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Horyax

source: Horyax

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Patate qui roule amasse t-elle mousse ?

jeudi 28 mars 2013 à 10:46

Il y a quelques semaines de cela, j’ai été invité par Julien à participer au jeu de la patate chaude, consistant en une série de 11 questions. Le jeu, apparu on ne sait trop où, a fait le tour de pas mal de blogs, d’ailleurs Julien a dressé une liste (à compléter) offrant une idée du chemin parcouru par cette patate.

Préparez-vous au plus gros hors-sujet de Horyax.

 

C’est tellement vaste que répondre en quelques lignes n’aurait à la fois aucun sens et réduirait ma pensée à une simple définition. Je pourrais passer en revu les classiques « un lieu d’échange », « un espace libre », « une source abondante d’informations » ou dans un autre registre « le repère des pédo-nazi-terro-anarchi-truc »… mais ça rime à quoi ? J’aurais sérieusement du mal à accepter une définition, ou ce que je qualifierais de cliché, du mot web/net/internet. On peut certes établir une explication technique, mais concernant l’aspect conceptuel, notre vision comme tu dis, je ne vois pas comment résumer (c’est moi qui suis surement mauvais).

Twitter seulement. Après avoir essayé Facebook, puis abandonné ce dernier, c’est le seul qui me plaît dans sa manière de fonctionner. On y retrouve quelques infos pertinentes et ça permet souvent d’échanger rapidement avec d’autres personnes, je trouve ça sympa. Ceci dit, un bon réseau de flux rss accompagné d’un shaarli ou équivalent (Horyax News), permet d’obtenir une chaîne d’informations similaire. Je navigue encore entre les deux et j’ai du mal à me décider. Twitter s’avère plus mainstream et dispose certainement d’un public plus large. Un shaarli-like par contre, n’impose aucune limite et c’est surtout un système maison, donc on reste totalement libre, indépendant et on peut tout contrôler.

Le libre concrètement c’est bye bye toutes les technologies/méthodes/objets/idées qui empêchent à l’utilisateur ou quelconque bénéficiaire d’étudier une mécanique donnée, de la modifier ou la développer. C’est important de voir ce concept au sens large et non de le limiter uniquement au logiciel. Je suis loin d’être libriste dans l’âme, mais j’ai toujours favorisé les soft opensource ou multiplate-forme tels que LibreOffice, Gimp, Audacity (pour citer quelques gros projets)…

Durant une période je suivais assidûment une dizaine de blogs puis avec le temps j’ai drastiquement réduit la liste. Jusqu’à assez récemment je consultais quasiment tous les jours le blog de Korben mais depuis son changement de ligne éditoriale, j’y passe beaucoup moins souvent.
Aujourd’hui je visite fréquemment Le Hollandais Volant, j’apprécie les articles de Timo et je partage généralement sa vision des choses. Pour le reste, je me suis largement concentré sur le matériel informatique, principalement des sites d’informations spécialisées. Si je ne devais qu’en citer un, ça serait Hardware.fr mais j’en ai pas mal d’autres en réserve. J’aime bien Reflets pour ce qui touche à la politique, l’économie, enfin tout ces sujets passionnants où je comprends un mot sur deux. Sinon, il m’arrive de visionner des documentaires sur Arte vidéo et chaque semaine, je regarde l’émission Personne ne bouge (produit par Arte). Chaque épisode traite d’un sujet donné, par exemple le dernier portait sur les aventuriers avec un zoom sur Indiana Jones et Laracroft, en autre. On passe aussi bien d’une analyse cinématographique, vidéoludique, d’une interview… enfin c’est à découvrir.

Question ultime que voici. Tout comme la première, j’aurais du mal à apporter une réponse. Peut on résumer ses goûts musicaux à une pauvre énumération de quelques albums par exemple ? Je ne pense pas, alors je vais plus tôt lister les trois derniers films vu en date et qui m’ont le plus marqué. Je précise que j’ai rattrapé pas mal de classiques ces dernières semaines alors ne soyez pas étonné par les titres : Alien (le premier), Le Silence des Agneaux et Blow Out. J’insiste, j’ai vraiment mentionné les derniers en date.
Alors la musique, pffff… beaucoup trop vaste. Tu pouvais pas choisir mieux comme question pour établir la parfaite caricature :D . Allé, disons majoritairement la plupart des genres recouvrant les années 60′s, 70′s et 80′s. Pour jouer le jeu, je cite le groupe que j’écoute dans le moment même : The Doors. Très loin d’être représentatif.
Les livres, je mentionnerais seulement la trilogie des aventures de Druss par David Gemmell que j’adore. Du héroïque-fantasy pour résumer, mais loin du style du Seigneur des Anneaux avec toutes sortes de créatures et de sorts magiques. A travers trois tomes, on parcourt la vie du guerrier et contrairement à la majorité des œuvre du genre, dans le dernier livre particulièrement, le héros âgé d’une soixantaine d’années est décrit comme un personnage vieillissant et affaibli. Ce n’est pas une image qu’on a l’habitude de voir et ça renforce nettement le réalisme de l’histoire.

Un rond noir, pourquoi pas. Il représenterait à la fois l’infini, la profondeur et la neutralité. J’insiste sur le rond car des bords sous entendraient une limite.

C’est le moyen le plus accessible pour partager de l’information et donner son opinion donc j’en profite. Il est aussi question d’entraide, mais concernant ma pomme, j’apprends un tas de choses à chaque fois que je rédige un article. C’est très enrichissant et valorisant mais ça reste surtout par plaisir.

Je suppose qu’on parle de langage informatique. A vrai dire, la programmation est loin d’être moins fort. J’ai pu dû faire du java, du html/php et de l’action script (Flash) lors de mon DUT. J’ai jamais vraiment accroché, je ne parlerais donc pas de favoris.

Autant la télévision représentait un réel divertissement quand j’étais gamin, mais aujourd’hui je n’y trouve plus aucun intérêt. Tout est accessible sur le net et c’est tellement plus souple. De plus, le contenu a tellement changé en 10 ans. Je me souviens de dessins animés instructifs tels que le Bus magique ou Il était une fois la vie… ça n’existe plus aujourd’hui.

Hum, du point de vue des mes parents par exemple, non. Du miens, j’oserais répondre « ouai », mais ça reste simplet. Petite recette home-made : du Colin cuit à la poêle avec du jus d’orange. Ça donne un goût sucré au poisson, ensuite il suffit de doser la quantité de jus et enfin, selon si on le préfère sec ou plus tendre, on enlève le couvercle pour que le jus s’évapore. En accompagnement, on peut servir à peu près n’importe quel légume avec du riz, des patates, du quinoa, du blé, enfin ce qu’on a sous la main. Pour autant, je prends rarement plaisir à cuisiner mais ça n’empêche pas de faire quelques efforts de temps en temps.

Ça c’est la bonne question à poser quand on est à cours d’idée :D . Je vais répondre le blanc, ça animera un peu le débat.

Le PC souffre de la mobilité…

lundi 18 mars 2013 à 17:36

L’industrie cherche t-elle pour autant un moyen d’innover ?

Discernons l’historique x86 et le pétillant ARM, autrement synonymes de PC et mobilité. A l’heure où les smartphones et les tablettes envahissent le marché, l’ordinateur progresse dans sa montée en puissance tout en dissuadant de moins en moins de clients. Depuis combien de temps n’avez vous pas changé de PC ?

La durée de vie des processeurs ne cesse de croître au point que nos machines peuvent aisément dépasser les cinq ans d’âge, un chiffre peu envisageable il y a tout juste dix ans. L’ordinateur gagne en performance et la qualité des composants se voit toujours améliorée. Le marché a t-il trop rapidement évolué au point que les principaux fondeurs n’aient pu apercevoir cette tournure ? L’objectif semble tardivement changer, en passant d’une course aux GHz vers une économie du moindres watt. Paradoxalement, avec ARM qui a prouvé que les performances brutes ne représentaient pas forcément le principal critère, de son coté, le PC semble poursuivre dans cette voie du surarmement. Les cartes graphiques par exemple, certes moins énergivores qu’il y a quelques années, affichent des tarifs de plus en plus élevés. Le prix par rapport aux performances n’a sans doutes pas grandement évolué au fil des générations, mais n’est-ce pas un tort justement ? L’ensemble des gammes sont poussées par le haut et les constructeurs rusent du moindre argument pour justifier cette tendance. Le SSD, star du moment, est également sujet à cette folle course. Citons les benchmark arrangés que n’hésitent pas à mettre en avant certains constructeurs, ou les débits toujours plus démentiels, alors que le grand public ne peut exploiter ces performances. Oui, il y a aussi du bon, la stabilité et les temps d’accès se voient peu à peu améliorés, mais à quel prix ?
arm
La mémoire vive subsiste encore comme « le composant ralentissant nos machines » aux yeux de nombreux consommateurs, tandis que sa quantité ne posent plus aucun problème. Quant aux processeurs, si vous n’avez pas conservé votre socket LGA 775, que penser des i5 qui dominent le marché des portables, voire du fixe, pour répondre aux mêmes usages qu’en 2004 ? Évidemment, chers gamers, monteurs, chercheurs et j’en passe, vous n’êtes pas concernés. Je parle des 95% restant dont l’utilisation se résume au surf et la lecture de mails… Pas étonnant que de modestes puces cadencées à 1.5Ghz, consommant 5W et disponibles pour la somme de 10€, aient convaincu quelques intégrateurs.

A l’heure où Intel revoit entièrement sa stratégie, arrête la production de ses cartes mères maisons, se dirige vers des CPU soudés et non plus amovibles, annule la dernière génération de processeur Core jusqu’ici prévue et ne souhaite aucunement communiquer sur ces différents sujet, il y a de quoi s’interroger quant à l’avenir du Personnal Computer.

Nettoyage de placard

mercredi 13 mars 2013 à 12:33

En fouillant dans mes tiroirs je suis retombé sur un antique processeur, pas si vieux que ça, mais à des années lumières des CPU actuels. Je vous représente le grandiose, l’étonnant et révolutionnaire Pentium III.

Nous sommes en 1999, l’émission Les Minikeums bas encore son plein sur France 3, la première Nvidia GeForce fait son apparition, Star Wars : la menace fantôme débarque en salle, l’Europe entame le passage à l’euro et le Pentium 3 sort des usines.

Plusieurs versions du Pentium 3 ont vu le jour entre 1999 et 2003 et sous deux sockets différents. Je n’étais qu’un enfant à l’époque et à vrai dire, j’étais plus intéressé par les cartes Pokemon que l’informatique. En remettant la main sur ce processeur qui a accompagné un de mes ordinateurs étant petit, je vous propose de (re)découvrir et d’étudier cette petite bête. Attrapons d’abord l’appareil photo pour immortaliser la star (cliquez pour zoomer) :

intel-p3

A première vue, il est difficile d’identifier quel modèle de Pentium III il s’agit. Une petite recherche sur le web avec la référence indique que nous avons affaire à une puce de seconde génération, précisément la révision 550E cadencée à 550MHz. Du lourd. Notre objet à la pointe de la technologie a été gravée en 180 nanomètre, embarque 28 millions de transistors et mesure un peu moins de 5cm de coté. Pour situer la chose, aujourd’hui les derniers procédés permettent d’atteindre une précision de 22nm et d’intégrer jusqu’à 1,4 milliard de transistors sur un core i7 3770K par exemple.
Doté d’un TDP de 14.5W, nous sommes encore loin de certains processeurs qui consommeront quelques années plus tard pas loin de 100W…

intel-p3_2

« Et au centre de la vallée, découvrez de magnifiques condensateurs couleur argent… »

Comment je le mentionnais, le Pentium 3 a été décliné sous deux sockets différents : au format slot, il s’agissait d’une cartouche qu’on insérait à la manière d’une carte PCI, puis sous la forme plus classique d’une puce rectangulaire. Ce dernier repose sur le socket 370, en référence aux 370 connecteurs dorés présents sur le CPU.

Les deux formats énoncés ci-dessus désignent le packaging du processeur. Il existe en effet plusieurs types d’assemblage impliquant des contraintes technologiques et des coûts de production différents. Dans le jargon, le format slot se nomme ainsi le S.E.C.C (Single-Edged Contact Cartridge). Il intégre sur une carte le CPU et le cache qui sont dissociés, permettant ainsi de tester les deux parties séparément et de réduire les coûts de fabrication. Bien que le format slot se montrait aussi performant que les modèles « classiques », il a totalement disparu du marché. On peut imaginer qu’avec le temps, le coût de production s’est progressivement aligné avec le reste des packaging, mais c’est surtout la forme de l’objet qui a dû s’avérer contraignante. sous forme de carte, la taille du radiateur était très limitée. Cela ne posait sans doute pas de problème pour des processeurs avec 10W de TDP, mais lorsque les modèles à 40W, 50W… 80W ont fait leur apparition, il fallait obligatoirement un ventilateur.

celeron

Revenons à notre Pentium 3 et à son packaging délicatement nommé FC-PGA (Flip Chip-Pin Grid Array). Cette fois-ci, nous avons un support à base de céramique sur lequel on a simplement soudé le « die » (le petit morceau de semi-conducteur) d’un coté et de l’autre les connecteurs.

Aujourd’hui, le format le plus répandu dans le domaine du PC est le FC-PGA2. Ce n’est ni plus ni moins qu’une évolution du packaging précédent avec un mini radiateur directement intégré sur la puce comme ce Céléron à droite.

Que de progrès. Après 14 ans nous pouvons désormais atteindre des fréquences jusqu’ici réservées aux divinités elles-mêmes. 7HGz dans ta face, 12 cœurs, 1000€ le processeur, du bon quoi ! Un jour un vieil ami m’a dit : dévoiler

Et vous, qu’est ce qui traine dans vos placards ?

 

Illustration de l’article via couturecakery.net

La configuration pour tout papa qui se respecte

jeudi 21 février 2013 à 15:39

Monsieur cherche un PC familial, bon à tout faire, répondant aussi bien aux attentes de madame que du dernier né ? Pas la peine de perdre son temps en grande surface, sortez les tournevis et réglons immédiatement cette affaire. 600€ de budget dites vous, écran et périphériques compris ? Voyons ce qu’offrent les constructeurs pour cette juste somme.

 

 


Total moyen : 600€

Que dire après cet enchainement de troll… Plus sérieusement au cas où certains douteraient, la configuration est réellement viable et j’irais même affirmer qu’elle colle avec à la majorité des utilisations actuelles. On se fera surement une config’ gamer au prochain billet.

Distributeur d’octets : un marché qui rapporte gros

lundi 18 février 2013 à 17:04

Les rapports financiers de fin d’année 2012 de Seagate et Western Digital sont tombés il y a trois semaines tout juste. Dans la continuation de mon enquête sur la hausse des prix des disques durs suite aux inondations, la parution de ces chiffres étaient l’occasion de faire le point sur la situation.
Ce qui est intéressant c’est de comparer les résultats actuels et ceux précédents la crise. Je ne m’attarderais pas de nouveau sur les trimestres aux allures disproportionnées qui ont poursuivi les inondations. Si vous débarquez en plein feuilleton, je me permets de vous situer le contexte grâce à ce dossier.

Western Digital

Allons droit au but. Juste avant la catastrophe, WD enregistrait un chiffre d’affaire de 2.3 milliards, des bénéfices nets de 146 millions et 51 millions de disques durs vendus. Fin 2012, le géant atteint respectivement 3.8 milliards de CA, 355 millions de bénéfices et 59 millions d’unités écoulées. Pas la peine de se précipiter, voyons ce qu’annonce son concurrent.

Seagate

Brièvement et toujours dans l’ordre, cela donne 2.3 milliards de CA contre 3.7 milliards actuellement, 93 millions de bénéfices pour 492 millions aujourd’hui et 9 millions de disques durs supplémentaires fin 2012. Tout en dollar bien sûr.

Ok, doit-on blâmer une compagnie qui progresse ? Dans l’absolu non, mais dans la mesure ou celle-ci profite d’un événement (tragique) pour soi-disant justifier une hausse des prix et donc gonfler son CA, c’est déjà plus difficile à gober. Disons le une dernière fois pour toute, c’est un fait, les deux constructeurs de HDD n’ont pas souffert de la catastrophe. Affirmer le contraire avec un aperçu du cours de la bourse serait un peu effronté.
Le graphique ci-dessous recouvre la période fin d’année 2010 jusqu’à aujourd’hui et la ligne rouge, vous l’aurez compris, marque les inondations.

seagate-bourse

Ça pique docteur

Insistons sur le tarif des disques durs qui n’est toujours pas revenu à la normale. Augmenter rapidement les prix ils savent faire, mais lorsqu’il est question de baisser, la courbe prend l’allure d’un pauvre escargot.


évolution-prix-hdd

Ce disque Caviar Black de 1To est très représentatif de la différence de prix qu’on peut observer dans le commerce, soit 20% à 30% de plus qu’auparavant. Nous sommes loin des 150€ pour le modèle de 1To que nous avons pu avoir en plein pic, mais les circonstances, le recul et les résultats financiers des deux géants, justifient mal l’écart encore présent.

J’ai beau complimenter les deux américains, ce n’est pas pour autant qu’il faut omettre certains constructeurs de SSD aux méthodes marketings très discutables… Chacun son tour.

 

Rapports financies de WD & Seagate.