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Shaarli - Les petits liens d'Alda

Site original : Shaarli - Les petits liens d'Alda

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"D'habitude, les gens comme vous se roulent par terre" : patients et médecins dénoncent les préjugés racistes du monde médical - Les liens du Lapin Masqué

jeudi 31 mai 2018 à 12:51

On commence enfin à faire le le lien entre le racisme et la mort de Naomi Musenga.

Oui enfin par « on » vous voulez sûrement dire « les blancs »

Parce que les racisé⋅es le hurlent un peu partout depuis le 1er jour de la nouvelle…
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Encore des petites cases

dimanche 20 mai 2018 à 11:22

Je crois que personne ne se réveille le matin en se demandant dans quelle case elle va bien décider de se mettre aujourd'hui.
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Encore des petites cases

dimanche 20 mai 2018 à 11:22

Je crois que personne ne se réveille le matin en se demandant dans quelle case elle va bien décider de se mettre aujourd'hui.
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non, je ne veux pas « passer » pour une femme : je suis transgenre - i-D

mercredi 16 mai 2018 à 17:51

Pour moi, être transgenre n’est pas un tremplin ou une salle d’attente entre être un « homme » et devenir une « femme ». Être trans, ce n’est pas un moment transitoire où les gens stagnent au milieu de leur voyage entre un pôle binaire et un autre. Être trans est une destination en soi. J’ai envie de passer du temps dans cette communauté magnifique, en constante expansion, et d’en saisir tous les aspects. Je veux explorer ce que signifie être radicalement transgenre sans rechercher l’approbation de qui ou quoi que ce soit. Rechercher la sécurité, oui, mais selon nos propres termes ; sans jugement, dans l’acceptation, sans avoir besoin de chirurgie pour entrer dans un moule dont on sait qu’il fait du mal à tout le monde, trans comme cis.
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non, je ne veux pas « passer » pour une femme : je suis transgenre - i-D

mercredi 16 mai 2018 à 17:51

Pour moi, être transgenre n’est pas un tremplin ou une salle d’attente entre être un « homme » et devenir une « femme ». Être trans, ce n’est pas un moment transitoire où les gens stagnent au milieu de leur voyage entre un pôle binaire et un autre. Être trans est une destination en soi. J’ai envie de passer du temps dans cette communauté magnifique, en constante expansion, et d’en saisir tous les aspects. Je veux explorer ce que signifie être radicalement transgenre sans rechercher l’approbation de qui ou quoi que ce soit. Rechercher la sécurité, oui, mais selon nos propres termes ; sans jugement, dans l’acceptation, sans avoir besoin de chirurgie pour entrer dans un moule dont on sait qu’il fait du mal à tout le monde, trans comme cis.
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Hot Allostatic Load – The New Inquiry

dimanche 13 mai 2018 à 13:37

This is about disposability from a trans feminine perspective, through the lens of an artistic career. It’s about being human trash.

This is in defense of the hyper-marginalized among the marginalized, the Omelas kids, the marked for death, those who came looking for safety and found something worse than anything they’d experienced before.

For years, queer/trans/feminist scenes have been processing an influx of trans fems, often impoverished, disabled, and/or from traumatic backgrounds. These scenes have been abusing them, using them as free labor, and sexually exploiting them. The leaders of these scenes exert undue influence over tastemaking, jobs, finance, access to conferences, access to spaces. If someone resists, they are disappeared, in the mundane, boring, horrible way that many trans people are susceptible to, through a trapdoor that can be activated at any time. Housing, community, reputation—gone. No one mourns them, no one asks questions. Everyone agrees that they must have been crazy and problematic and that is why they were gone.

I was one of these people.
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Hot Allostatic Load – The New Inquiry

dimanche 13 mai 2018 à 13:37

This is about disposability from a trans feminine perspective, through the lens of an artistic career. It’s about being human trash.

This is in defense of the hyper-marginalized among the marginalized, the Omelas kids, the marked for death, those who came looking for safety and found something worse than anything they’d experienced before.

For years, queer/trans/feminist scenes have been processing an influx of trans fems, often impoverished, disabled, and/or from traumatic backgrounds. These scenes have been abusing them, using them as free labor, and sexually exploiting them. The leaders of these scenes exert undue influence over tastemaking, jobs, finance, access to conferences, access to spaces. If someone resists, they are disappeared, in the mundane, boring, horrible way that many trans people are susceptible to, through a trapdoor that can be activated at any time. Housing, community, reputation—gone. No one mourns them, no one asks questions. Everyone agrees that they must have been crazy and problematic and that is why they were gone.

I was one of these people.
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Paranormal Tabou | et autres textes sur les violences intracommunautaires

dimanche 13 mai 2018 à 13:30

Je suis un Agresseur et elle une Victime. Est-il possible que cette catégorisation binaire se soit imposée si facilement parce que je suis trans Ft* et elle fem cisgenre? Parce que certainEs auraient pris l’habitude, paresseuse intellectuellement et politiquement dangereuse, de penser la violence comme induisant nécessairement deux pôles (Agresseur, Victime) constitués en identités fixes ? – Et à qui revient-il alors de distribuer les rôles, sinon à la personne qui parlera la première ? Est-il possible qu’il subsiste, dans nos milieux féministes et queer, quelque chose comme une essentialisation du féminin et du masculin ; se peut-il aussi que certainEs oublient parfois de réfléchir pour suivre le vent où qu’il aille ? Qu’on n’hésite pas longtemps avant de mettre en œuvre l’exclusion d’une personne récemment arrivée dans le milieu, ignorant les conséquences sur sa vie sociale, communautaire, et militante, lorsqu’une autre proclame qu’il en va de sa « survie », et que cette autre dispose d’une petite cour d’admirateurs/trices toujours prêtEs à lui obéir ? L’exclusion systématique et sans appel, nullement inscrite dans une quelconque démarche sur le long terme, alors même que je témoignais d’une volonté de conciliation et de médiation. Et pourquoi m’exclure ? Au fond, personne ne savait. Bienvenue dans un monde « féministe », un monde où les choses ont du sens.
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Paranormal Tabou | et autres textes sur les violences intracommunautaires

dimanche 13 mai 2018 à 13:30

Je suis un Agresseur et elle une Victime. Est-il possible que cette catégorisation binaire se soit imposée si facilement parce que je suis trans Ft* et elle fem cisgenre? Parce que certainEs auraient pris l’habitude, paresseuse intellectuellement et politiquement dangereuse, de penser la violence comme induisant nécessairement deux pôles (Agresseur, Victime) constitués en identités fixes ? – Et à qui revient-il alors de distribuer les rôles, sinon à la personne qui parlera la première ? Est-il possible qu’il subsiste, dans nos milieux féministes et queer, quelque chose comme une essentialisation du féminin et du masculin ; se peut-il aussi que certainEs oublient parfois de réfléchir pour suivre le vent où qu’il aille ? Qu’on n’hésite pas longtemps avant de mettre en œuvre l’exclusion d’une personne récemment arrivée dans le milieu, ignorant les conséquences sur sa vie sociale, communautaire, et militante, lorsqu’une autre proclame qu’il en va de sa « survie », et que cette autre dispose d’une petite cour d’admirateurs/trices toujours prêtEs à lui obéir ? L’exclusion systématique et sans appel, nullement inscrite dans une quelconque démarche sur le long terme, alors même que je témoignais d’une volonté de conciliation et de médiation. Et pourquoi m’exclure ? Au fond, personne ne savait. Bienvenue dans un monde « féministe », un monde où les choses ont du sens.
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Le calling out dans le contexte trans

dimanche 13 mai 2018 à 13:27

Il faut faire attention à ne pas traiter un calling out envers un·e non-mec cis, en particulier une personne trans, de la même manière qu’envers un mec cis, car cela veut dire l’isoler complètement : si on sort cette personne de tous les milieux trans, où va-t-elle aller ? Si on isole cette personne, on la pousse au suicide tout simplement. En utilisant le calling out on l’expose de plus au lynchage collectif qui sera bien plus dur à encaisser que pour un mec cis du fait qu’elle ne sera soutenue par personne ou presque. On est dans la vengeance, dans la justice punitive.

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Le calling out dans le contexte trans

dimanche 13 mai 2018 à 13:27

Il faut faire attention à ne pas traiter un calling out envers un·e non-mec cis, en particulier une personne trans, de la même manière qu’envers un mec cis, car cela veut dire l’isoler complètement : si on sort cette personne de tous les milieux trans, où va-t-elle aller ? Si on isole cette personne, on la pousse au suicide tout simplement. En utilisant le calling out on l’expose de plus au lynchage collectif qui sera bien plus dur à encaisser que pour un mec cis du fait qu’elle ne sera soutenue par personne ou presque. On est dans la vengeance, dans la justice punitive.

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If We Knew Trans History, We would Embrace Trans Rage – J.M. Ellison

dimanche 13 mai 2018 à 12:48

As a person with depression, I find the burden of compulsory happiness too much to bear. I know when I hoist that weight to my shoulders, I am carrying the weight of cis expectations instead of caring for myself and my delicate heart. If I am going to survive, I need to center my own needs and the needs of the most vulnerable members of my trans community. That means that I need to feel what I feel, including anger. Many people treat anger as dangerous, but when we remember Sylvia Rivera, we learn that anger can powerful.

[…]

If we knew trans history, we would know that our anger is powerful.
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If We Knew Trans History, We would Embrace Trans Rage – J.M. Ellison

dimanche 13 mai 2018 à 12:48

As a person with depression, I find the burden of compulsory happiness too much to bear. I know when I hoist that weight to my shoulders, I am carrying the weight of cis expectations instead of caring for myself and my delicate heart. If I am going to survive, I need to center my own needs and the needs of the most vulnerable members of my trans community. That means that I need to feel what I feel, including anger. Many people treat anger as dangerous, but when we remember Sylvia Rivera, we learn that anger can powerful.

[…]

If we knew trans history, we would know that our anger is powerful.
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Thread by kinkybambou: "J'ai pas envie de corriger des copies, du coup je vais me fendre d'un thread "Histoire de la sexualité : sexualité et catégorisation"

samedi 12 mai 2018 à 07:04

Toustes les gens qui, au 21e siècle, produisent de la catégorie identitaire psychologique liée à l'orientation sexuelle en veux-tu en voilà, avec des listes vertigineuses qui s'allongent avec toutes les distinctions possibles, vous ne faites rien d'autre que de réitérer exactement la même démarche que celle des psychiatres de la fin du 19e, à ceci près que nous ne parlez pas d'"anormalité". Le reste, c'est kif kif. Et complètement à rebours de toutes les luttes des "minorités sexuelles", aka les LGBT, au 20e siècle.
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Thread by kinkybambou: "J'ai pas envie de corriger des copies, du coup je vais me fendre d'un thread "Histoire de la sexualité : sexualité et catégorisation"

samedi 12 mai 2018 à 07:04

Toustes les gens qui, au 21e siècle, produisent de la catégorie identitaire psychologique liée à l'orientation sexuelle en veux-tu en voilà, avec des listes vertigineuses qui s'allongent avec toutes les distinctions possibles, vous ne faites rien d'autre que de réitérer exactement la même démarche que celle des psychiatres de la fin du 19e, à ceci près que nous ne parlez pas d'"anormalité". Le reste, c'est kif kif. Et complètement à rebours de toutes les luttes des "minorités sexuelles", aka les LGBT, au 20e siècle.
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Aaron Traywick : le biohacker qui s'était injecté un vaccin contre l'herpès retrouvé mort - Pourquoi Docteur ? - Librement Shaarli

samedi 5 mai 2018 à 10:15

et apparemment, toujours pas de vaccin contre la connerie humaine...

C'est vrai que l'auto-expérimentation dans la recherche (particulièrement médicale) c'est un truc qui est réservé au pire de la « connerie humaine » que personne de sérieux ne ferais.

Wait…

  • Barry Marshall, Nobel de médecine en 2005 s'est inoculé une culture de bactéries pour montrer leur rôle dans la formations d'ulcères. https://www.wikiwand.com/en/Barry_Marshall
  • Albert Hofman , 1er à avoir synthétisé du LSD, en ingère une faible quantité pour confirmer son action psychotrope
  • Werner Forssmann, Nobel de médecine en 1956 a introduit un catéter dans son propre cœur pour prouver qu'il continuerai à battre.
  • Evan Kane a prouvé le caractère non obligatoire d'une anésthésie générale pour certaines chirurgie en retirant lui-même son appendice sous anésthésie locale.
  • Isaac Newton s'est mis une aiguille dans l'œil pour en comprendre plus sur l'anatomie de cet organe.

¯_(ツ)_/¯
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Aaron Traywick : le biohacker qui s'était injecté un vaccin contre l'herpès retrouvé mort - Pourquoi Docteur ? - Librement Shaarli

samedi 5 mai 2018 à 10:15

et apparemment, toujours pas de vaccin contre la connerie humaine...

C'est vrai que l'auto-expérimentation dans la recherche (particulièrement médicale) c'est un truc qui est réservé au pire de la « connerie humaine » que personne de sérieux ne ferais.

Wait…

  • Barry Marshall, Nobel de médecine en 2005 s'est inoculé une culture de bactéries pour montrer leur rôle dans la formations d'ulcères. https://www.wikiwand.com/en/Barry_Marshall
  • Albert Hofman , 1er à avoir synthétisé du LSD, en ingère une faible quantité pour confirmer son action psychotrope
  • Werner Forssmann, Nobel de médecine en 1956 a introduit un catéter dans son propre cœur pour prouver qu'il continuerai à battre.
  • Evan Kane a prouvé le caractère non obligatoire d'une anésthésie générale pour certaines chirurgie en retirant lui-même son appendice sous anésthésie locale.
  • Isaac Newton s'est mis une aiguille dans l'œil pour en comprendre plus sur l'anatomie de cet organe.

¯_(ツ)_/¯
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Un Français sur 10 est fou - Le Hollandais Volant

jeudi 3 mai 2018 à 11:51

c’est une hallucination chronique, une déficience mentale, bref de la folie.

Timo est un con épisode 24789 : La psychophobie.

Outre la confiance que ça inspire de voir quelqu'un baser son raisonnement uniquement sur le titre piège à clic d'un magazine, le même individu n'est pas fichu de différencier « folie », « hallucination chronique » et « déficience mentale »

Je doute même pas que son fan club va débarquer pour essayer de me faire croire que « déficience mentale » ne sous-entends pas « retard mental » (en gros : Les gens qui sont pas d'accord avec moi sont des handicapés mentaux)

Moi, ma dépression, mon TDAH, ma paranoïa et mon PTSD bref, mes folies, on t'emmerde mais tu t'en fous probablement vu que tu crois que ça empêche d'avoir un raisonnement correct.
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Diving Into the Wreck: Trans and Anti-Trans Feminism – EOAGH

mardi 1 mai 2018 à 09:31

To successfully resist patriarchal oppression, feminists must re-imagine gender-binary-based social structures – think beyond the binary – in ways that redress current inequities; as McClain points out, recognizing those inequities requires us to continue to use binary “categories of sex” to distinguish between women’s lives and men’s lives, and thus register the effects of sexism and misogyny.
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Hyperandrogynie, CIO et IAAF

samedi 28 avril 2018 à 12:22

A mon sens, c’est l’un des plus gros scandales de l’histoire du sport. On essaie d’imposer un contrôle sur le corps des femmes. Ce n’est pas nouveau. Dès que les femmes ont voulu faire du sport, on a contrôlé les épreuves qu’elles étaient autorisées à pratiquer, on a scruté leur corps, on a contrôlé leurs organes génitaux. Finalement, toutes les femmes sont perdantes.
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