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#Prism : non @FleurPellerin, les données ne naissent pas et ne meurent pas sur des serveurs américains… elles circulent.

dimanche 16 juin 2013 à 13:26

spy_gadget_phone_hidden_cameraJe vous donnais il y a quelques jours mon sentiment sur l’affaire Prism qui agite tant Internet, et juste Internet… Car oui au café du coin, Prism on a pas grand chose à faire. En rire ? Pas en rire ? J’ai personnellement pris le parti d’en rire. Ce n’est pas la première fois que j’explique et que j’écris noir sur blanc que Google est la première agence non gouvernementale de renseignement du monde. Ce n’est pas non plus la première fois que j’explique que l’illusion de gratuité que vous offre un Facebook ou un Google est quelque chose de dangereux. On peut me reprocher de ne pas toujours m’adresser à notre bonne vieille madame Michu sur ce blog ou sur Reflets, mais limiter à Internet ce champs d’action est hors de propos, attendu qu’il m’arrive également d’exprimer ce genre de craintes sur des médias nationaux.

Oui il est légitime de rire de ces réactions, par contre, très franchement, je commence à sérieusement m’inquiéter quand je lis les solutions avancées par certains dirigeants. Notre madame Michu, si elle se laisse bercer par les inepties du ministère du pognon des Internets… elle n’est pas sortie de l’auberge.

Dans un article publié sur 20minutes, Fleur Pellerin, notre ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique, nous avance une solution assez amusante. Le titre nous donne tout de suite le ton : « L’affaire Prism rend «pertinent» de localiser les data centers en France« . Et voici la déclaration exacte :

«L’affaire Prism, si elle est avérée, rend pertinent de localiser les data centers et des serveurs sur le territoire national afin de mieux garantir la sécurité des données».

Je ne doute pas qu’il arrive au cabinet de Fleur Pellerin de lire Reflets.info… Aziz Ridouan, si vous me lisez, c’est le moment de corriger le tir niveau communication, car notre ministre s’égare en commettant une grossière erreur technique.

Quand Fleur Pellerin parle de garantir la sécurité des données, elle omet un léger détail. Les données des citoyens français et européens, comme ceux du monde entier, ne naissent pas et ne meurent pas sur des serveurs américains. Ces données, à un moment ou à un autre, elles transitent sur le réseau Internet, un réseau public, sur lequel les agences du monde entier (je vous invite à vous rapprocher de la Direction du Renseignement Militaire pour connaitre ses pratiques en terme de renseignement d’origine électromagnétique… ou par exemple de lire cet article) s’adonnent à de l’interception. Au passage, inquiétez vous aussi du stockage de données biométriques par nos amis américains.

La pseudo nouveauté de Prism, ce n’est pas que ces données soient interceptées mais qu’elles soient, après interception, stockées pour une durée indéterminée et pour une utilisation à posteriori. Voici un petit schéma qui vous explique relativement clairement le problème de la vulnérabilité des données qui circulent en clair sur Internet :

ConnexionInternetNonSecure-413x550

La grosse blague du cloud souverain

Parmi les pistes envisagées par Fleur Pellerin, il y en a une qui m’a clairement fait rire, le gogogadgetocloud©… mais un cloud « souverain ». Alors ça ressemble à quoi un « cloud souverain ». Attendu que la France, comme le monde entier est un gros consommateur d’équipements chinois et américains, la question est légitime. Le « cloud souverain français », ça ressemble à ça :

Un cloud souverain français

Un cloud souverain français

«La nécessité d’avoir un cloud souverain se pose avec beaucoup d’acuité», comme un «moyen pour des entreprises qui détiennent des informations stratégiques de protéger leurs données», a-t-elle souligné.

Le gros des interceptions se réalisent sur des points de concentration du trafic, au cul des câbles sous marins très souvent. Si une « donnée sensible » est envoyée dans un « cloud français » (PS : données sensibles, cloud ?! WTF?!) sans que l’on prenne soin de les envoyer via un VPN (un tunnel chiffré de bout en bout), ces données auront fait 4 fois le tour du monde avant d’arriver dans notre cluster de minitels ultra sécurisés (notre cloud français… cocorico). Bref si vous me suivez jusque là, vous devez déjà avoir compris que la solution avancée par Fleur Pellerin, c’est de la foutaise.

Ajoutons à ça que le principe d’un cloud sécurisé inclu la notion de résilience (DNS, connectivité, infrastructure physique, risque juridique…) et implique donc une présence dans plusieurs pays… nos datas dans notre cluster de minitels, elles circuleront de pays en pays. Ces données, mêmes chiffrées seront interceptées et stockées par la NSA. Et on se doute bien comme expliqué sur Reflets, qu’un jour où l’autre elle seront déchiffrées.

Un autre point au passage, la France n’a pas attendu les déclaration d’un ministre pour disposer de datacenters… dieu merci. Des entreprises comme Iliad, OVH, LDCom et bien d’autres ont réalisé des investissements très importants pour se doter de datacenters de qualité.

London’s loling

En allant plus avant dans la lecture de l’article de 20minutes la dépêche AFP reprise sans la moindre once de réflexion sérieuse, on se rend vite compte à quel point il est néfaste pour Internet de dépendre de Bercy. La sortie téléguidée de Fleur Pellerin s’inscrit dans la droite lignée de celle d’Arnaud Montebourg sur le Made in France. Sauf que pour le coup, les solutions évoquées en plus d’être techniquement à côté de la plaque, peuvent poser quelques problèmes d’ordre plus … subjectif ?

Les groupes SFR et Bull (Numergy), puis Orange et Thales (Cloudwatt), ont chacun lancé fin 2012 de grands projets concurrents pour proposer aux entreprises et aux administrations françaises des solutions de «cloud computing» assurant le stockage sur le territoire national les données sensibles et qu’elles ne soient pas soumises au Patriot Act.

« Faisez confiance à Bull et Thalès qui eux au moins n’interceptent rien du tout, mettez vos données sensibles en sécurité chez les fous furieux dont l’un des coeurs de métier est … l’interception massive ou judiciaire… et qu’ils vendent à des Kadhafi« . On imagine bien nos camarades européens avoir une confiance aveugle en notre cloud souverain… particulièrement les anglais qui depuis l’UKUSA hébergent des bases d’interception du réseau Echelon sur leur territoire.

Donc oui… je le réaffirme. Nos politiques se payent joyeusement notre tête quand ils miment de découvrir que les américains ont accès à nos données, qu’ils tombent des nues en faisant mine de découvrir le Patriot Act en 2013… et ils se foutent carrément de nous quand ils nous balancent leurs solutions à 2ct.



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#Prism : pourquoi ce pseudo scandale m’en touche une sans faire bouger l’autre ?

mercredi 12 juin 2013 à 11:13

catchlonVous êtes plusieurs à m’avoir demandé une réaction aux récentes révélations sur ce qui a gentiment débuté par le pseudo scandale Verizon. Je n’en avais pas particulièrement envie car je trouve tout ce foin complètement ridicule. Entre les américains indignés, les européens qui jouent les vierges effarouchées (les anglais qui accueillent des bases relais d’Echelon sur leur territoire doivent bien rigoler), et la presse qui fait ses choux gras de cette information vieille d’une douzaine d’années, j’estimais ne pas avoir de choses particulièrement intéressantes à vous raconter. D’ailleurs, je ne suis toujours pas convaincu que ce qui va suivre sera vraiment intéressant pour nombre d’entre vous… vous voilà avertis. Je ne m’étendrai d’ailleurs pas bien longtemps sur PRISM, car une autre information me semble tout de même un peu plus intéressante.

Depuis quelques jours, il faut l’avouer, je rigole allègrement. Je rigole de la naiveté patriotique candide des américains, je rigole de toute cette presse qui fait semblant de s’étonner, je rigole des réactions des politiques européens qui miment de tomber des nues… car oui, c’est soit disant nouveau, tout ce petit monde peut enfin mettre un sobriquet sur Big Brother : PRISM. Enfin, ça, c’est ce que tout le monde pense, la réalité est toute autre et c’est Kitetoa (désolé pour le ComicSansMS) qui vous l’exposera à l’occasion de Passage en Seine. Prism n’est en fait qu’une infime partie d’un programme bien plus vaste.

Merde ! Les adeptes de la conspiracy theory avaient raison alors ? Ben ouais ils avaient raison…wow le scoop !

C’est quand même pas faute de vous en avoir rabâché les oreilles ici ou ailleurs, pas plus tard que le mois dernier dans ce billet où je vous expliquais qu’un ancien du FBI avait craché le morceau au sujet de la traque des frères Tsarnaev. Il me semble bien avoir écrit en toute lettres que les autorités américaines interceptaient et stockaient toutes les communications… mais bon. #spapossib’ me dit-on. Ce billet est d’ailleurs passé relativement inaperçu, aucun média n’a repris ce qui constituait pourtant une information tout à fait crédible, d’une source qui ne l’est pas moins… mais non, un mois plus tard  12 ans plus tard, tout le monde semble tomber des nues.

Ce billet d’ailleurs m’avait valu les interrogations de certains

« Mais comment ki font ! »;
« Bluetouff tu dis de la merde »;
« Même pas cap les ricains »;
« T’imagines pas la taxe sur la copie privée en achat de disques durs ! » 

Et à votre avis ? Quand on hurlait comme des putois sur l’AFP qui cause gentiment sur Skype avec ses sources et qui l’écrit dans ses dépêches, des fois qu’Oncle Sam n’avait pas tapé la bonne requête dans sa base de données pour identifier la source de l’agence de presse… c’était juste pour rire ? Pour troller sur Twitter avec un bot qui crache les dernières dépêches ? Pour le plaisir de se fritter par blogs interposés ? Ou parce que tout indique depuis des années déjà que les américains interceptent non seulement les communications téléphoniques des américains mais aussi à peu près tout ce qui ressemble à une communication à l’exception peut-être d’un protocole encore mal maitrisé, décrit dans la RFC 1149 ?

Oui, très franchement, je suis mort de rire, c’est un peu comme si tout ce que la planète compte de faux-culs s’était donné rendez-vous sur la time line du hashtag #Prism…

Les américains, qui ont tous soutenu, le Patriot Act au lendemain des attentats du 11 septembre étaient ils assez naifs pour croire que les autorités américaines allaient contrer une menace intérieure en écoutant uniquement ce qu’il se passe à l’extérieur ?

Il y a quelques années, avant que Wikipedia ne déchaine les passions, les personnes de ma génération qui s’intéressaient au sujet de la surveillance de masse fréquentaient les newsgroups ou des sites web comme Cryptome. Cryptome qui révélait déjà des choses pas jolies jolies sur les durées de rétention d’informations concernant les communications des américains.

☠ Spapossib’®

Dans le pire scénario que j’avais évoqué il y a déjà bien longtemps, j’expliquais que si la France avait envie d’écouter hors de tout cadre légal et de manière massive les communications électroniques, elle opèrerait ces interceptions depuis l’étranger. Là encore, les réactions à mes « élucubrations » étaient les mêmes : #spapossib’.

Ben oui, mais voilà… non seulement c’est tout à fait possible, mais voilà que le Monde, par la plume de Laurent Borredon et de Jacques Follorou appuie maintenant ma thèse avec des affirmations qui se font un peu plus pressantes et plus précises. Dans un article daté d’hier et intitulé « En France, la DGSE au cœur d’un programme de surveillance d’Internet « , Le Monde pointe les installations souterraines de la DGSE situées boulevard Mortier à Paris. Mais Le quotidien lâche surtout le morceau qui semble passer totalement inaperçu tout obnubilés que nous sommes par PRISM :

La France dispose-t-elle d’un programme de surveillance massif proche de celui mis en place par l’Agence américaine de sécurité nationale (NSA) ? La réponse est oui. La direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), les services secrets français agissant au-delà de nos frontières, examine, chaque jour, le flux du trafic Internet entre la France et l’étranger en dehors de tout cadre légal. 

☠ Etkomentkifon ?

Là encore je vous avais déjà parlé de la bénédiction que representent certains points de concentration du trafic, et plus particulièrement les câbles sous-marin. Mais ce n’est probablement le gros du dispositif. Allez, je vous la récapitules avec des mots très simples. Imaginez une entreprise française qui vend à un dictateur un système d’interception des communications électroniques dimensionné à l’échelle d’une nation. Imaginez que cette entreprise soit, étrangement, aidée par des personnes de la direction du renseignement militaire pour former les équipes sur place. On vend ensuite ce système à d’autres nations, pas franchement connues pour leurs aspirations démocratiques, mais toutes étrangement situées sur une dorsale de trafic Internet stratégique (suivez les câble sous-marins).

☠ Tagada tsoin tsoin …

Et vous obtenez tout simplement un système d’interception stratégique, situé hors de nos frontières, distribué, résilient, suffisamment backdooré pour que nos services puissent y accéder en fonction de leurs besoins et mener des interceptions massives pour extraire une poignée d’informations.

Et ce scénario, comme je vous le disais :

Allez, je vous la refais :

 voici comment je m’y prendrais si je voulais écouter massivement, à moindre coût, et surtout discrètement.

 

 

 



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Dis, ça ressemble à quoi un Internet tout pourri ?

mercredi 5 juin 2013 à 20:35

ahmadinejadVous n’aurez probablement pas manqué que nous nous intéressons en ce moment pas mal à l’Iran sur Reflets. Les quelques recherches que nous y avons fait nous ont conduit tout droit à la TCI (Telecommunication Infrastructure Company). Déjà spotté par le BlueCabinet ce fournisseur d’accès national concentre à lui seul tout le trafic Internet du pays. La TCI est LE point de centralisation rêvé pour surveiller Internet en Iran.

Pour bien visualiser ce qu’est la TCI, je vous propose de vous pencher sur ces graphs générés par le splendide outil mis à disposition par le Berkman Center for Intenet & Society de l’université d’Harvard (thx Wizasys) :

Capture d’écran 2013-06-05 à 15.54.48

Capture d’écran 2013-06-05 à 15.56.17

Ces schémas mettent en évidence un point de centralisation dont toutes les adresses IP iraniennes dépendent, la marque de fabrique d’un Internet tout pourri, ultra surveillé et passablement censuré.

Ce point de centralisation, c’est l’AS12880, celui sur lequel nous avons trouvé de très intéressantes machines, à savoir 4 ZTE ZXSS10 B200 et 2 HP H3C SR8808 équipés de modules dédiés au filtrage applicatif. Vous trouverez plus d’informations sur ces trouvailles dans l’article publié cet après midi sur Reflets.info.

Ces machines sont situées sur les plages IP attribuées à TCI. Le BlueCabinet de Telecomix rappelle que TCI s’est justement doté d’une infrastructure de surveillance dans laquelle on retrouve tous les grands noms, et qu’au coeur de ce système, on trouve bien du ZTE :

« Mahmoud Tadjallimehr, a former telecommunications project manager in Iran who has worked for major European and Chinese equipment makers, said the ZTE system supplied to TCI was « country-wide » and was « far more capable of monitoring citizens than I have ever seen in other equipment » sold by other companies to Iran. He said its capabilities included being able « to locate users, intercept their voice, text messaging … emails, chat conversations or web access. »‘…

Nous en savons donc maintenant un peu plus sur l’infrastructure de surveillance iranienne, nos questions sont remontées jusqu’à Palo Alto, nous vous tiendrons naturellement informés des réponses des intéressés.



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Le business model de la filière disque expliqué en 140 caractères

vendredi 31 mai 2013 à 02:09

ripUne décennie de perdue pour découvrir ce soir, en 140 caractères, le business model de la musique. Des heures de débats parlementaires complètement débiles pour accoucher d’un texte tellement con, que même le gouvernement actuel n’ose plus y toucher de peur de faire une boulette… raison pour laquelle il a chargé Pierre Lescure, un homme de télé, pour confier les prérogatives de la haute autorité Internet au CSA. Quelle monumentale erreur de casting… pas le CSA hein ! Pierre Lescure.

Pierre Lescure aura eu besoin d’un rapport de 486 pages et 2,3kg, là ou Pascal Nègre, en moins de 140 caractères et moins de 1ko apporte la solution à tous les maux de la culture en France. C’était pourtant tellement évident ! C’est ces cons d’artistes qui veulent pas crever qui tuent l’industrie du disque ! Du coup, quand il y en a un qui passe l’arme à gauche, et bien le Pascal, il débale son business model. C’est simple, concis et efficace :

Pascal Nègre Moustaki

Petite rétrospective

Alors le business model d’Universal pour les années 2010, le voici :

… veuillez contacter @PascalNegre de toute urgence, pour un contrat d’exclusivité comprenant production, distribution et têtes de gondoles garanties pour vos « compiles tribute ». Le cercueil et la cérémonie sont négociables à la signature… suicidaires acceptés.

Artistes, soyez pros, soyez rentables, crevez bordel !



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L’Internet Iranien vu de l’intérieur

mercredi 29 mai 2013 à 13:02

iran-flag-1A l’approche des élections iraniennes, Internet y est plus que jamais sous surveillance. Je suis donc parti visiter cet Internet tout pourri et j’y ai fait quelques trouvailles intéressantes (US). Je vais tenter de vous les expliquer ici, et avec un peu de chance, nous devrions nous offrir une bonne tranche de rigolade.

Internet est particulièrement filtré et surveillé en Iran, ça nous le savons. En revanche ce que nous savons un peu moins, c’est comment cette censure et cette surveillance sont opérées, et par qui. Quels sont les moyens mis en oeuvre, est-ce efficace etc … autant de questions qui titillent en ce moment pas mal ma curiosité. Du coup, je suis allé voir…

Voici ce qu’il se passe quand un internaute iranien tente d’accéder à Youtube, Facebook ou Twitter par exemple :

XS5.ar2313.v3.6.1.4866.110330.1248# ping facebook.com
PING facebook.com (10.10.34.34): 56 data bytes
^X
--- facebook.com ping statistics ---
8 packets transmitted, 0 packets received, 100% packet loss

La requête s’arrête directement sur une ip LAN : 10.10.34.34 et n’aboutit donc pas, Facebook y est censuré (un blocage sur le DNS, un ping sur l’ip de Facebook passe lui sans problème)

Quand on lance un traceroute ver le vrai Internet pas censuré depuis là bas toujours on obtient ceci :

nas

Tout passe par un un VPN en premier hop : vpn.naslco.net, une adresse tenue par ITC avec probablement un DNS menteur. Soyons donc un peu patients, mais ça risque d’être drôle… Je vous explique pourquoi :

Attention, c’est là que ça devient drôle. Ce matin je me rends compte que ce domaine n’est pas déposé… ce que je m’empresse de faire. Et devinez quoi ? http://vpn.naslco.net \o/

$ host 172.31.255.254
Host 254.255.31.172.in-addr.arpa. not found: 3(NXDOMAIN)

et hop :

$ host vpn.naslco.net
vpn.naslco.net is an alias for noway.toonux.com.
noway.toonux.com has address 88.190.52.71

Et voilà maintenant ce que ça donne depuis chez eux :

XS5.ar2313.v3.6.1.4866.110330.1248# ping vpn.naslco.net
PING vpn.naslco.net (172.31.255.254): 56 data bytes
64 bytes from 172.31.255.254: icmp_seq=0 ttl=64 time=2.6 ms
64 bytes from 172.31.255.254: icmp_seq=1 ttl=64 time=2.4 ms
64 bytes from 172.31.255.254: icmp_seq=2 ttl=64 time=2.4 ms
64 bytes from 172.31.255.254: icmp_seq=3 ttl=64 time=2.4 ms
64 bytes from 172.31.255.254: icmp_seq=4 ttl=64 time=2.4 ms

En revanche :

XS5.ar2313.v3.6.1.4866.110330.1248# ping naslco.net
PING naslco.net (88.190.52.71): 56 data bytes
64 bytes from 88.190.52.71: icmp_seq=0 ttl=39 time=149.5 ms
64 bytes from 88.190.52.71: icmp_seq=1 ttl=39 time=147.5 ms
64 bytes from 88.190.52.71: icmp_seq=2 ttl=39 time=147.2 ms
^X64 bytes from 88.190.52.71: icmp_seq=3 ttl=39 time=147.9 ms

Si vous m’avez suivi, il est fort probable que dans les heures à venir, on se paye une bonne tranche de rigolade ;)

naslco



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