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Quand la police tire dans tous les sens - Villemomble, 25 juin 2013

mardi 13 août 2013 à 03:42

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Au delà de la prose excitée des médias mainstream, qui aiment décrire des situations improbables de guerilla urbaine, ce qu'il s'est passé à Villemomble semble au contraire assez simple.

 

CONTEXTE

 

La cité où vit la famille Kébé, ce sont sept ou huits immeubles vétustes de neuf étages, quelques garages et un gymnase, situés dans un quartier de Villemombre coincé entre des voies SNCF et relativement isolés par rapport aux commerces. Précisément, à l'arrêt « Denis Papin » du bus 303. Quand on vient sur place, on se dit que l'atmosphère ressemble à celle d'un petit village et que tout le monde doit s'y connaître. Pas de circulation, pas de bandits en mal de victimes à dépouiller, mais des gamins qui jouent à la balle, des jeunes et des moins jeunes qui discutent. Non, vraiment, les Marnaudes c'est pas la zone.

 

- Les lieux de l'incident, avec la "très fréquentée" rue Decauville -

 

Et de la même manière que sur les petites routes de village, des adolescents du quartier s'amusent à parader en scooter. Tous les ados du monde font des galipettes avec leurs deux roues, avec ou sans casque. Est-ce vraiment si grave ?

 

Alors voilà, il faut bien commencer par le commencement. Et dans cette histoire, comme dans beaucoup d'autres, tout débute avec une patrouille de police...

 

Les jeunes équilibristes prennent la fuite, la BAC les prend en chasse. Arrivés rue Papin, les fuyards passent en courant sous le porche de l'immeuble qui donne sur la rue et se réfugient dans leur cité avant de se disperser à droite et à gauche. L'équipe de flics à leurs basques cherche à tout prix à en attraper un. Et c'est la que Makan Kébé entre en scène.

 

 

DECRYPTAGE DE LA VIDEO

 

 

Une personne du voisinage filme depuis un balcon. La vidéo, reprise par le Parisien, est visible ici :

http://www.youtube.com/watch?v=sJ--2_L6ItQ

 

 

Au début de la vidéo, on voit que Makan marche tranquillement, comme quelqu'un qui rentre chez lui (00'13 sur la vidéo). Il est évident qu'il n'a rien à voir avec les fuyards, mais il est interpellé par trois policiers en civil qui arrivent en courant et lui ordonnent de se mettre au sol (00'20). Il est aussitôt frappé et plaqué au sol, avant que les policiers ne soient rejoints par deux collègues. Les policiers sont formés à interpeller et maitriser sans violence, mais c'est plus fort qu'eux : frapper, c'est une manière de montrer qu'ils sont les maîtres.

 

 

 

 

Un de leurs collègues arrivé entre temps à moto (avec un collègue en civil et sans casque : à noter) se rend compte de la méprise et averti qu'il ne s'agit pas de la bonne personne (00'50). Peu importe, ses collègues ont déjà ficelé Makan. Une barre au tableau, c'est toujours bon à prendre. Le « voltigeur » n'insiste pas.

 

 

Entre temps, Mohamed le grand frère de Makan est descendu à sa rescousse, persuadé que ça finira mal pour lui. Inquiet et en colère, il tente de libérer son frère des policiers. Il y a alors 6 policiers en civil et un à moto. Notons qu'il n'y a absolument aucun autre assaillant hormis Mohamed qui tente de dégager son frère. Ce dernier reçoit immédiatement un premier jet de gaz lacrymogène au visage (1'03), puis un coup de gazeuse (1'09) et plusieurs coups de pieds de la part du flic passager sans casque (1'11 à 1'15). A ce moment, le policier armé d'un Flashball SuperPro le braque avec son arme à une distance de moins de deux mètres, avant de lui mettre des coups de pieds à son tour.

 

 

 

 

Mohamed arrive à se dégager, mais reçoit un nouveau jet de gaz lacrymogène au visage (1'32). Au même moment, le policier à moto fonce volontairement sur une personne qui tente d'intervenir (1'27), manquant de l'écraser, tandis que le policier muni du Flashball fait un aller-retour entre la scène et le porche de l'immeuble. Il revient auprès de ses collègues, suivi de peu par Mohamed, qui reçoit alors une balle en caoutchouc au niveau de l'oreille droite (1'49). Il s'écroule.

 

 

 

 

 

Makan est embarqué en direction de la rue Decauville, où une trentaine de personnes s'est attroupée pour voir ce qu'il se passe. Un petit groupe de cinq personnes est à proximité des policiers, tandis que la mère de Makan et Mohamed, Fatouma, s'approche avec trois autres personnes. Mais les policiers, sourds au dialogue, leur projettent du gaz au visage (2'36) et, tandis que le groupe s'enfuit déjà vers l'immeuble, une grenade de désencerclement est lancée sur une personne qui lance un projectile du milieu de la chaussée de la rue Decauville, à une distance de quinze mètres de l'équipe de police (2'39). Fatouma reçoit un morceau de la grenade dans l’œil gauche alors qu'elle se trouve à moins de quatre mètres de l'impact. Elle arrive néanmoins à tenir debout et titube jusqu'au bas de l'immeuble (2'46).

 

 

 

 

Finalement, les policiers en civil, épaulés par des policiers en uniformes arrivés en renfort reviennent vers l'immeuble et interpellent Mohamed sur le parking, alors qu'il est blessé au visage et tente de se dégager. A cet instant, pas d'émeute ni attaque des policiers.

 

 

A PROPOS DE LA GRENADE DE DESENCERCLEMENT

 

 

Pour précision, ce qui a touché Fatouma Kébé n'est pas une balle de Flashball, mais un résidu de la désormais célèbre "grenade de désencerclement". Cette dernière, produite par l'entreprise SAE ALSETEX, est constituée de 18 plots de caoutchouc dur (taille : 20 x 10 x 10 mm) dispersés sur un rayon de 15 à 20 mètres de diamètre. A de nombreuses reprises, des personnes touchées par des tirs de cette grenade ont aussi reçu des résidus métalliques provenant très certainement du cœur de la grenade, où se fait l'explosion par percussion. Ces morceaux de métal s'enfoncent parfois profondément dans la chair.



- Grenade de désencerclement : L'étiquette indique bien qu'elle

ne doit pas etre jetée à bras levés-

 

CE QU'IL RESTE DES GRENADES DE DESENCERCLEMENT APRES EXPLOSION

(notons la présence d'élements métalliques et en plastique dur. Cliquer sur l'image pour agrandir) :

 

 

La grenade de désencerclement, ou Dispositif Balistique de Dispersion (ou encore Dispositif Manuel de Protection), doit être lancée de façon à rouler sur le sol, et ne peut en aucun cas être lancée en mode offensif et à bras levés. De plus, cette grenade n'est censée être utilisée, comme son nom l'indique, qu'en cas de danger extrême et doit servir au policiers à se dégager d'une situation critique où ils sont encerclés et attaqués.

 

Ce 25 juin, nous ne sommes évidemment pas dans cette configuration, où les policiers sont en nombre important et tiennent la route. De plus, il n'y a face à eux qu'une trentaine de personnes, dont plus d'une vingtaine se situe à une distance de plus de vingt mètres des policiers et ne fait pas preuve d'agressivité. Le policier qui a lancé la grenade semblait viser personnellement un homme qui répondait par un projectile au jet de gaz lacrymogène (ce qui n'est pas un motif justifiant l'usage d'une grenade de désencerclement).

 

Il est difficile de déterminer si Fatouma Kébé, qui a perdu son œil gauche, a reçu un plot de caoutchouc ou un morceau métallique. De nombreux cas de lésions dues à des résidus métalliques provenant de la grenade de désencerclement ont été recensés ces dernières années, mais c'est le premier cas de mutilation irréversible à l’œil due à cette arme. Les autres cas connus (plus d'une vingtaine depuis 2005) le sont en raison de tirs de FlashBall ou de LBD 40.

 

 

A PROPOS DU FLASHBALL

 

 

Mohamed, qui se trouvait à moins de sept mètres du tireur au moment de l'impact, alors que la distance minimale réglementée est de 15 mètres, souffre encore de lésions internes au niveau de l'oreille droite, qui l'empêchent d'entendre correctement. La balle qui l'a touché est une balle caoutchouc sphérique de 44mm de diamètre, qui a déjà occasionné un certain nombre de mutilations irréversibles de l’œil depuis sa mise en fonction en 2005-2006.

 

- Le Flashball Super Pro et sa balle caoutchouc de 44mm -

 

POUR TOUTE INFORMATION COMPLEMENTAIRE, NOUS VOUS RENVOYONS

VERS LA BROCHURE REEDITEE SUR LES ARMEMENTS DU MAINTIEN DE L'ORDRE :

 

cliquer pour télécharger

 

LES SUITES

 

Des plaintes ont été déposée. L'IGS mène son enquête. Des procédures pénales et administratives suivront surement. Le comité de soutien à la famille étant sur le point de s'organiser avec le soutien d'autres collectifs, des actions seront prévues à partir de la rentrée.

 

Encore une fois, l'action de la police à Villemomble démontre à quel point l'agressivité sans préavis des policiers produit les conditions de la révolte et pas l'inverse. Parler de "rodéo" quand il s'agit d'une poignée d'ado qui s'amusent en scooter, de "prise à parti" ou "d'encerclement" pour parler d'un attroupement de voisins alertés par la situation, dire des flics qu'ils sont "pris au dépourvu" ou "dépassés" alors qu'ils tiennent le pavé avec des armes à la main, tout en agressant à plusieurs une personne désarmée prétendument responsable d'une infraction, c'est de la désinformation. C'est une forme de manipulation médiatique visant à justifier encore une fois l'occupation policière des quartiers populaires au nom de la lutte contre une criminalité fantasmée, ou en tous cas totalement exagérée.

 

Ce qu'il serait plus juste de dire, c'est que la police joue dans les quartiers son rôle de police post-coloniale, et que les policiers ont pris l'habitude de se comporter en banlieue comme dans un safari...

 

Nous exprimons toute notre solidarité à l'égard de la famille Kébé !

 

Le site du Comité de Soutien : http://veriteetjusticepourkebe.wordpress.com/

Leur contact : veriteetjusticepourkebe@gmail.com

 

Nous lançons également un appel afin d'obtenir toute information sur les équipes de police qui sont intervenues ce 25 juin 2013 dans le quartier des Marnaudes et plus généralement sur la police de Villemomble.

 

 

Diffusion du petit guide de la police et la gendarmerie sur les filatures

jeudi 1 août 2013 à 20:12

Principes généraux de securité et d'action - PGSA

 

          Filature en métro, à pied, en voiture....Techniques de dissimulation et d'approche d'un individu en vu de l'observer ou de l'interpeller, les fonctionnaires de police savent parfois écrire n'importe quoi sur les réseaux sociaux, en revanche, ils peuvent diffuser des choses particulièrement interessante. Ce petit guide de 11 pages est une véritable mine d'information sur les filatures que peuvent mettre en place les différents services de police et de gendarmerie. C'est digne d'un film d'espionnage mais c'est pourtant bien la rélalité. On se demande d'ailleurs pourquoi un document censé rester en interne se retrouve sur la toile....

 

Bonne lecture.

 

Sources: Le document a été deniché sur un vieux forum hors service du syndicat UNSA police

Pièce jointe: 

Communiqué du 23 juillet 2013 suite aux évènements de Trappes

mardi 23 juillet 2013 à 14:39

 

          Nous apprenons qu'une enquête de l'IGPN est en cours concernant les propos racistes tenus par des fonctionnaires de police sur le groupe facebook "le forum police info.com" suite aux évènements survenus à Trappes. En toute transparence, nous tenons à apporter des précisions sur l'opération qui a été menée à l'encontre de ce groupe de soutien aux forces de l'ordre.

 

          L'opération a commencé le vendredi 19 juillet 2013 au soir, pour se terminer dimanche 21 juillet 2013 au soir (jour de publication de notre article). Un total de moins de 500 messages a été passé au peigne fin. Comme il nous fallait répondre rapidement à cette haine, nous avons prelevé un échantillon de six fonctionnaires. Nous avons effectué une "recherche simplifiée". Nous avons passé au crible l'integralité des réseaux sociaux existants à savoir: facebook, linkedin, copains d'avant, viadéo, trombi.com, 123 people. A partir de cela nous avons pu identifier la personne en fonction des recoupements d'informations. Par exemple, les dates de naissance ou encore voir si les amis communs sur copain d'avant étaient les même que sur facebook... Certains avaient des CV sur viadéo... Nous avons également pu suivre pour certains les conversations privées (elles n'étaient pas bloquées) ou très clairement, les personnes parlaient de leur boulot, des collègues...Nous avons également constaté que des messages "via mobile" dans la nuit du samedi 20 juillet 2013 à dimanche 21 juillet 2013 ont étaient postés par ces personnes ce qui potentiellement nous indiquaient qu'il s'agissait de fonctionnaires en fonction écrivant pendant leur service. L'opération s'est deroulée en direct et non après coup et nous savons très bien faire la différence entre des profils policiers ou des profils lambda.

 

          Aujourd'hui, nous affirmons catégoriquement que les propos que nous avons diffusé et provenant du groupe facebook défunt "forum police info.com" sont bien ceux de fonctionnaires de police.

 

           Nous tenons également à exprimer notre consternation, de voir que ce sont des civils comme nous qui sommes obligés de mettre en place tout un mécanisme pour surveiller l'ensemble des propos tenus par les forces de securité française. Nous démontrons que la police nationale est libre de faire ce qu'elle veut quand elle veut et que des organes comme l'IGPN ne l'inquiète pas plus que cela.

 

          Cela fait deux ans que nous diffusons les dérapages des fonctionnaires. Nous avions lancé une première salve lors des incidents de Brétigny sur Orge, nous avions prévenu et diffusé les dérapages d'un fonctionnaire sur le facebook "Alliance Police Nationale"

 

https://copwatchnord-idf.info/?q=node/207

mais aussi ceux à l'encontre de Christianne Taubira.

https://copwatchnord-idf.info/?q=node/190

https://copwatchnord-idf.info/?q=node/191

 

Il s'agissait également de fonctionnaires de police.

 

Nous continuerons a mené à bien notre travail et nous espérons que celui-ci aidera toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans ce combat

 

Le réseau Copwatch Nord- Paris IDF

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Communiqué suite aux évènements de Trappes

lundi 22 juillet 2013 à 19:15

 

     

 

          Le 19, 20 et 21 Juillet 2013 , des propos inqualifiables on été tenus sur le groupe facebook " le forum police info.com" par des fonctionnaires de police. Six d'entre eux se sont fait epingler et leur identité diffusée sur notre site. Ce lundi 22 juillet au soir, ce même groupe et ses "8600 adeptes" n'existaient plus sur facebook. Nous accueillons avec modestie ce succès qu'est cette supression. Nous mettrons en place les moyens les plus lourds pour réduire au maximum la parole des fonctionnaires de police et de gendarmerie nationale déjà bien trop visibles à la télé et dans nos rues. A l'image de Manuel Valls qui s'est promis de rétablir l'ordre républicain, nous appliquerons la même fermeté et la tolérance zéro à l'encontre des hommes et femmes qu'il protège. Nous poursuivons notre travail d'informations et nous continuerons par la transparence à montrer ce qu'est la police française.

 

          Pour information, le groupe facebook "police info.com" était composé au 3/4 de flics et gendarmes avec les membres de leur famille. On y a trouvé également des membres du printemps français, de la manif pour tous, du FN, des identitaires, adhérent UMP (un grand nombre de la côte d'Azur), des beaufs.....et des infiltrés comme nous.

 

          Le réseau (et plus collectif) Copwatch Nord Paris-IDF.

 

 

 

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Trappes: Dérives violentes de policiers sur facebook

dimanche 21 juillet 2013 à 16:46

"C'est pas le Ramadan??...Ben alors vous allez ramassez vos dents" Jeremy Brunet

"Faites gaffes aux caméras et pas de prisonniers" Nelly Girard

"La chasse est ouverte, il est temps de faire un bon nettoyage"Julien Verhenne (pas encore fonctionnaire mais presque)

"Merde, il aura plus qu'un oeil pour pleurer" Philippe Dupuy

"J'ai pris du plaisirs hier soir. Sur 300 mecs contre 30 policiers, ça a même pas les couilles de venir au corps à corps" Jeremy Miquelot

"J'ai passé la nuit à Trappes hier avec les collègues...Pauvre France, vive le bleu Marine!!" Nicolas Martin

 

          Ces propos ne sont pas ceux de militants d'extrême-droite, mais bien ceux de fonctionnaires de police. Depuis le 19 juillet 2013, date des émeutes de Trappes, 3 groupes facebook en lien avec les forces de l'ordre ont été passés au crible

- Le forum police info.com

- Alliance police nationale

- Les amis de police et realités

 

Nous avons travaillé sur le groupe "forum police info.com". Sur un total de deux articles comptabilisant plus de 200 commentaires passés à la loupe, nous avons épinglé six fonctionnaires de police. Nous avons pu très facilement remonter leur parcours, leur identité, leur unité... Ces deux articles concernaient les émeutes de Trappes. Autant vous dire qu'on a assité à un déferlement de haine raciale, d'islamophobie, de provocations..... Très clairement, on a à faire à des policiers blancs menant une guerre sainte "franco-chrétienne" contre une communauté: les musulmans (cause pour eux, de tous les maux de ce pays). En des termes directs c'est une carence intellectuelle.

 

Nous avons pu identifier deux fonctionnaires présent à Trappes la nuit du 19 au 20 juillet:

- Jeremy Micquelot, gardien de la paix à la Compagnie de Sécurisation des Yvelines  fait l'objet d'un placement à la BNPVZ pour des amalgames entre ramadan, musulmans, violence et pour incitation à la violence. L'individu sera classé en catégorie 6

 

 

- Nicolas Martin, présent également à Trappes qui doit sans doute appliquer "l'idéologie le Pen" à son métier

 

 

          Quatre autres fonctionnaires se sont fait epinglés. On vous laisse découvrir les portraits.

          Une attention particulière s'est portée sur Nelly GIRARD. C'est cette petite phrase qui en dit long sur l'état d'esprit et le vice des fonctionnaires de police. "Faites gaffes aux caméras, pas de prisonniers". Cette pratique très utilisées par les forces de l'ordre est très connu de chez nous. Elle consiste à ecarter une personne interpellée hors du champs des caméras pour mieux la tabasser.

          Nelly Girard fait l'objet d'un placement à la BNPVZ pour incitation et divulgation de méthodes dans le but de commettre des violences contre des civils. L'individu sera classé en catégorie 6.

 

 

 

L'opération se poursuit. En fonction des évènements, nous communiquerons (ou non) dans les prochains jours. Nous conseillons aux fonctionnaires ciblés de supprimer définitivement leur compte facebook.

 

Nous remercions tous les anonymes qui nous transmettent des informations.

 

Sources:

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https://www.facebook.com/brunet.jeremy.1

https://www.facebook.com/profile.php?id=1375598209&fref=ts

https://www.facebook.com/nico.martin.3382

https://www.facebook.com/philippe.dupuy.334

https://www.facebook.com/jeremy.miquelot

https://www.facebook.com/julien.verhenne?fref=ts