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source: Horyax

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Config’ 99% : pour presque tous

samedi 6 avril 2013 à 19:23

Quand il s’agit de proposer des configurations gamers hors de prix, les spécialistes ne manquent pas à l’appel. Par contre lorsqu’il est question de matériel dit entrée de gamme, la foule se fait tout de suite plus discrète. Manque d’intérêt, violation de leur code morale, trahison pour service envers un infidèle… les raisons restent inexpliquées. Vous aussi vous faites partis des 99% ? Ces mêmes pour-cents qui cherchent une machine offrant le meilleur compromis entre confort et prix ? Chétifs que vous êtes. Vous refusez donc d’offrir 1000€ pour jouir de la dernière carte graphique disponible sur le marché ? Un petit souffle de perspicacité ne fera de mal à personne.

La configuration parfaitement inadaptée pour 1% des utilisateurs

bouffe-mon-i7


Total moyen : 500€

Pour me réconcilier avec les gamers et autres fadas de puissance brute, je promets de me pencher sur une configuration plus musclée la prochaine fois. On m’a aussi sollicité pour présenter des petites machines orientées serveur et besoins persos. Si vous avez des suggestions, des idées…

Pour revenir sur le sujet du jour, c’est la première fois que je m’attarde aussi longtemps sur certaines parties. C’était l’occasion d’aborder quelques points puis de justifier mes choix. Je ne sais pas si ça a sa place dans les articles config’ ou si au contraire vous attendez plus souvent ce genre d’explications.

 

Crédits de l’écran utilisé dans l’illustration – dAKirby309

Nvidia nous fait le coup du caméléon

mercredi 3 avril 2013 à 17:09

Suite à la news de HFR sur la sortie des nouvelles cartes Nvidia mobiles, la série GeForce 700M, je n’ai pu résister à l’écriture d’un petit billet.

Pour résumer la situation, Nvidia compte désormais sur sept modèles, couvrant pour l’instant le bas et milieu de gamme : GT 750M, GT 745M, GT 740M, GT 735M, GT 730M, GT 720M et GT 710M.

Pour commencer, les références 730M et 710M ne sont qu’autre que le fruit d’un renommage. Pratique employée depuis nombreuses années par les constructeurs, cette méthode reste la plus rentable, cependant il faut veiller à ne pas trop en abuser pour conserver un équilibre entre : on vous plume mais vous avez des technologies révolutionnaires de la mort. On arrache l’ancienne étiquette, on rajoute un chiffre, puis histoire de faire passer la pilule auprès des intégrateurs, on augmente la fréquence de 20MHz.

Turbo prenium 5.0 TDI

Concernant le reste des GeForce mobiles, dont les spécifications détaillées se font encore attendre, rien ne certifie que tous les modèles disposent de la nouvelle architecture. Mais allons nous chipoter pour un ou deux renommages de plus ? Peu importe, toutes ces cartes disposent de ce que Nvidia a sobrement intitulé « GPU Boost 2.0 ». Cette technologie aux secrets de fonctionnement si bien gardés et dont la définition officielle relève plus d’un argumentaire marketing pour bovins qu’à une explication un tant soit peu technique, consiste à faire varier la fréquence du GPU en fonction de la température et de la consommation de la puce. Grosso-modo, plus votre carte graphique est convenablement refroidie, plus elle est enclin à monter en fréquence grâce au mécanisme de turbo.
Comme l’explique hardware.fr, dans la pratique soit l’intégrateur conçoit un système de refroidissement très performant, donc bruyant et la carte graphique peut monter dans les tours. Sinon, et c’est ce qui parait le plus probable, l’intégrateur décide de contenir au maximum les nuisances sonores avec un système plus discret, donc forcément plus léger et moins efficace. Il est alors fort possible que la carte graphique ne profite tout simplement pas du GPU Boost, la température limitant son usage. Exemple (chiffres fictifs) avec une GT 740M oscillant à 60°C au repos puis 85°C en charge. Admettons que le seuil du GPU Boost soit fixé à cette même température de 85°C, le système ne pourra pas opérer. Pire si le seuil est limité à 80°C, la CG sera bridée… Impossible d’émettre une explication plus claire, Nvidia ne communiquant rien à ce sujet, nous ne pouvons qu’observer. Quoi qu’il en soit, difficile d’imaginer un assembleur prêt à intégrer une solution de refroidissement imposante, bruyante et plus coûteuse, pour gagner quelques FPS supplémentaires.

réunion-critique

« Donc le GPU Boost 2.0… ouai ça me fais marrer rien qu’à l’idée »

GT 750M = GT 730M ?

Le deuxième point porte sur la segmentation du marché de la part de Nvidia. En effet, certaines cartes se déclinent en plusieurs versions, c’est le cas des : GT 750M, GT 745M et GT 740M. Techniquement, chaque modèle, selon le choix de l’intégrateur peut disposer de :

pastille

Rajoutez à cela la quantité de mémoire qui peut varier : 1Go, 2Go, parfois 3Go… D’ailleurs, si 2Go peuvent éventuellement s’avérer utile en HD, 3Go servent uniquement à appâter le client. Bref, autant de déclinaisons qu’au final, votre GT 750M embarquant de la pauvre DDR3 sur un bus mémoire de 64 bit, ne vaudra pas mieux qu’une GT 730M bien équipée. L’utilité ? Afficher bien gros GT 750M sur la fiche technique, qui passera mieux qu’un « plus petit » modèle. Bien sûr, les constructeurs n’affichent pas le détail des caractéristiques alors on ne sait même pas ce qu’on a entre les mains. Puis admettons que ça serait indiqué, personne ne comprendrait ! TOTAL ENTUBAGE.

Je me permets de citer HFR qui conclue à merveille :

« Le problème pour nous c’est qu’il est impossible de donner un conseil d’achat général avant d’avoir pu observer quelques portables et les spécifications classiques de chaque modèle. Quant au grand public, il va voir GeForce GT 750 sur la fiche produit, peut être vérifier sur le site web de Nvidia et découvrir un +50% par rapport à la GT 650M, se dire que c’est génial et peut-être se retrouver avec une version DDR3, plus lente que la GT 640 GDDR5 de la machine qu’il remplace. »

Faîtes le plein de pubs

lundi 1 avril 2013 à 13:40

Vous avez bien lu. Certains sites proposent une version 1€ sans pub et bien sûr Horyax, je vous soumets le concept de 1€ avec pub !

Le principe est simple. Apercevez vous la moindre once de publicité sur le blog ? Non, difficile de faire plus neutre et plus « indépendant » comme l’arborent si fièrement quelques sites d’informations, sans doute pour s’en persuader. Nous pouvons y remédier, me corrompre ne vous coûtera qu’un ridicule café. Une fois adhérant, donc membre de la mafia Horyax, vous aurez le privilège de pouvoir admirer de magnifiques publicités, mais pas n’importe lesquelles, la crème des pubs chers lecteurs ! N’importe qui ne peut pas prétendre à décorer mon blog, c’est pour cela que je concevrais moi même mes bannières. Découvrez sans plus attendre un échantillon.

Cliquer pour dévoiler

Le système devrait sortir prochainement, je ne manquerais pas de vous tenir au courant. C’est pas tous les jours qu’on peut explicitement payer pour se faire noyer d’encarts publicitaires.

Horyax dans Canard PC Hardware !

dimanche 31 mars 2013 à 16:13

Longue histoire. Suite à un échange avec le rédacteur en chef du magazine Canard PC Hardware, le dénommé Doc Téraboule, j’ai eu l’occasion de rédiger un papier pour le prochain numéro à venir. Contraint par le temps, j’ai proposé au Doc de remanier mon dossier sur les disques durs et les inondations, chose qu’il a accepté avec enthousiasme. J’ai donc l’honneur de vous annoncer que le numéro 16 de CPC hardware, paru hier, comporte 7 pages que j’ai pu rédiger.

Pour l’occasion, nous avons retravaillé autant la forme que le fond du dossier. Vous devez vous dire, mais 7 pages c’est rien ? C’est vrai, mon pdf en fait 20 ! En fait c’est là qu’on se rend compte que le format papier versus le web, n’a rien à voir. On comptera en moyenne 4000 caractères sans espace pour une page, le tout agrémenté de deux-trois illustrations et éventuellement un ou deux encadrés. Pour une première approche du monde papier, le fait d’avoir déjà mon dossier sous la main, m’a peut-être facilité la tâche. Nous avons supprimé certaines parties, ajouté une belle introduction, une vraie conclusion puis j’ai consacré beaucoup de temps à revérifier mes sources. Pas le droit à l’erreur. Toujours pour comparer mon expérience « numérique vs physique », j’ai eu un peu de mal de pondre des lignes à la pelle, moi qui étais plus habitué à faire dans la concision. Je vous rassure, il n’est pas question de rédiger de longues phrases inutiles juste pour faire beau, mais disons qu’il ne faut pas hésiter à s’étaler pour remplir une page blanche. De plus, pour le rédacteur qui corrige le texte, vaut mieux en avoir plus que pas assez, ça lui permet de sélectionner les informations. Bref, gros remaniement, mise à jour des chiffres avec les derniers résultats financiers, corrections, etc… En fin de compte, mon dossier original fait un peu brouillon à coté. Le ton est également différent, j’entends par là que contrairement à mon blog, on ne peut pas affirmer : « machin s’en est mis dans les poches » sans preuve formelle. Un ptit’ tour devant les tribunaux est si vite arrivé… L’approche reste très critique, c’est du Canard PC quoi :D .

cpchw-16

Tiré du site canardpc.com

J’ai été payé oui, c’est un réel boulot. Pour autant, je ne gagnerais pas plus si CPC explose le nombre de ventes, alors ne voyez pas cet édito comme une gigantesque pub, pas du tout… Évidemment, je vous invite à vous procurer ce numéro 16, surtout que le dossier spéciale imposture, porté sur le matériel Hi-Fi semble très intéressant. Enfin de quoi remettre les idées en place concernant les câbles blindés or à 900€ et voir un peu plus clair dans ce charabia marketing. J’en attends également beaucoup de l’article sur la RFID qui comporte à la fois une partie théorique et pratique. Le reste des sujets sont présentés dans la news de CPC.

 

Illustration de l’article de Didier Couly

Changer le lecteur CD d’un portable par un disque dur

samedi 30 mars 2013 à 20:56

Accrochez la ceinture, on va faire du tuning les gars. Votre disque dur est plein a craqué ? Vous aimeriez redonner un coup de jeune à votre machine en installant un SSD ? Pas de chance, votre portable dispose d’un seul emplacement 2.5″ pour accueillir un support de stockage. Mais tournez donc votre ordinateur, encore un peu… Que fait ce vilain lecteur DVD ? Vous l’avez utilisé une seule fois en trois ans en plus ? Rendez lui la liberté bon sang !

Et c’est ainsi qu’on recycle une baie de lecteur CD en un emplacement pour disque dur…

Plutôt ATA ou SATA ?

Avant de se lancer dans l’achat d’un adaptateur lecteur CD vers 2.5″, il faut déterminer quelle interface utilise le lecteur : SATA ou IDE. Précisons qu’on retrouve souvent d’autres nomenclatures pour désigner l’interface IDE (ou E-IDE, un synonyme). Pour des questions historiques ou parlera parfois de PATA, voire des normes ATA et ATAPI. Toutes ces jolies abréviations se rapportent à la même chose.
A moins que votre machine ait quelques années dans les pattes, il est fort probable que vous soyez en SATA. Pour vérifier cela, il y a la méthode barbare à coup de : je démonte le lecteur et je prends ma loupe pour voir de quoi il s’agit à l’arrière. Ça reste le plus sûr et c’est totalement infaillible. Sinon un lshw sous Linux ou le gestionnaire de périphériques Windows, devraient vous indiquer la référence du lecteur et éventuellement le bus exploité.

Si vous êtes en IDE (ou autre synonyme cité précédemment), ça s’annonce compliqué. L’adaptateur n’est vraiment pas commun ou carrément absent des boutiques en ligne francophones.

Aperçu des deux adaptateurs :

adaptateur-IDE

IDE

adaptateur-sata

SATA