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Retour sur les évènements de Trappes - 19/21 juillet 2013

samedi 17 août 2013 à 17:54

          Nous tenons à apporter certaines précisions concernant des informations fausses diffusées dans la presse (lors des évènements de Trappes) à l'encontre de notre site, et émanant des dépêches AFP. Tout d'abord, Copwatch Nord-IDF n'a jamais diffusé d'adresses, de numéros de téléphone ou toutes autres informations sur la vie privée des fonctionnaires. Nous ne sommes pas Closer ou Gala mais bien un site d'informations. Cela fait de multiples fois que nous le répétons mais visiblement l'AFP aime les copier/coller de ces dépêches de 2011. D'autre part, la citation "oeuvre d'un collectif de citoyens" n'est pas de nous, il serait parfois utile de consulter les bons sites.

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          Ce 14 août 2013, nous avons appris le dépôt de plusieurs plaintes de l'avocat de l'adolescent de 14 ans mutilé au flashball par un fonctionnaire de police, l'une pour tentative de meurtre aggravé, et l'autre pour apologie de crime suite aux propos haineux tenus par un autre fonctionnaire que nous avions épinglé sur facebook et citant "il aura plus qu'un oeil pour pleurer" (forum police info.com).

 

          Cette affaire est un joli camouflet pour la police nationale. Elle qui a l'habitude d'élaborer des scénarios ubuesques pour protéger ses troupes (convocation des journalistes pour expliquer les faits, intervention indigeste dans les JT des syndicats de police, discours du ministre de l'intérieur et voyage sur place...) s'est retrouvée face à une situation inédite, à savoir le démantelement au jour le jour de ces arguments. De la version "policiers assiegés dans leur commissariat de Trappes, effrayés et blessés" du Ministère de l'Intérieur, on s'est retrouver avec des éléments de preuve démontrant que l'on avait affaire à des policiers racistes, violents, menteurs, provocateurs et comédiens. Même Manuel Valls, lors de sa venue à Trappes au lendemain des émeutes nous a sorti qu'il ne fallait pas regarder les réseaux sociaux. Un très bon conseil surtout lorsque l'on sait que la police nationale dispose de son propre compte facebook "police nationale" et que les personnes peuvent porter plainte depuis ce même réseau vers la plateforme pharos... On appelle cela des contradictions ou alors une "com" mal preparée...Enfin bref, un peu des deux. Mais la chose qui nous fait "sourire jaune" est sans doute la confirmation que l'IGPN prend nos informations pour mener "des enquêtes". Enquetes dont vous ne connaitrez jamais les suites. Il n'y avait pas que six fonctionnaires impliqués dans ces propos. On en a relevé bien plus. Les adresses IP en provenance de facebook que l'IGPN a en sa possession le prouveront.

 

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LE CAS JOHAN LANGLAIS

 

Johan Langlais, 35 ans, fonctionnaire de police à Trappes

 

          Gardien de la paix et père de famille de 35 ans, Johan Langlais est fonctionnaire au commissariat de Trappes dans les Yvelines. A première vue, il pourrait s'agir d'un "pinot simple flic" et rien de plus. Cependant, c'est ce fonctionnaire qui est à l'origine du contrôle ayant entrainé les affrontements que l'on connait.  Au lendemain de ces émeutes, la presse a relayé les informations de l'avocat de celui-ci - Maître Thibault de Montbrial - parlant d'un fonctionnaire exemplaire sous le choc, ecoeuré, ne pouvant s'exprimer du fait de l'obligation de reserve. Seul problème à toutes ces déclarations, l'avocat et son client ne savaient pas que des pages complètes de son compte facebook ont été absorbées, permettant de voir au grand jour les mensonges dudit policier.

 

          Johan Langlais est tout d'abord un fonctionnaire de police raciste, souhaitant l'élection de Marine le Pen en 2017 et considérant Trappes comme une république islamique. Par ailleurs, il marqua son emprunte sur le groupe facebook "les femmes blanches sont les plus belles", groupe prônant la superiorité de "la race blanche féminine". Le "collègue" n'a également pas fait preuve de déontologie et de reserve. Dans un article précédent, nous vous parlions des discussions de policiers sur facebook en "via mobile". Dans les captures d'écran et la vidéo ci-dessous (celle du CCIF), Johan Langlais discute bien avec ces collègues, pendant son service avec son smartphone le dimanche 21 juillet 2013 au petit matin. Le portrait tiré par l'avocat ne correspond donc absolument pas à la récolte d'informations diffusées par diverses personnes. Johan Langlais n'est sans doute pas violent, mais il ment et cette situation d'affrontement lui plaisait énormément ainsi qu'à ces collègues. Au vu de son profil, le contrôle ne s'est pas produit sur la base d'une loi, mais à partir d'une position idéologique. Enfin, lorsque l'on est raciste et que l'on se considère comme "bon français", on ne fait pas des fautes de français à chaque mot....

 

Vidéo faite par le CCIF

https://www.youtube.com/watch?v=nGfcYnDqRpA

 

Capture d'écran du compte facebook https://www.facebook.com/johan.langlais/

 

Les facebook supprimés des collègues

https://www.facebook.com/olivier.juillan

https://www.facebook.com/luc.potronat
 

Capture d'écran du compte facebook https://www.facebook.com/johan.langlais/

 

Capture d'écran du compte facebook https://www.facebook.com/johan.langlais/

 

          Johan Langlais fait l'objet d'un placement à la BNPVZ au vu des évènements qui s'en sont suivis pour faux témoignages et racisme - catégorie 5 et 6.

          Nous tenons à informer la profession que des comptes et des groupes d'individus sont et seront ciblés. Nous ne laisserons pas le moindre écart à la haine et aux dérives réactionnaires. Que le syndicat Alliance Police Nationale tienne compte de nos invectives

 

           Nous souhaitons  bon courage à Maître Raphael Chiche pour le combat difficile qui l'attend, à savoir l'identification du tireur et la durée de l'instruction. Nous souhaitons juste apporter une petite précision, certains policiers étaient en possession de LBD 40 alors qu'ils n'en avaient pas l'autorisation. On vous met une capture d'écran ci-dessous

Extrait du JT 13H de France 2 du Samedi 20 juillet 2013

 

Ce gardien de la paix n'est pas autorisé à se servir d'un LBD. A la base, les LBD ont été mis en service dans les unités de maintien de l'ordre de type  RAID, GIPN, CRS, CDI, BAC, BST, CSI, Gendarmerie mobile, CI, CS... Ce gardien de la paix n'est absolument pas affecté à une unité de maintien de l'ordre. Que fait-il alors avec ce LBD qu'il tient avec difficulté?