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Le fanatisme du syndicat Alliance police nationale

samedi 20 juillet 2013 à 09:25

 

          Alors que plusieurs sources médicales, municipales, civiles ainsi que la préfecture de l’Essonne et le ministère de l'intérieur ont démenti les faits de pillage sur les cadavres de la catastrophe de Brétigny-sur-Orges, le syndicat de police Alliance (de droite) persiste et signe. Dans un verbiage insolent, depuis plusieurs jours Alliance s'obstine à justifier les paroles de sa déléguée syndicale Nathalie Michel, celle qui devant les caméras, propagea la rumeur d'un pillage en règle effectué par des jeunes du quartier sur les corps. Ces faits, relayés en masse dans les médias ne cessent d'alimenter les forums et réseaux sociaux des milieux les plus réactionnaires depuis plus d'une semaine.

          Se basant sur un rapport de la DCCRS (avec la présence de la CRS 37 arrivée 1h30 après les faits) et des liens vers des dépêches AFP, Alliance est absolument incapable de fournir la moindre preuve de ce qu'il avance. Seules quatre plaintes ont été deposées pour des vols après les faits (des faits classiques). Pire, c'est sans doute la première fois que le Ministère de l'Intérieur dément par deux fois ces allégations sans fondements, preuve que "la parole des flics" en prend un sacré coup et que toute cette comédie a assez duré. Alliance s'est sans doute cru au temps des grandes conquêtes napoleoniennes où les cadavres des champs de bataille subissaient arrachages de dents et pillage d'effets personnels.

          En jouant avec le feu, Alliance Police Nationale nous a prouvé une chose: sa connivence avec les milieux les plus réactionnaires. En tentant d'exister, Alliance se donne pour mission de redorer l'image d'une police corrompue et detestée en faisant passer le pays en état de quasi guerre civile par la diffusion de faits divers incessants. Il n'y a qu'à voir les articles sur son groupe facebook.

          Quelle credibilité accorder à un syndicat lui-même corrompu par les passe-droits et les pistonnages comme l'avait revelé un article du point en 2010 et que MONsieur Jean Claude Delage n'a jamais contesté

http://www.lepoint.fr/societe/syndicalistes-pistonnes-08-07-2010-65249_23.php



          Cette stratégie de la désinformation est un ratage complet, un camouflet à tel point qu'alliance n'arrive plus à gérer les attaques en règle sur son compte facebook
 

Capture d'écran extraite du groupe facebook Alliance police nationale



          Alliance Police Nationale ne reconnaitra jamais sa faute, nous les connaissons bien. Les reactionnaires ont toujours raison et iront jusqu'au bout pour s'en sortir même si des dommages collatéraux doivent survenir à l'encontre d'innocents.

 

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LE CAS NATHALIE MICHEL
 

          Nathalie Michel delegué syndical Alliance fut la première sur I-télé et Europe 1 à faire courrir la rumeur que des jeunes avaient été aperçus en train de piller les cadavres en faisant semblant de leur porter secours.

 

Nathalie Michel, déléguée syndicale Alliance police nationale sur I-TÉLÉ le 12/07/2013

 

          Au vu de la haine que cette fausse information a procuré suite à cette annonce, nous plaçons Nathalie Michel à la BNPVZ pour divulgation de faux éléments et incitation à la haine.

Mensonges, incitation à la haine, les méthodes du syndicat Alliance

samedi 13 juillet 2013 à 19:49

         

          Alliance Police Nationale, second syndicat des gardiens de la paix a refait parler de lui en ce week-end du 14 Juillet 2013.

          Cette semaine une première affaire est venue secouer l'actualité, celle d'un jeune, un de plus, passé à tabac dans une cellule du commissariat du 19è arrondissement. Alors qu'il fumait un joint à la sortie de son collège, ce jeune âgé de 15 ans fut interpellé et placé 24 h en garde à vue. Un véritable enfer s'abattit sur lui. Résultat: ce jeune s'est vu prescrire 45 jours d'ITT avec une fracture du coude.

 

          Comme à son habitude, le syndicat Alliance n'a pas tardé à réagir en protégeant les fonctionnaires incriminés. Mais cette fois-ci, les principes de la défense vont jusqu'à l'absurde.

          Dans le 19/20 de France 3 en date du vendredi 12 juillet 2013, c'est le responsable zonal  Paris d'Alliance, Pascal Disant qui s'est attelé à la tâche. Voici son récit mot pour mot lors de son interview.

 

" Curieusement, 48h après, une fracture apparait. Ayant quitté la garde à vue, on peut se poser plein de questions.....Le bras cassé, est ce qu'il a été cassé pendant la garde à vue ou après la garde à vue, entre le moment où il quitte la garde à vue et le moment où il consulte à nouveau un médecin? "

 

Capture d'écran du 19/20 de France 3-12/07/2013.

http://www.france3.fr/jt/19-20/12-07-2013

 

          Au vu de ces déclarations hallucinantes, et sachant que des faits encore plus grave se déroulent au sein des commissariats, ce type de défense est tout simplement innaceptable par rapport à la victime, à sa dignité et à celle de sa famille.

 

          Pascal Disant est donc placé à la BNPVZ pour mensonge, mise en doute de la parole des victimes de la police et soutien abusif de fonctionnaires violents.

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          La seconde affaire est survenue au cours de la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge. Alors que des peronnes étaient secourues, une syndicaliste d'Alliance à savoir Nathalie Michel a lâché auprès de certains médias que des jeunes du quartier s'étaient livrés à des pillages sur les cadavres, des vols de téléphones portables auprès des secouristes et des caillassages auprès des pompiers. Suite à cette information reprise en masse par les médias et non verifiée, les secouristes ont démenti toutes ces accusations justifiant que leur condition de travail était bonne.

 

          Ce type d'information est croustillante pour les groupes d'extreme-droite et les fonctionnaires de police. On a alors pu voir la machine reactionnaire s'emballer sur les réseaux sociaux avec toujours les même types de propos. On a ressenti une certaine retenue superficielle chez les fonctionnaires, avec des sortes de sous entendus pour éviter de se faire "coincer". En revanche, certains se sont lachés comme toujours.

 

          Anthony Gacquer est un "cas d'école". Il aura fallut trente secondes  pour avoir les renseignements sur sa profession. Anthony Gacquer est gardien de la paix à Paris. Il à une définition particulière de la police nationale: "Ca sert à flinguer". Ca fera sans doute plaisir à Marie France Monéger (directrice de l'IGPN) et ses stages "réseaux sociaux" pour les fonctionnaires.

 

Capture d'écran extraite du groupe facebook "forum police info.com" avec les commentaires du fonctionnaire en question.

 

Capture d'écran extraite de son compte facebook.

Les propos sont sans équivoques.

 

Anthony Gacquer en voiture.

 

Anthony Gacquer devant le LRP-Logiciel de Redaction des Procédures.

 

Anthony Gacquer écrit.

 

Dorénavant, les syndicalistes d'Alliance subiront toute notre attention quand à leur propos dans les médias et les imbecilités qu'ils peuvent exprimer auprès du grand public. En fonction de ce qu'ils diront, ils seront placés à la BNPVZ tout comme les fonctionnaires ultra-violents qu'il protège.

 

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