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Comment j’ai déménagé (ou pas) ma connexion Bbox fibre (sans fibre) – Acte 4 : HellTernaite – poke @bouyguestelecom

lundi 11 mars 2013 à 20:41

wirebouyguesternaiteLa vie de super-héros, c’est pas toujours simple. Alors que 3GMan se voyait amputé de 90% de son débit et que sa connexion « BBox fibre jusqu’à 100 mégas à 30 mégas » était perdue dans une obscure base de données d’une direction des BouyguesTernaites, ce dernier devait faire face au quotidien. Et le quotidien de 3GMan, en débit réduit, c’est juste les HellTernaites :

Puis il y a tout ce que je ne peux plus faire dans des conditions acceptables :

Nous sommes le 11 mars, je suis en 3G débit réduit depuis 10jours, 10 jours de quart monde numérique, c’est quoi au niveau d’une vie hein après tout ? Réponse courte de chef d’entreprise : 33% de productivité mensuelle en moins.

Un jour peut être le 14 mars est-il écrit dans le Saint-Livre de la BHA des BouyguesTernaites, alors un disciple te contactera, un espoir d’être connecté, un jour, il te donnera… ou pas.

 



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Comment j’ai déménagé (ou pas) ma connexion Bbox fibre (sans fibre) – Acte 3 : #mékomenkifon – poke @bouyguestelecom

lundi 11 mars 2013 à 19:48

lolcat-cableDans les précédents épisodes des folles aventures de Captain 3Gman Touff Vs les BouyguesTernaites, nous avons retracé l’histoire de la Bbox maléfique perdue dans les hautes steppes des terres du Sapingpu et des des errements de 3GMan en débit réduit. Le mystère est total, l’intrigue est insoutenable et à la question que tout le monde se pose : « Mékomenkifon pour que nous soyons le 11 mars et que tu sois toujours sans connexion, 3GMan ? »

Et bien voyez-vous , pour tout vous dire… #chépa. Et quand Bluetouff pas savoir… Bluetouff téléphoner au monstre mutant qui parle tout seul pour avoir un télé-conseiller qui va tout bien lui expliquer. Chose faite 2 fois ce jour… et pan mon forfait 2h, mais bon, je n’en suis pas à pinailler pour mon téléphone, nous n’en sommes pas là, j’ai surtout besoin d’une connexion fixe… L’équation semble pourtant simple : moi télétravailleur, toi fournisseurs d’accès à Internet, moi vouloir connexion, quand toi va me la donner ?

La véritable question que je me pose et donc que je pose :

« pourquoi monsieur prise ternaite mur cable fibre en cuivre jusqu’à cent mégas pas venu maison ? »

La réponse est évidente voyons :

« Monsieur vous avez résilié votre offre Idéo »

.. Et hop on repart pour un tour :

« Non j’ai résilié l’une de mes deux lignes mobiles mais je vous ai bien fait une demande de déménagement en suivant votre procédure le 26 février dernier, il est d’ailleurs question de coupler mon offre sur mon second mobile non résilié chez vous« .

Après vérification, le mystère est enfin résolu (enfin ça dépend pour qui) :

« Monsieur votre dossier est bloqué à ma direction, on vous rappellera le 14 mars« .

Ok, respire 3GMan, il ne faudrait pas que dans un accès de folie tu utilises ton Giga rayon transformeur de BBox en Freeteuse contre les BouyguesTernaites. Un simple déménagement bordel… deux semaines pour un rendez-vous avec un technicien qui n’est pas venu… un responsable qui va me re-contacter dans 3 jours ! … Pour que j’espère avoir une connexion quand au juste ?

Ben non je ne suis pas content, avec tout ce que j’ai pu insister sur l’importance du délai du déménagement de ma ligne Monsieur Bouygues, là c’est franchement pas cool. Ça me fait une belle jambe que mon dossier soit assigné à une direction qui va me recontacter le 14 mars, ma question à moi, c’est :

« Quand toi donner à 3GMan réduit du BouyguesTernaite jusqu’à 100 mégas réduit en 30/1 avec ta BBox fibre en cuivre ? »

Ou plus simplement : quand mon gentil FAI compte il m’envoyer un technicien pour poser cette #@%$&! de prise ?

 



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Comment j’ai déménagé (ou pas) ma connexion Bbox fibre (sans fibre) – Acte 2 : 3GMan – poke @bouyguestelecom

lundi 11 mars 2013 à 18:52

firelolcat_superLa 3G c’est super, sauf que c’est tout bonnement impraticable pour une usage normal sur le réseau Bouygues. Un usage normal chez moi, c’est par exemple pouvoir me connecter en SSH sur un serveur distant. Et bien magie du throttling ou rules un peu facho sur firewall OpenOffice de Bouygues, une session SSH en 3G se prend un RST (reset) toutes les 3 minutes… dés fois qu’on ferait passer dans l’tuyeaux des bits impurs risquant de contaminer la tuyeauterie des Bouyguesternets mobiles.

Toujours est-il que monsieur Bouygues a été bien clément avec moi. Pour me faire patienter 15 jours, il m’a généreusement offert 250 Mo de data en plus de mon forfait « illimité » (en fait limité à 3 minutes par session SSH et à 500 Mo de données, #debitreduitaudela®. 250 Mo… la classe, même pas une journée avec mon Thunderbird lancé et ma trentaine de comptes imap qui sync toutes les 10 minutes. Mais bon, voilà, j’ai pas le choix, mon petit nom de super-héros à moi c’est 3GMan.

Le plus dur dans cette attente de 12 jours, ce fut les 11 derniers jours en débit réduit. Il a fallut que je mettes par exemple en ligne le nouveau site d’un volatile bien connu avec une connexion qui coupait toutes les 3 minutes. Que je passe un quart d’heure par envoi de mail auquel j’avais le malheur d’attacher un fichier PDF. Que je reset une bonne centaine de fois la connexion de données sur mon téléphone pour espérer voir passer les 7kb/s de pointe en download. Que j’égorge un poulet et que je trace avec son sang un pentacle autour de ma « Bbox fibre jusqu’à cent mégas le vent dans le dos et en descente les jours de pleine lune mais uniquement les années bissextiles  à droite de l’aurore boréale » et que j’invoque Saint-Richard 12 fois par jour en me tournant vers Mountain View.

Mais que diable s’est-il passé au juste pour que j’en sois réduit à de la 3G à débit réduit au lieu de ma « connexion fibre sans fibre jusqu’à 100 mégas réduite à 30 mégas » ?… Je me sens diminué.

Je vous laisse, et plaignez moi, là je vais tenter d’uploader une image pour illustrer cet article… à demain.

Nous sommes le 11 mars à 19h et je n’ai toujours pas de connexion Bouygues

 



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Comment j’ai déménagé (ou pas) ma connexion Bbox fibre (sans fibre) – Acte 1 – poke @bouyguestelecom

lundi 11 mars 2013 à 18:24

lolcat_super
Quand on est un internaute qui passe le plus clair de son temps devant l’écran, que ce soit pour raison professionnelle et/ou autres, il y a un moment dans une vie que l’on redoute tous, le déménagement. Un déménagement, administrativement parlant pour votre fournisseur d’accès, ce n’est pas une mince affaire. Particulièrement quand ce dernier a 34 offres différentes en catalogue. Mon expérience n’est pour le moment pas spécialement concluante, je vais vous la narrer ici, car je sais pas pourquoi, avec le cul bordé de nouilles que j’ai en ce moment moi … je sens que c’est pas terminé.

Tout a commencé quand je pestais contre des coupures à répétition chez mon ancien fournisseur d’accès, Numéricable. Je vous entends déjà … « Quoi Bluetouff chez Numéricable &#%$!&@? Mais pourquoi tu choisis pas un vrai FAI aussi ? Genre comme FDN ou comme Nerim ?« . Et bien historiquement, quand je suis arrivé dans cette charmante ville d’Orleans, à 120 mètres du NRA, je m’apercevais que ma ligne était reliée à un autre NRA, celui là distant de 3 bons kilomètres pour atténuation théorique avoisinant les 80db. Pas fou, j’avais opté pour un immeuble câblé. Et me voilà parti avec l’ami Numéricable qui me vend sa « fibre » jusqu’à 100 mégas (attention sachez que dans 85% des cas quand on vous sort ça c’est que vous êtes en fait éligible à du cuivre 30 mégas en download et 1 méga en upload). Connexion catastrophique qui coupait plusieurs fois par jours, au bout d’un an, je craque, je passe à la concurrence au partenaire, Bouygues. Pourquoi partenaire ? Car il faut comprendre que Bouygues n’opère pas son réseau câblé à Orléans, il a pour délivrer son service, un accord avec Numéricable pour exploiter son infrastructure.

Là encore, on me vend une « BBox fibre » qu’on m’annonce « jusqu’à cent mégas » (NDLR : une énorme boite blanche avec beaucoup de vide dedans et un chipset Wifi inconnu au bataillon). Je ne joue pas trop avec mais bon, ayant déjà vu à quoi ressemblait un port optique, je « m’étonne » de ne pas en voir sur cette « Bbox fibre jusqu’à cent mégas »… enfin jusqu’à ce peuvent encaisser les ports éthernet pour être plus précis.

Nous sommes en décembre 2011, quand on me vend la BBox fibre, j’ai deux lignes mobiles Bouygues. Prévoyant un déménagement dans les mois qui suivent, je demande bien à mon interlocuteur au téléphone si je pourrais résilier quand je le souhaite. « Oui oui m’assure t-on pas de durée d’engagement »… enfin sur la connexion ! Car j’allais découvrir en voulant résilier l’une de mes lignes mobiles, que mon téléphone lui s’était pris un an de prolongation sans qu’on me demande mon avis sur la question… Quand Bluetouff découvrir ça, il est au téléphone pour faire déménager sa connexion… Bluetouff pas content. Service client qui m’explique que mon forfait mobile s’est transformé en mobile + Internet et que ça me donne un avantage génial : celui de prolonger un abonnement à plus de 50 euros pour me donner une dizaine d’euros d’avantage client. En clair j’ai l’avantage de perdre 40 euros par mois. Là, vous devez vous en douter, je commence à être vraiment pas content et l’envie subite de résilier mes deux lignes téléphoniques mobiles ET ma connexion Internet me prend. Mais c’est sans compter sur la détermination de la téléconseillère qui comprenant bien ma situation, finit par remonter au niveau d’au dessus les termes de mon mécontentement.

Un sentiment renforcé quand on évoque le déménagement, : la date de rendez-vous avec le technicien à mon nouvel appartement pour que ce dernier puisse installer une prise chez moi : le 11 mars entre 10h et 12H… et merde nous sommes le 26 février. Presque 2 semaines pour poser une prise, c’est une affaire qui marche le câble sur Orléans. Je décide quand même de prendre mon mal en patience et de faire migrer ma ligne « Bbox fibre jusqu’à 100 méga qui fait du 30/1 » à mon nouveau logement.

Mon interlocutrice finit par me re-contacter et consent à me faire rembourser les frais de résiliation dont je suis censé m’acquitter depuis qu’un abonnement Internet chez Bouygues prolonge d’un an votre durée d’engagement de forfait mobile. « Nous passerons ensuite votre connexion sur le numéro de mobile que vous ne résiliez pas » m’assure la télé-conseillère. Bref je peux donc résilier ma ligne mobile à laquelle est couplée ma connexion Internet et déménager la dite connexion… #toutvabien®. Ouais… sauf que….

Nous sommes le lundi 11 mars 2013, 18h00, je n’ai toujours pas de connexion Internet.



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Pourquoi Google devrait-il déréférencer la presse ?

dimanche 10 février 2013 à 15:57

google-80Suite à une discussion sur Twitter avec @pilooch, je me suis dit qu’il ne serait pas inutile de creuser quelques points relatifs à ce billet. Il faut bien comprendre que derrière « l’accord historique » entre Google et la presse française, il n’y a pas qu’une tournée de cacahuètes. Il y a surtout un dangereux précédent (un précédent qui n’a rien d’historique puisque le même accord a déjà été conclu en Belgique). Aujourd’hui, c’est toute la presse européenne qui demande sa part de gâteau, en version bien plus gourmande que la presse française et  en version bien plus dangereuse pour Internet.

☠ Google est accusé de capter la valeur

Quand on parle de captation de valeur ici, on parle principalement de revenus publicitaires. On ne peut en aucun cas parler de captation de valeur informative avec un simple titre et une poignée des premiers mots de l’article… pourtant la presse elle, n’hésite pas dénoncer ce qui reste de l’ordre de la citation et qui n’a jamais dérangé personne sur !Yahoo News comme sur n’importe quel autre agrégateur d’informations. Nous venons de voir dans le précédent billet que la captation de valeur est un argument particulièrement fallacieux. Google News n’affiche pas de pub mais on reproche à Google d’afficher des titres et les premiers mots de l’articles. Facebook en revanche reproduit régulièrement l’intégralité des articles ET de la pub… mais Facebook, lui on lui fiche la paix… pour combien de temp ? Alors que reste t-il à la presse pour légitimer ses jérémiades ?

☠ Google est accusé de violer les droits d’auteurs de la presse

Google n’aurait donc pas le droit de courte citation (une exception au droit d’auteur) pouvant profiter à n’importe qui au prétexte qui est trop américain ? Trop riche ? Trop fort techniquement ? Trop leader ?

Mais ce n’est pas le pire, en Allemagne, en Suisse et au Portugal, la presse menace d’instaurer un droit voisin au droit d’auteur pour faire payer à Google, chaque référencement d’article ! Une idée que certains en France, notamment les agences de presse, ont également. En clair :

Par delà la situation tragi-comique et risible que nous connaissons depuis 15 ans avec les gus du disque, il y a bien une relation schizophrénique entre la presse et Google. Google donne l’accès à l’information sur laquelle il se rémunère en publicité tout en rémunérant les clients de sa régie… Oui vous avez bien lu, les CLIENTS de sa régie. Si le client n’est pas content en droit commercial, il dénonce le contrat, il n’est plus client et hop voilà le tour est joué. Depuis quand le client aurait-il le loisir de racketter son fournisseur ?

Là nous sommes dans une situation inédite, où le client demande à son fournisseur de le payer pour pouvoir se rémunérer lui même. Je sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne je trouve ça ahurissant.

☠ Google, ce n’est qu’un début

Quand une partie pense avoir gagné une manche, c’est souvent l’occasion de s’en prendre à d’autres. Nous parlions de !Yahoo News mais on pourrait citer Facebook, Twitter, Netvibes… de tout ce qui ressemble à un agrégateur d’information ou à un réseau social sur lequel on partage de l’information. Car si Google avec quelques cacahuètes a calmé la presse pour 3 ans, il y en a déjà, comme les agences de presse, qui souhaitent passer à l’étape suivante.

Et là il faut bien faire attention, que le législateur prenne bien la mesure des revendications des agences de presse et l’impact catastrophique que ceci pourrait avoir sur Internet.

Les agrégateurs d’informations, comme Google ou Yahoo News existeront toujours. Si ces derniers refusent de passer à la caisse, pas de problème, ils déréférenceront la presse qui au final ne touchera pas un rond et verra son trafic diminuer. Allez fantasmons et faisons le parallèle avec l’industrie de la galette en plastique. Des agrégateurs « warez » de news se monteront, ils seront offshore et ne paieront évidemment pas un rond à la presse qui finira par apprendre à se servir d’un robots.txt et d’un htaccess. Mais comme ça ne suffira pas à alimenter la perfusion, les grands portails de presse passeront derrière un PayWall. Terminé l’accès gratuit à l’information des « vieux acteurs syndiqués », la presse se sera suicidée et déroulera le tapis rouge à des sites alternatifs d’information. L’information va donc devenir plus pointue, assez loin du remâchage de dépêche AFP dont nous continuerons tous à lire les gros titres sur Twitter ou Facebook, ou sur des sites étrangers francophones… ou pas.

☠ Déréférencer la presse : le moindre mal ?

Nous pourrions éviter une mercantilisation excessive de l’espace public d’échange qu’est Internet si Google mettait à execution ses menaces de déréférencement des sites de presse. Refuser de se plier à un nouveau droit voisin monté de toute pièce, soit disant, rien que pour Google, permettrait de s’assurer qu’aucun autre petit agrégateur, petit réseau social, ne sera un jour victime de la cupidité des uns au détriment du bien public Internet, c’est à dire nous tous, nos enfants et nos petits enfants.

La presse « professionnelle » (heureusement pas toute) commet une monumentale erreur qui consiste à s’auto persuader que ses contenus ont une valeur ajoutée irremplaçable. Sur Internet plus qu’ailleurs, nul n’est irremplaçable. La perspective de voir Google News se peupler de portails d’information alternatifs dont les analyses et les informations apporteraient 200 fois plus de valeur qu’un remix de dépêche AFP remixé 340 fois me réjouit.

Et pour que la presse française soit assurée de garder la main sur ses contenus, qu’on ne viole pas ses droits d’auteurs et droits voisins, je lui suggère de se déconnecter de mon réseau public d’échange, Internet, et d’envoyer ses articles par PDF DRMisé aux lecteurs de son choix. Depuis quand un acteur investi un espace public en venant imposer ses propres règles ? Google est ce qu’il est car il a toujours respecté les valeurs fondatrices d’Internet, au point de réussir à en faire son fonds de commerce. Tout ce que l’industrie du disque a raté, tout ce que la presse est en train de reproduire lamentablement.

Internet, c’est comme la France, tu l’aimes ou tu te casses. Tu te plies à ses règles, ou tu te casses, on ne te demande pas de réécrire les fondements qui ont permis au Net d’être ce qu’il est on te demande de les accepter. Si tu ne les accepte pas… tu te casses. C’est aussi simple que ça.

Le plus inquiétant là dedans, c’est de voir le gouvernement cautionner les jérémiades de la presse, comme le gouvernement Sarkozy cautionnait les pleurnicheries de l’industrie du disque pour accoucher … d’HADOPI… qui ne survivra évidemment pas à Internet il suffit de vous rebidonner un bon coup avec ça (projet prévu par la loi mais abandonné… comme prévu).

Tous les modèles que les gouvernements ont essayé d’imposer à Internet ont été un échec. La raison en est simple, on impose pas de modèle à Internet, c’est Internet le modèle… on l’aime, ou on se casse !



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