all parties on federal level agree that patenting of software should be limited effectively. To this they refer to the inter-fractional request titled "Secure competition and dynamic of innovation in software sector - limit patenting of computer programs effectively".

The CDU/CSU is generally in favour of using "Serious Games", i.e. learning games with the primary goal of imparting knowledge in an entertaining way, in schools and universities and thinks about releasing those games under a Free licence. The FDP wants to get more children into programming and "ensure that newly acquired learning aids can be used platform independently". The Free Voters want to promote Free Software in the municipal sector. The Greens especially demand a consistent procurement practice for software funded by the public sector, continue to criticise regression like for example in the Foreign Office and want to serve as a good example by releasing their own software ("betatext"). The Linke sees Free Software in the context of common property economics and thinks about ways of funding Free Software development, e.g. using parts of the broadcasting fees. The SPD wants to primarily promote Free Software in the administration. In the commission of enquiry on the internet and the digital society (EIDG) the party had demanded that the state should "provide subsidies for usability analysis and the improvement of user friendliness of selected projects".

More election interviews done by Free Software Foundation Europe and publications about the last Bundestag election. References to Free Software in election and party manifestos in Germany (German).

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Un «compliance workshop» de la FSFE découvre une violation de la GPL par FANTEC, Welte gagne le procés

mercredi 26 juin 2013 à 01:00
Un « compliance workshop » de la FSFE découvre une violation de la GPL par FANTEC, Welte gagne le procés

Le tribunal régional de Hamburg [Landgericht Hamburg] a déclaré FANTEC GmbH coupable de violation de la GNU General Public License dans son lecteur multimédia FANTEC 3DFHDL. Dans l'affaire Harald Welte contre FANTEC GmbH le tribunal a jugé que FANTEC devait payer une amende et les frais d'avocat additionnels et avait obligation de doner aux utilisateurs les informations exactes concernant leur chaine de distribution du lecteur multimédia FANTEC 3DFHDL.

FANTEC utilisait le logiciel netfilter/iptables (un logiciel de firewall pour GNU/Linux) dans un des micrologiciels pour FANTEC 3DFHD disponible en ligne. Ils distribuaient ce micrologiciel sans donner l'intégralité du code source correspondant contrairement à ce qui est requis par la GNU General Public License, version 2 (GPLv2) qui est utilisée par le logiciel netfilter/iptables. Les tentatives de résolution du conflit ayant échouées, Harald Welte, un des titulaires des droits d'auteur sur iptables, avait décidé de porter l'affaire devant les tribunaux. La Cour a décidé que FANTEC avait fait preuve de négligence : la firme aurait dû s'assurer de distribuer le logiciel en respectant les conditions indiquées par la GPLv2. La cour a fait clairement savoir qu'il n'était pas suffisant que FANTEC se repose sur le fait que ses fournisseurs soient eux-mêmes en règle avec les licenses. L'entreprise FANTEC doit faire en sorte qu'aucun des droits des tiers ne soient violés.

« Il est heureux de voir la Cour reconnaître qu'il est de la responsabilité des vendeurs de vérifier la conformité de leur produit avec la GNU GPL. FANTEC, qui a déjà eu des problèmes avec la GNU GPL dans le passé, aurait dû agir avec plus de discernement. C'était juste de la paresse, » a déclaré Harald Welte, fondateur du site gpl-violations.org et demandeur au litige.

La violation de la GNU GPL a été découverte pendant un atelier « Hacking for Compliance » de la Free Software Foundation Europe en Mai 2012 à Berlin. Plusieurs volontaires y ont aidé à vérifier la conformité de différents systèmes vis-à-vis de la GNU GPL. Les résultats ont ensuite été communiqués à gpl-violations.org et à ses avocats qui ont pris la suite.

Bien que FANTEC ait d'abord nié, les ingénieurs en conformité de la FSFE et de gpl-violations.org ont pu prouver que la version 1.3.7. du logiciel iptables était utilisée, et ce malgré le fait que FANTEC n'ait pas inclu les sources de programme dans le code source distribué. Ils ont de plus pu montrer que le logiciel avait été compilé à une date différente de celle du code source mis à disposition, démontrant ainsi que le code source fourni par FANTEC n'était pas à jour.

« Avec nos bénévoles, nous continuerons d'assurer que les utilisateurs bénéficient des libertés d'utiliser, d'étudier, de partager, et d'améliorer les logiciels contenus dans leurs produits. Ce sont les principes de base de la communauté du logiciel libre, et chaque entreprise distribuant des logiciels doit respecter les licences correspondantes. Les entreprises voient clairement l'avantage de construire leur produit en se basant sur du logiciel libre. Elles devraient respecter ces règles basiques et simples. » déclare Matthias Kirschner, coordinateur de la FSFE pour l'Allemagne et un des organisateurs du « compliance workshop ».

La FSFE met à disposition quelques étapes simples à suivre pour s'assurer qu'un produit respecte la GNU GPL.

La décision de la Cour (en Allemand) est disponible sur le site IFRFOSS (PDF).

Autres nouvelles sur les cas de violation de la licence GNU GPL :

2011-11-10 : La Cour rejette les demandes d'AVM s'opposant à la modification par des tiers de logiciels sous GNU GPL..

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