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Le blog de Mitsu

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Demeurez-vous près d’un(e) pédonazi(e)

lundi 1 octobre 2012 à 13:02

Grâce à un formidable travail journalistique à base de GIMP (version 2.8), nous avons le plaisir de publier cette carte exclusive des pédonazi(e)s sur le territoire de France métropolitaine. Chaque point rouge représente le lieu de résidence d’un(e) pédonazi(e) condamné ou suspecté, à qui l’on impute le postage de vidéos de chats sur Youtube, le téléchargement de MP3 de Lady Gaga, l’exil fiscal, le vote pour le Parti Pirate et la tenue de propos subversifs . Méfiance !


Carte parodique crée à partir d’une carte de la répartition de la population, visant à dénoncer cette horreur.

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La robotisation n’est pas un malheur

mercredi 26 septembre 2012 à 16:29

L’une des phrases préférées de notre Sinistre du Redressement Productif, Arnaud Montebourg, est celle-ci: « Un emploi sauvegardé c’est une fierté, dix emplois sauvés, c’est une victoire pour nous, 100 emplois c’est formidable et plus, c’est encore mieux ».

Chaque jour apporte son lot de licenciements, suppressions de postes, baisses de budget, plans sociaux et autres départs (in-)volontaires. Le marché du travail plie l’échine sous la finance. Chaque jour un peu plus de gens se rendent compte du modèle économique français, son évolution parallèle et sa dépendance aux économies mondiales tout aussi dangereuses, son fonctionnement irrationnel, sa totale obsolescence à fois fois sur le plan économique et sur le plan humain. Bonjour mesdames et messieurs, vous croyez avoir travaillé toute votre vie pour assurer un meilleur avenir pour vos enfants, voilà que vous les avez précipité dans un modèle à crises cycliques dont jamais ils ne pourront s’extirper autrement qu’en détruisant tout ce que vous avez bâti. Ne leur résistez pas.

Le contexte est très favorable au rappel de quelques notions, au rappel de quelques valeurs, au rappel de quelques objectifs.

Le projet du gouvernement actuel n’est pas dans le meilleur intérêt du peuple. Ni aucun projet d’un parti représenté à l’Assemblée, du reste. Tout le monde fait exactement la même erreur: développer l’économie par le travail salarié. Une erreur très lourde de conséquences, car la France ne se prépare pas du tout aux futures (r-)évolutions et la pilule va très mal passer. Le salariat, c’est fini.

Pourquoi payer le salaire et les charges d’un humain (ce qui double le coût du salaire lui-même) ?

L’objectif de l’humanité n’est pas de faire travailler une masse docile, d’entretenir un esclavage. L’objectif de l’humanité devrait être d’assurer la survie de l’espèce, ce qui induit la préservation de la planète. De tous points de vue, confier le labeur à la robotique est une bénédiction pour l’humanité. Et même plus, j’ai envie de vous choquer: la robotique est la bouée de sauvetage.

Par expérience je sais que les êtres humains sont des créatures individuellement idiotes, mais collectivement redoutables. Alors que les humains sont des mammifères, leur organisation est typiquement celle des insectes dits « sociaux » (fourmis, abeilles,..). Individuellement un être humain a très rarement la volonté de faire ce qui a pourtant été le moteur de son évolution durant des millénaires: découvrir et apprendre. Il lui faut des humains tiers pour lui dire quoi apprendre, quoi penser même, et de lui-même il se « spécialisera », se rangera dans une caste dévolue à une tâche. Cela est très souvent imposé, par des codes moraux divers comme les lois ou les traditions, et l’individu est prêt à se restreindre lui-même pour « entrer dans le moule », car de façon illogique il considère cela comme nécessité sociétale.

Collectivement pourtant, les humains sont redoutables tels des fourmis. Chaque individu est de piètre intelligence, mais l’intelligence collective, quand bien dirigée par une « reine », est d’une efficacité aussi redoutable que docile. Et quand l’humain décide d’actions belliqueuses à l’encontre de ses semblables, il ne se préoccupe pas des conséquences de ses actes, et ne veux même pas considérer l’illogisme des ordres auxquels on lui demande d’obéir. L’illogisme n’est alors pas vu comme un défaut, mais comme un atout, la preuve de la fidélité de l’humain, en parfaite opposition aux préceptes de conservation.

Un robot n’est rien de plus qu’une machine reposant sur des algorithmes. L’illogisme étant impossible, une machine est prévisible et s’acquittera des tâches avec une précision inégalable. Les algorithmes n’ont pas de sautes d’humeur.

D’où la conclusion: dans l’intérêt de l’humanité et de la planète, les travailleurs et gouverneurs du futur devront être de silicium, et les humains limités dans la seule fonction qui peut encore être compatible avec la préservation de la planète, et que l’écrasante majorité des espèces vivantes n’a jamais délaissée: la continuité de l’espèce dans l’équilibre biologique mondial. Et à cette fin, seule la robotique a la clé froidement mathématique pour y parvenir.

George Orwell, Aldous Huxley et Arthur C. Clarke, votre science-fiction n’est pas parvenue aussi loin. Andy et Lana Wachowski, vous avez réalité une trilogie filmographie assez intéressante mais qui se construit sur l’image d’une robotique appliquant un modèle humain.. aux humains. Alors qu’il suffirait tout simplement que la robotique ait comme programme central la préservation de toutes les espèces vivantes, sans en imiter une seule. Si la robotique devait imiter l’humain, autant considérer la Terre comme planète morte.

Vous avez mal au crâne ? Parfait :) La prochaine fois que vous irez travailler, demandez-vous à qui/quoi profite votre travail.

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La robotisation n’est pas un malheur

mercredi 26 septembre 2012 à 16:29

L’une des phrases préférées de notre Sinistre du Redressement Productif, Arnaud Montebourg, est celle-ci: « Un emploi sauvegardé c’est une fierté, dix emplois sauvés, c’est une victoire pour nous, 100 emplois c’est formidable et plus, c’est encore mieux ».

Chaque jour apporte son lot de licenciements, suppressions de postes, baisses de budget, plans sociaux et autres départs (in-)volontaires. Le marché du travail plie l’échine sous la finance. Chaque jour un peu plus de gens se rendent compte du modèle économique français, son évolution parallèle et sa dépendance aux économies mondiales tout aussi dangereuses, son fonctionnement irrationnel, sa totale obsolescence à fois fois sur le plan économique et sur le plan humain. Bonjour mesdames et messieurs, vous croyez avoir travaillé toute votre vie pour assurer un meilleur avenir pour vos enfants, voilà que vous les avez précipité dans un modèle à crises cycliques dont jamais ils ne pourront s’extirper autrement qu’en détruisant tout ce que vous avez bâti. Ne leur résistez pas.

Le contexte est très favorable au rappel de quelques notions, au rappel de quelques valeurs, au rappel de quelques objectifs.

Le projet du gouvernement actuel n’est pas dans le meilleur intérêt du peuple. Ni aucun projet d’un parti représenté à l’Assemblée, du reste. Tout le monde fait exactement la même erreur: développer l’économie par le travail salarié. Une erreur très lourde de conséquences, car la France ne se prépare pas du tout aux futures (r-)évolutions et la pilule va très mal passer. Le salariat, c’est fini.

Pourquoi payer le salaire et les charges d’un humain (ce qui double le coût du salaire lui-même) ?

L’objectif de l’humanité n’est pas de faire travailler une masse docile, d’entretenir un esclavage. L’objectif de l’humanité devrait être d’assurer la survie de l’espèce, ce qui induit la préservation de la planète. De tous points de vue, confier le labeur à la robotique est une bénédiction pour l’humanité. Et même plus, j’ai envie de vous choquer: la robotique est la bouée de sauvetage.

Par expérience je sais que les êtres humains sont des créatures individuellement idiotes, mais collectivement redoutables. Alors que les humains sont des mammifères, leur organisation est typiquement celle des insectes dits « sociaux » (fourmis, abeilles,..). Individuellement un être humain a très rarement la volonté de faire ce qui a pourtant été le moteur de son évolution durant des millénaires: découvrir et apprendre. Il lui faut des humains tiers pour lui dire quoi apprendre, quoi penser même, et de lui-même il se « spécialisera », se rangera dans une caste dévolue à une tâche. Cela est très souvent imposé, par des codes moraux divers comme les lois ou les traditions, et l’individu est prêt à se restreindre lui-même pour « entrer dans le moule », car de façon illogique il considère cela comme nécessité sociétale.

Collectivement pourtant, les humains sont redoutables tels des fourmis. Chaque individu est de piètre intelligence, mais l’intelligence collective, quand bien dirigée par une « reine », est d’une efficacité aussi redoutable que docile. Et quand l’humain décide d’actions belliqueuses à l’encontre de ses semblables, il ne se préoccupe pas des conséquences de ses actes, et ne veux même pas considérer l’illogisme des ordres auxquels on lui demande d’obéir. L’illogisme n’est alors pas vu comme un défaut, mais comme un atout, la preuve de la fidélité de l’humain, en parfaite opposition aux préceptes de conservation.

Un robot n’est rien de plus qu’une machine reposant sur des algorithmes. L’illogisme étant impossible, une machine est prévisible et s’acquittera des tâches avec une précision inégalable. Les algorithmes n’ont pas de sautes d’humeur.

D’où la conclusion: dans l’intérêt de l’humanité et de la planète, les travailleurs et gouverneurs du futur devront être de silicium, et les humains limités dans la seule fonction qui peut encore être compatible avec la préservation de la planète, et que l’écrasante majorité des espèces vivantes n’a jamais délaissée: la continuité de l’espèce dans l’équilibre biologique mondial. Et à cette fin, seule la robotique a la clé froidement mathématique pour y parvenir.

George Orwell, Aldous Huxley et Arthur C. Clarke, votre science-fiction n’est pas parvenue aussi loin. Andy et Lana Wachowski, vous avez réalité une trilogie filmographie assez intéressante mais qui se construit sur l’image d’une robotique appliquant un modèle humain.. aux humains. Alors qu’il suffirait tout simplement que la robotique ait comme programme central la préservation de toutes les espèces vivantes, sans en imiter une seule. Si la robotique devait imiter l’humain, autant considérer la Terre comme planète morte.

Vous avez mal au crâne ? Parfait :) La prochaine fois que vous irez travailler, demandez-vous à qui/quoi profite votre travail.

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Diaspora: pas de confusion possible

mardi 25 septembre 2012 à 12:01

Impossible d’avoir raté cette non-info toute récente: des utilisateurs de Facebook semblent penser que ce qu’ils avaient publié sur le mur de leurs amis avant 2009 était privé. Remarquez l’oxymore dans ma phrase.

Je me suis dit qu’une petite démo avec Diaspora démontrerait que ce genre de confusion ne peut avoir lieu, puisque la protection de la vie privée a été au centre de Diaspora depuis le début.

Pour commencer, publions un commentaire sur un message d’un contact. Ici c’est clair, les commentaires sont placés en dessous et sont publics quand le message est public (s’il ne l’était pas, le commentaire n’apparaîtrait qu’aux aspects autorisés à lire le message concerné par cmal).

Créons un message. Par défaut Diaspora sélectionne la visibilité pour « Tous les aspects ». Amis, famille, travail,..

Mais pour autant le message n’est pas publié (faut faire partie des aspects pour pouvoir le lire, avoir un compte Diaspora ne suffit pas)

On peut finement choisir qui doit avoir accès à quoi; les fêtes de famille ne regardent pas mes collègues de bureau, et mon hacktivisme ne regarde pas ma famille. Bref, avec un seul compte on peut présenter des facettes bien indépendantes, quand avec Facebook c’est un mélange malsain.

.. et bien sûr on peut choisir « public »..

.. ce qui rend le message accessible à tous, y compris aux non-inscrits et moteurs de recherche.

Encore une fois: par défaut les messages Diaspora ne sont visibles que pour les contacts selon tous les aspects. Ce qui est important à noter, c’est qu’il n’y a pas de « réseautage viral »: on n’a pas accès à la liste des contacts d’un profil. On peut soit rechercher directement la personne à ajouter en contact, soit l’ajouter via un commentaire qu’elle a publié.. sur un message d’un contact auquel on a accès. On peut au mieux faire un « ajout automatique en contact » quand une personne nous ajoute dans ses contacts, et on peut évidemment ajouter autant d’aspects que nécessaire (par exemple: « amis de fac », « amis du lycée », « amis du boulot », « amis en ligne »,..).

Ce n’est peut-être pas aussi fun que Facebook pour faire la course aux contacts, mais ce n’est certainement pas moins efficace en terme de vie privée. Et là c’est clair, pas de confusion possible. (pour envoyer un message privé, faut cliquer sur « message » en dessous de la photo de profil)

Accessible qu’entre moi et Vinilox. L’interface de conversation privée est nettement différente des flux de messages normaux, on peut pas s’y tromper.

Tout cela contribue à fermement cloisonner ce qui doit être public de ce qui ne le doit pas, et pour ce dernier quelle catégorie de personnes doit y avoir accès; tout en ne mélangeant pas messages « aspectisés » et messages privés.

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Diaspora: pas de confusion possible

mardi 25 septembre 2012 à 12:01

Impossible d’avoir raté cette non-info toute récente: des utilisateurs de Facebook semblent penser que ce qu’ils avaient publié sur le mur de leurs amis avant 2009 était privé. Remarquez l’oxymore dans ma phrase.

Je me suis dit qu’une petite démo avec Diaspora démontrerait que ce genre de confusion ne peut avoir lieu, puisque la protection de la vie privée a été au centre de Diaspora depuis le début.

Pour commencer, publions un commentaire sur un message d’un contact. Ici c’est clair, les commentaires sont placés en dessous et sont publics quand le message est public (s’il ne l’était pas, le commentaire n’apparaîtrait qu’aux aspects autorisés à lire le message concerné par cmal).

Créons un message. Par défaut Diaspora sélectionne la visibilité pour « Tous les aspects ». Amis, famille, travail,..

Mais pour autant le message n’est pas publié (faut faire partie des aspects pour pouvoir le lire, avoir un compte Diaspora ne suffit pas)

On peut finement choisir qui doit avoir accès à quoi; les fêtes de famille ne regardent pas mes collègues de bureau, et mon hacktivisme ne regarde pas ma famille. Bref, avec un seul compte on peut présenter des facettes bien indépendantes, quand avec Facebook c’est un mélange malsain.

.. et bien sûr on peut choisir « public »..

.. ce qui rend le message accessible à tous, y compris aux non-inscrits et moteurs de recherche.

Encore une fois: par défaut les messages Diaspora ne sont visibles que pour les contacts selon tous les aspects. Ce qui est important à noter, c’est qu’il n’y a pas de « réseautage viral »: on n’a pas accès à la liste des contacts d’un profil. On peut soit rechercher directement la personne à ajouter en contact, soit l’ajouter via un commentaire qu’elle a publié.. sur un message d’un contact auquel on a accès. On peut au mieux faire un « ajout automatique en contact » quand une personne nous ajoute dans ses contacts, et on peut évidemment ajouter autant d’aspects que nécessaire (par exemple: « amis de fac », « amis du lycée », « amis du boulot », « amis en ligne »,..).

Ce n’est peut-être pas aussi fun que Facebook pour faire la course aux contacts, mais ce n’est certainement pas moins efficace en terme de vie privée. Et là c’est clair, pas de confusion possible. (pour envoyer un message privé, faut cliquer sur « message » en dessous de la photo de profil)

Accessible qu’entre moi et Vinilox. L’interface de conversation privée est nettement différente des flux de messages normaux, on peut pas s’y tromper.

Tout cela contribue à fermement cloisonner ce qui doit être public de ce qui ne le doit pas, et pour ce dernier quelle catégorie de personnes doit y avoir accès; tout en ne mélangeant pas messages « aspectisés » et messages privés.

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