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Savoir faire face aux services des enquêtes internes des forces de l'ordre

jeudi 31 octobre 2013 à 18:26

 

          Si un jour vous êtes amenés à déposer plainte pour des faits de violence commis par des membres des forces de securité (police et gendarmerie), vous serez amenés à rencontrer différents services des enquêtes internes à savoir l'Inspection Générale de la Police Nationale -IGPN- , le Bureau des Affaires Judiciaires de Discipline et de Contrôle -BAJDC- ou l'Inspection Général de la Gendarmerie Nationale-IGGN en fonction du /des fonctionnaire(s) qui vous a (ont) violenté. Ces services de "contrôle" des forces de l'ordre sont parfaitement rodés aux besognes que leurs semblables commettent. Lorsque vous serez convoqués devant ces services, vous n'aurez pas affaire à du "petit personnel administratif" mais à des individus qui connaissent parfaitement la profession. Avant d'arriver dans ces services d'inspection, ces fonctionnaires étaient eux-mêmes dans des commissariats et travaillaient avec les collègues contre lesquels potentiellement ils pourraient enquêter. C'est ce qu'on appelle l'indépendance.

 

          L'audition pourra durer plusieurs heures avec des questions très orientées qui vous feront douter de l'identité de l'agresseur. Des questions vous seront posées aussi sur l'attitude que vous aviez au moment des faits entre autre. Si vous êtes sur un lit d'hopital suite à des violences et donc dans des conditions peu optimales , vous pouvez recevoir la visite de ces enquêteurs au sein de votre chambre. Ca s'est déjà vu dans des cas de mutilation au flashball.  L'objectif des polices des polices est d'arrondir au maximum les angles.

 

      En règle général, lorsque vous avez été victime, que vous avez été grièvement blessé (physiquement ou psychologiquement) ou non, ou tout simplement que vous avez été témoin, vous êtes sous le "choc".

          Or c'est dans les 24 à 48 h que les souvenirs sont les plus frais. C'est le principe de la mémoire à court terme. C'est dans cet intervalle de temps qu'il faudra vous souvenir d'un maximum de détails sur votre agresseur. Pour cela, nous avons mis au moins un petit questionnaire de trois pages qui pourra vous rendre service. Ce questionnaire intitulé " Fiche de mémorisation et d'identification ".a pour méthode de poser par écrit la description physique de votre agresseur en étant le plus précis possible. Il faut le faire rapidement et de préférence avant votre audition. Cette fiche "mémo technique" est une aide. Bien trop souvent, les enquêtes sont classées sans suite du fait d'une description hasardeuse.

 

Merci de nous contacter si vous avez des doutes ou si vous voulez ajouter des éléments au questionnaire

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Garde à vue pour des policiers de Trappes

lundi 28 octobre 2013 à 16:57

          Nous avons appris par l'intermédiaire d'une dépêche AFP en date du 23 Octobre 2013 le placement en garde à vue par l'IGPN de deux fonctionnaires de police de Trappes suite aux propos tenus sur le groupe facebook "forum police info.com" en Juillet dernier, en rapport avec les événements de Trappes. Les fonctionnaires ont été entendus en Septembre. Le gardien de la paix Johan Langlais a fait partie des gardés à vue . Il est à l'origine du contrôle d'identité qui a degeneré. Une fois de plus, le ciblage que nous avons effectué s'est encore averé véridique. Pendant ce temps, les syndicats de police s'étranglaient en demandant une énième fois auprès du Ministre de l'Intérieur nos arrestations et la fermeture du site..... Du verbiage habituel.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/10/23/deux-policiers-mis-en-garde-a-vue-pour-des-propos-islamophobes_3501645_3224.html

Rappel des faits ci dessous

https://copwatchnord-idf.info/?q=node/214

           Il aura fallu attendre trois ans de publication, trois Ministres de l'Intérieur, plusieurs circulaires internes de la DGPN et la DCSP et plusieurs coups médiatiques pour faire en partie cesser l'impunité numérique dont jouissaient les fonctionnaires de police et gendarmes. En effet depuis Juillet, nous n'avons plus relevé de dérapage même si plusieurs fonctionnaires sont plus que limites.....

 

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ON RETOURNE AU COMMISSARIAT DE TRAPPES

 

         Malgrès tout, on n'en a pas fini avec Trappes. Bien avant les évènements, le compte facebook d'un chef a été ciblé, la hierarchie comme le disent si bien les syndicats de police. Ici, il s'agit du commissaire Sébastien Loret, promotion 2006 du concours externe des commissaires de police (voir PDF ci-dessous). Une belle promotion puisqu 'il s'agit de  la même que celle du commissaire Antoine Boutonnet, chef de la cellule anti hooliganisme et du Commissaire Thomas Guibal de la circonscription de Cambrai. Sébastien Loret a supprimé son compte depuis plusieurs mois maintenant. A l'image du défunt Gabriel Nicolas de la Reynie , tout document peut-être interessant, et tout peut ressortir un jour, il faut savoir tout conserver. Apparemment à Trappes on a un sacré sens de l'humour.

 

Commissaire Sébastien Loret, 2ème flic de France....

 

          Alors que la securité routière n'a jamais été aussi repressive, la photo d'un commissaire en voiture, cannette de  bière à la main est un exemple à suivre. Cela plaira sans doute à toutes les personnes contrôlées positives à l'alcoolémie et qui ce sont vues retirer leur permis. Attention car c'est Chantal Perrichon qui va intervenir...... Elle est pire que l'IGPN.

 

Sébastien Loret(à gauche), bière à la main- "Boire ou conduire il faut choisir"-

 

          Pourquoi l'IGPN à t'elle communiqué sur cette affaire un mois après la clôture de l'enquête? Sagit -il  du renouveau de la police des polices ou tout simplement de la communication par la transparence destinée à rassurer les personnes et leur montrer que les forces de sécurité sont réellement surveillées??? A vous de juger.....

Pièce jointe: 

Les "enquêtes sociales" du Ministère de la Justice

samedi 14 septembre 2013 à 19:08

         

On trouve un peu partout, sur différents sites, de nombreuses brochures visant à aider les personnes lors de placements en garde à vue. Mais il y un sujet dont on parle peu : c'est le défèrement au parquet, sorte de seconde garde à vue où vous êtes placés au dépôt du tribunal (d'une durée pouvant aller jusqu'à 20h voir plus) en vue d'être présenté à un magistrat. Pour résumé, c'est ce magistrat qui décidera des suites à donner à la procédure: comparution immédiate, placement en détention provisoire, contrôle judiciaire, remise d'une date de convocation pour un futur procès... Tout cela dépend de ce qui a été dit lors de votre garde à vue et lors du rapport d'enquête social rapide. C'est sur ce dernier élément que nous allons nous attarder.

 

Lors du déférement au parquet, la personne presumée innocente est placée au dépot du tribunal en attendant de rencontrer le magistrat. Au cours de cette attente, elle va être amenée à rencontrer un ou une assistante sociale du service de contrôle judiciaire et d'enquête*. Ce service travaillant avec le Ministère de la Justice a pour objectif de mettre à nu notre personnalité et notre vie lors d'un entretien de 3/4 d'heure, en déterminant ce qu'ils appellent nos "garanties de représentation". Tout y passe, notre enfance, nos études, notre culture, notre emploi, notre situation amoureuse... Lors de cet entretien, l'assistant(e) social conseille vivement de répondre à son inquisition et de ne pas mentir. La plupart des informations sont verifiées dans la foulée auprès de l'employeur (si la personne a bien un emploi) et auprès des parents et/ou du/de la concubin(e) (pour les infos d'ordre général). Un profil psychologique est alors établi et les renseignements sont transmis dans l'heure au magistrat qui recevra la personne déférée par la suite. Lorsqu'elle arrivera dans le bureau du magistrat, celui-ci saura tout sur elle et pourra déterminer alors en fonction du/des chefs d'inculpation et du profil de la personne la suite à donner à la procédure. Autant vous le dire tout de suite, si vous avez un bon  profil, vous aurez bien plus de chance de vous en sortir. Par contre si vous avez le mauvais profil... N'oublions pas que la justice est également orientée.

 

Nous vous mettons le questionnaire vierge en PDF du SCJE, histoire que vous ne soyez pas surpris le jour ou cela vous arrivera.

 

* http://www.scje.fr/

Pièce jointe: 

Bonne rentrée, "collègue"

mardi 10 septembre 2013 à 19:37

          Ca y est, c'est la rentrée, tout le monde est heureux. Les enfants ont retrouvé leurs copains de classe, les parents leur patron et leurs collègues de travail, les politiques ont fait leur université d'été où parades et beaux discours étaient à l'honneur, Manuel Valls s'est joué un rôle de présidentiable en parcourant la France durant tout l'été...

 

Et la police dans tout ça ? La police, ça y est, c'est une exclusivité, est P.R.O.P.R.E. ! On vous le promet, plus jamais vous ne subirez de violences, d'humiliations, d'insultes. Tout ça c'est fini, c'est du passé. C'est ce que l'IGPN voudrait nous communiquer, ce n'est évidemment pas ce qu'on croit. Ne nous mélangeons pas. Depuis le 2 septembre 2013 l'IGPN, la police des polices, est fière de son petit bijou : une plateforme où tout le monde pourra envoyer ses vidéos et ses photos "d'abus policier". Le ministère de l'intérieur a plagié le copwatching, mais à sa sauce bien sûr. Et autant dire que ça passe très mal auprès des fonctionnaires de police. Pas mieux du côté des syndicats qui, on n'en attendait pas moins, n'ont pas attendu pour meugler. En première ligne, Alliance Police Nationale qui s'époumonne dans différents médias pour nous persuader qu'il s'agit d'une plateforme de "dénonciation" mise en place pour faire plaisir à diverses associations et autres "illuminés" - dixit JC Delage.

          On ne cache pas notre plaisir à vous communiquer le tract martyr du bureau zonal de Lille du syndicat Alliance. Ils feraient sans doute mieux de se tenir tranquille, tant leurs "collègues" lillois sont mal placés pour geindre, notamment au vu des scandales qui ont eclaboussé la DDSP du Nord depuis deux ans.

-cliquez droit sur l'image pour agrandir-

 

          Qu'on se le dise, cette plateforme ne va pas moraliser la police de sitôt. Elle est sous le contrôle total de l'Etat et ne changera rien, car l'IGPN c'est bel et bien l'Etat. Dans nombre d'affaires, et notamment celles de meurtres par la police, les boeufs-carottes ont su montrer à quel point leur boulot sert à préserver le Ministère de l'Intérieur des scandales. Dans bien des cas, leur avis rejoint celui du Ministère public et de l'institution policière.

 

Ne vous attendez donc pas à voir sur le site de l'IGPN des bases de données (ci-dessous) des "collègues" de la BAC, comme celle qu'on publie sur le nôtre...

 

Echantillon de fonctionnaires de la BAC ayant exercé sur Lille et sa métropole en 2013.

 

... ni d'y trouver le visage des commissaires chargés de donner les ordres pour vous mettre correctement sur le coin de la figure (ci-dessous).

 

Commissaire Aurélien CROS, chef de la sureté urbaine de Lille.

(ex des stups et de l'antigang)

 

 

Et les réseaux sociaux dans tout ça ?

 

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FACEBOOK, EPINE DES FORCES DE SECURITE.

 

          La police n'en n'a pas terminé avec facebook. Copwatch non plus. Après un été particulièrement chaud et une réputation bien mise à mal après les rumeurs de pillage à Brétigny-sur-Orge, les émeutes de Trappes et la vidéo de Tours, la police rencontre la plus grande difficulté à redorer son blason. La réalité est pourtant bien celle-là : la police n'est pas moins violente et raciste que d'autres. Et, quelles que soient les mesures "poudre aux yeux" prise par l'Etat, encore une fois rien n'y changera. La récolte d'informations sur les réseaux sociaux est loin d'être notre point le plus fort, mais nous continuons à l'heure où nous écrivons à surveiller une petite dizaine de groupes publics et privés. En ligne de mire, notamment, se trouvent les groupes suivants :

- Alliance police nationale

- Les amis de police et realité

- Vidéos de police.com

Tout le monde peut y découvrir la prose policière. On vous invite à en prendre connaissance.

 

           Certes, l'électrochoc du 22 Juillet avec la diffusion des identités de six fonctionnaires se lachant verbalement suite aux émeutes de Trappes en a "calmé" plus d'un. Ca n'empèche pas certains de continuer à dire n'importe quoi, en sachant pertinnement qu'on voit tout. Ils ne comprennent décidément rien.

-Cliquez droit sur l'image pour agrandir-

Fabrice Lelièvre (fonctionnaire de police) et les SDF.

Commentaire laissé sur le facebook d'Alliance suite à la vidéo de Tours.

 

Le moindre écart constaté sur ces groupes pourrait ainsi avoir les mêmes conséquences que celles qui ont suivi les évènements de Trappes. A bon entendeur !

 

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DROITE EXTREME ET POLICE

 

          On vous a évoqué régulièrement les frasques d'un ex-fonctionnaire de police, ADS sur Paris, le dénommé Rodolphe Schwartz. L'individu avait commis la grossière erreur de se signaler à notre attention en nous menaçant par mail. Aujourd'hui Rodolphe Schwartz n'est plus fonctionnaire de police, mais continue de traîner avec ses collègues, et semblerait bien être à l'origine, entre autres, de la manifestation en hommage au flic de la BAC décédé sur le périphérique parisien...

 

Manifestation de "policiers en colère en Mai 2012-manifestation Alliance Police Nationale-Paris.

Sous la flèche rouge, rodolphe Schwartz.

(capture vidéo rue89)-Rodolph Schwartz lors de la "marche blanche" en soutien à Boris Voelckel*-Paris

L'individu se livre dans la presse ici :

http://www.marianne.net/fredericploquin/Police-les-dessous-d-une-marche-%C2%A0blanche%C2%A0_a110.html

 

En voici un extrait qui vaut son pesant de cacahuettes : « Je n’appartiens à aucun parti, mais nous, les policiers de terrain, on est plus extrême droite, dit-il. Quand on écoute Marine Le Pen, on se dit qu’elle a raison sur la sécurité. Il faut durcir les lois ».

 

Ce qui nous amène à écrire ce petit paragraphe, c'est donc aussi la proximité qu'il entretient, sans s'en cacher, avec des groupuscules réactionnaires et fascistes, tel que le printemps français, preuve vidéo à l'appui :

 

(image vidéo youtube linepress) manifestation sauvage printemps français Juin 2013.

A l'arrière droite, un fonctionnaire de la DOPC au téléphone-Paris

 

          Cet individu ne doit être ni sous-estimé, ni sur-estimé. En revanche, une certaine vigilance antifasciste serait de mise au vu du dernier mail que l'individu nous avait envoyé en mai 2012 (photo à l'appui) et la determination qui en transpirait. Ses menaces justifient aussi notre vigilence toute particulière. Le fait qu'il ne soit pas soumis au devoir de réserve, qu'il fricotte avec les fascistes et qu'il s'imagine toujours faire partie de la grande famille, tout en étant un ardent défenseur des "libertés policières", en fait une personne particulièrement néfaste.

 

En prévision de cette nouvelle saison 2013-2014, nous n'émettrons qu'un seul souhait : que vive Copwatch !

 

*policier de la BAC 75N mort en février 2012 suite à un collision avec un 4*4

Retour sur les évènements de Trappes - 19/21 juillet 2013

samedi 17 août 2013 à 17:54

          Nous tenons à apporter certaines précisions concernant des informations fausses diffusées dans la presse (lors des évènements de Trappes) à l'encontre de notre site, et émanant des dépêches AFP. Tout d'abord, Copwatch Nord-IDF n'a jamais diffusé d'adresses, de numéros de téléphone ou toutes autres informations sur la vie privée des fonctionnaires. Nous ne sommes pas Closer ou Gala mais bien un site d'informations. Cela fait de multiples fois que nous le répétons mais visiblement l'AFP aime les copier/coller de ces dépêches de 2011. D'autre part, la citation "oeuvre d'un collectif de citoyens" n'est pas de nous, il serait parfois utile de consulter les bons sites.

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          Ce 14 août 2013, nous avons appris le dépôt de plusieurs plaintes de l'avocat de l'adolescent de 14 ans mutilé au flashball par un fonctionnaire de police, l'une pour tentative de meurtre aggravé, et l'autre pour apologie de crime suite aux propos haineux tenus par un autre fonctionnaire que nous avions épinglé sur facebook et citant "il aura plus qu'un oeil pour pleurer" (forum police info.com).

 

          Cette affaire est un joli camouflet pour la police nationale. Elle qui a l'habitude d'élaborer des scénarios ubuesques pour protéger ses troupes (convocation des journalistes pour expliquer les faits, intervention indigeste dans les JT des syndicats de police, discours du ministre de l'intérieur et voyage sur place...) s'est retrouvée face à une situation inédite, à savoir le démantelement au jour le jour de ces arguments. De la version "policiers assiegés dans leur commissariat de Trappes, effrayés et blessés" du Ministère de l'Intérieur, on s'est retrouver avec des éléments de preuve démontrant que l'on avait affaire à des policiers racistes, violents, menteurs, provocateurs et comédiens. Même Manuel Valls, lors de sa venue à Trappes au lendemain des émeutes nous a sorti qu'il ne fallait pas regarder les réseaux sociaux. Un très bon conseil surtout lorsque l'on sait que la police nationale dispose de son propre compte facebook "police nationale" et que les personnes peuvent porter plainte depuis ce même réseau vers la plateforme pharos... On appelle cela des contradictions ou alors une "com" mal preparée...Enfin bref, un peu des deux. Mais la chose qui nous fait "sourire jaune" est sans doute la confirmation que l'IGPN prend nos informations pour mener "des enquêtes". Enquetes dont vous ne connaitrez jamais les suites. Il n'y avait pas que six fonctionnaires impliqués dans ces propos. On en a relevé bien plus. Les adresses IP en provenance de facebook que l'IGPN a en sa possession le prouveront.

 

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LE CAS JOHAN LANGLAIS

 

Johan Langlais, 35 ans, fonctionnaire de police à Trappes

 

          Gardien de la paix et père de famille de 35 ans, Johan Langlais est fonctionnaire au commissariat de Trappes dans les Yvelines. A première vue, il pourrait s'agir d'un "pinot simple flic" et rien de plus. Cependant, c'est ce fonctionnaire qui est à l'origine du contrôle ayant entrainé les affrontements que l'on connait.  Au lendemain de ces émeutes, la presse a relayé les informations de l'avocat de celui-ci - Maître Thibault de Montbrial - parlant d'un fonctionnaire exemplaire sous le choc, ecoeuré, ne pouvant s'exprimer du fait de l'obligation de reserve. Seul problème à toutes ces déclarations, l'avocat et son client ne savaient pas que des pages complètes de son compte facebook ont été absorbées, permettant de voir au grand jour les mensonges dudit policier.

 

          Johan Langlais est tout d'abord un fonctionnaire de police raciste, souhaitant l'élection de Marine le Pen en 2017 et considérant Trappes comme une république islamique. Par ailleurs, il marqua son emprunte sur le groupe facebook "les femmes blanches sont les plus belles", groupe prônant la superiorité de "la race blanche féminine". Le "collègue" n'a également pas fait preuve de déontologie et de reserve. Dans un article précédent, nous vous parlions des discussions de policiers sur facebook en "via mobile". Dans les captures d'écran et la vidéo ci-dessous (celle du CCIF), Johan Langlais discute bien avec ces collègues, pendant son service avec son smartphone le dimanche 21 juillet 2013 au petit matin. Le portrait tiré par l'avocat ne correspond donc absolument pas à la récolte d'informations diffusées par diverses personnes. Johan Langlais n'est sans doute pas violent, mais il ment et cette situation d'affrontement lui plaisait énormément ainsi qu'à ces collègues. Au vu de son profil, le contrôle ne s'est pas produit sur la base d'une loi, mais à partir d'une position idéologique. Enfin, lorsque l'on est raciste et que l'on se considère comme "bon français", on ne fait pas des fautes de français à chaque mot....

 

Vidéo faite par le CCIF

https://www.youtube.com/watch?v=nGfcYnDqRpA

 

Capture d'écran du compte facebook https://www.facebook.com/johan.langlais/

 

Les facebook supprimés des collègues

https://www.facebook.com/olivier.juillan

https://www.facebook.com/luc.potronat
 

Capture d'écran du compte facebook https://www.facebook.com/johan.langlais/

 

Capture d'écran du compte facebook https://www.facebook.com/johan.langlais/

 

          Johan Langlais fait l'objet d'un placement à la BNPVZ au vu des évènements qui s'en sont suivis pour faux témoignages et racisme - catégorie 5 et 6.

          Nous tenons à informer la profession que des comptes et des groupes d'individus sont et seront ciblés. Nous ne laisserons pas le moindre écart à la haine et aux dérives réactionnaires. Que le syndicat Alliance Police Nationale tienne compte de nos invectives

 

           Nous souhaitons  bon courage à Maître Raphael Chiche pour le combat difficile qui l'attend, à savoir l'identification du tireur et la durée de l'instruction. Nous souhaitons juste apporter une petite précision, certains policiers étaient en possession de LBD 40 alors qu'ils n'en avaient pas l'autorisation. On vous met une capture d'écran ci-dessous

Extrait du JT 13H de France 2 du Samedi 20 juillet 2013

 

Ce gardien de la paix n'est pas autorisé à se servir d'un LBD. A la base, les LBD ont été mis en service dans les unités de maintien de l'ordre de type  RAID, GIPN, CRS, CDI, BAC, BST, CSI, Gendarmerie mobile, CI, CS... Ce gardien de la paix n'est absolument pas affecté à une unité de maintien de l'ordre. Que fait-il alors avec ce LBD qu'il tient avec difficulté?