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Ploum

source: Ploum

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The future of book publishing

samedi 29 décembre 2012 à 14:20

Ce texte est également disponible en Français. Also available on Medium.

The music industry illustrates well the failed transition between a physical and a virtual market. A perfect example of bad practices and pitfalls.

But don't believe that it is an isolated case. The music industry has only been the first of many. With the rise of 3D printing and e-reader devices, the majority of the industry will, sooner or later, face virtualization.

Books

This virtualization come with a huge questioning and a return to fundamentals. Let's take a simple example with the publishing industry.

An author who wrote a book wants three things:

  1. See his text corrected and improved.
  2. Reach the maximum number of readers.
  3. Receive the most money.

Different authors may have different priorities regarding those three items but they are always present. And, no surprise, these services are exactly what a traditional publisher offers to authors.

However, this service is very expensive. The author gets only a few percent of the selling price. There's also an arbitrary line between the published authors and those who are not because the editor is not sure to make enough profit with the book. JK Rowling is famous for having suffered multiple rejections of her Harry Potter. How many Harry Potter rot on a hard drive because publishers are not aware of the public taste or because the authors did not have the stubbornness of Rowling?

But, once again, virtualization disrupt the game.

The author will publish his first story, chapter by chapter, on a site similar to Medium. This publication may be public or restricted to a small group of reviewers. Readers will have the opportunity to submit corrections or suggestions on a specific area of ​​the text. The author can accept or reject them in a single click.

Once satisfied, the author will set two prices for his text: the minimal publication price, for example € 0.10, and the minimal participation percentage, for example 50%.

A publisher wants to combine multiple texts in a book. Let say that there are 10 texts by 10 different authors, each having the same length and the same rate of € 0.10 / 50%.

Each author has participated in 10% of the book and want a minimum percentage of 50% of its stake. It means 5% of the price of the book with a minimum of € 0.10.

If the publisher decides to sell the book for € 1, there will therefore be not benefit. If he sells it € 2, he will make € 1. And if he sells € 10, he will make € 5 but each author will make € 0.50. Medium could also take a small percentage .

By setting a minimum price of € 0, an author can allow the text to be used in any free ebook but without sacrificing his revenues from paid ebooks.

By integrating solutions like EasyBook in Medium, the publication of a book will be fully automated. Epub file will be automatically generated and distributed through channels such as Google Play or Amazon and, in the case of free ebooks, through the appropriate OPDS.

The missing link to dead tree books can be fulfilled with services such as InLibroVeritas.

Unlike the previous steps, this service requires an initial investment. For any web user, the solution is obvious: crowdfunding. The whole process would be integrated in Medium, publisher's benefit being shared with the funders. After all, if you liked the first chapter, why not invest a few bucks to become co-editor and become interested in the success of the book?

Needless to say, an author could be his own publisher and its own investor.

Plenty of cheap and available books, the possibility for everyone to publish his own book. A perfect future? I think so. But, for some reason, I'm not sure that all current editors share my enthusiasm.


Ce texte est également disponible en Français. Also available on Medium.
Picture by Abhi Sharma


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Le futur du livre

vendredi 28 décembre 2012 à 18:44

This text is also available in English

L’industrie de la musique est l’exemple même de la transition ratée entre un marché matériel et virtuel. Un concentré de mauvaises pratiques et de pièges à éviter.

Mais on aurait tort de croire ce cas isolé. L’industrie musicale n’a été qu’une des premières à essuyer les plâtres. Avec l’avènement des imprimantes 3D et des liseuses électroniques, la majorité des industries vont tôt ou tard être confrontées à la virtualisation.

Livres ouverts

Cette virtualisation s’accompagne toujours d’une remise en question et d’un retour aux fondamentaux. Prenons un exemple très simple avec le monde de l’édition.

Un auteur qui a écrit un livre désire trois choses :

  1. Voir son texte corrigé et amélioré.
  2. Atteindre le maximum de lecteurs.
  3. Recevoir le maximum d’argent.

La priorité entre ces trois besoins diffère d’un auteur à l’autre mais ce sont les fondamentaux. Ces services sont exactement ce qu’un éditeur traditionnel fournit à un auteur.

Cependant, ce service est fort cher, l’auteur ne touchant que quelques pourcents du prix de vente d’un livre. Il impose également une barrière arbitraire à l’entrée : l’éditeur lira un manuscrit et n’acceptera d’aller plus loin que si il est certain de faire un bénéfice. Les refus successifs essuyés par J. K. Rowling pour Harry Potter montrent bien que ce système a ses limites. Combien d’Harry Potter moisissent aujourd’hui sur un disque dur car les éditeurs contactés ne sont tout simplement pas en phase avec le public ou parce que les auteurs n’ont pas eu l’opiniâtreté de Rowling ?

Mais la virtualisation risque, une fois encore, de bouleverser la donne.

L’auteur publiera tout d’abord son histoire, chapitre par chapitre, sur des sites orientés lectures comme Medium.com. Cette publication pourra être publique ou restreinte a un petit groupe de relecteurs. Les lecteurs auront la possibilité de soumettre des corrections ou des suggestions sur une zone précise du texte. En un clic, l’auteur pourra accepter une correction orthographique ou la refuser.

Une fois satisfait, l’auteur n’a plus qu’à fixer le prix de son texte selon deux critères : le prix minimal qu’il exige pour publication de ce texte, par exemple 0,10€ et le pourcentage minimal sur sa participation à un livre, par exemple 50%.

Un éditeur souhaite regrouper une série de textes sous forme d’un livre. Admettons qu’il s’agisse de 10 textes de 10 auteurs différents, chacun ayant la même longueur et le même tarif de 0,10€/50%.

Chaque auteur ayant participé à 10% du livre et souhaitant un pourcentage minimal de 50% sur sa participation, il s’en suit qu’il doit toucher 5% du prix du livre mais avec un minimum de 0,10€ par exemplaire vendu.

Si l’éditeur décide de vendre le livre à 1€, il ne fera donc aucun bénéfice. S’il le vend à 2€, il fera 1€ de bénéfice par exemplaire. Et si il le vend 10€, il fera 5€ de bénéfice mais chaque auteur touchera 0,50€ par exemplaire vendu. Medium.com pourrait également prendre un petit pourcentage sur la part de l’éditeur.

En fixant un prix minimal de 0€, un auteur peut permettre que son texte soit utilisé dans des ebooks gratuits mais sans pour autant renoncer à ses revenus dans le cas d’ebooks payants.

En intégrant des solutions comme EasyBook dans Medium, la publication d’un livre sera entièrement automatisée, y compris la mise-en-page. Un fichier epub sera automatiquement généré et distribué via les canaux de type Google Play ou Amazon ou, dans le cas des ebooks gratuits, via les flux OPDS appropriés.

Il ne reste plus qu’à ajouter les services de type InLibroVeritas pour avoir le maillon manquant, à savoir la disponibilité du livre au format papier.

Contrairement à tout le reste, ce service nécessite un investissement de départ. Un problème qui n’effraie pas les internautes pour qui la solution est évidente : le crowdfunding, avec un intéressement possible aux éventuels bénéfices. Le tout serait bien entendu intégré au service de publication avec perception et redistribution immédiate des bénéfices. Après tout, si le premier chapitre public vous plaît, pourquoi ne pas investir quelques dizaines d’euros pour devenir co-éditeur ?

Inutile d’ajouter qu’un auteur pourrait être son propre éditeur et son propre investisseur.

Des livres abondants, disponibles et bon marché, la possibilité pour tout un chacun de publier son livre. Un futur de rêve ? Je le pense. Mais, allez savoir pourquoi, je ne suis pas sûr que tous les éditeurs actuels partagent mon enthousiasme.

This text is also available in English
Photo par Abhi Sharma

Le futur du livre

vendredi 28 décembre 2012 à 17:44

This text is also available in English

L'industrie de la musique est l'exemple même de la transition ratée entre un marché matériel et virtuel. Un concentré de mauvaises pratiques et de pièges à éviter.

Mais on aurait tort de croire ce cas isolé. L'industrie musicale n'a été qu'une des premières à essuyer les plâtres. Avec l'avènement des imprimantes 3D et des liseuses électroniques, la majorité des industries vont tôt ou tard être confrontées à la virtualisation.

Livres ouverts

Cette virtualisation s'accompagne toujours d'une remise en question et d'un retour aux fondamentaux. Prenons un exemple très simple avec le monde de l'édition.

Un auteur qui a écrit un livre désire trois choses :

  1. Voir son texte corrigé et amélioré.
  2. Atteindre le maximum de lecteurs.
  3. Recevoir le maximum d'argent.

La priorité entre ces trois besoins diffère d'un auteur à l'autre mais ce sont les fondamentaux. Ces services sont exactement ce qu'un éditeur traditionnel fournit à un auteur.

Cependant, ce service est fort cher, l'auteur ne touchant que quelques pourcents du prix de vente d'un livre. Il impose également une barrière arbitraire à l'entrée : l'éditeur lira un manuscrit et n'acceptera d'aller plus loin que si il est certain de faire un bénéfice. Les refus successifs essuyés par J. K. Rowling pour Harry Potter montrent bien que ce système a ses limites. Combien d'Harry Potter moisissent aujourd'hui sur un disque dur car les éditeurs contactés ne sont tout simplement pas en phase avec le public ou parce que les auteurs n'ont pas eu l'opiniâtreté de Rowling ?

Mais la virtualisation risque, une fois encore, de bouleverser la donne.

L'auteur publiera tout d'abord son histoire, chapitre par chapitre, sur des sites orientés lectures comme Medium.com. Cette publication pourra être publique ou restreinte a un petit groupe de relecteurs. Les lecteurs auront la possibilité de soumettre des corrections ou des suggestions sur une zone précise du texte. En un clic, l'auteur pourra accepter une correction orthographique ou la refuser.

Une fois satisfait, l'auteur n'a plus qu'à fixer le prix de son texte selon deux critères : le prix minimal qu'il exige pour publication de ce texte, par exemple 0,10€ et le pourcentage minimal sur sa participation à un livre, par exemple 50%.

Un éditeur souhaite regrouper une série de textes sous forme d'un livre. Admettons qu'il s'agisse de 10 textes de 10 auteurs différents, chacun ayant la même longueur et le même tarif de 0,10€/50%.

Chaque auteur ayant participé à 10% du livre et souhaitant un pourcentage minimal de 50% sur sa participation, il s'en suit qu'il doit toucher 5% du prix du livre mais avec un minimum de 0,10€ par exemplaire vendu.

Si l'éditeur décide de vendre le livre à 1€, il ne fera donc aucun bénéfice. S'il le vend à 2€, il fera 1€ de bénéfice par exemplaire. Et si il le vend 10€, il fera 5€ de bénéfice mais chaque auteur touchera 0,50€ par exemplaire vendu. Medium.com pourrait également prendre un petit pourcentage sur la part de l'éditeur.

En fixant un prix minimal de 0€, un auteur peut permettre que son texte soit utilisé dans des ebooks gratuits mais sans pour autant renoncer à ses revenus dans le cas d'ebooks payants.

En intégrant des solutions comme EasyBook dans Medium, la publication d'un livre sera entièrement automatisée, y compris la mise-en-page. Un fichier epub sera automatiquement généré et distribué via les canaux de type Google Play ou Amazon ou, dans le cas des ebooks gratuits, via les flux OPDS appropriés.

Il ne reste plus qu'à ajouter les services de type InLibroVeritas pour avoir le maillon manquant, à savoir la disponibilité du livre au format papier.

Contrairement à tout le reste, ce service nécessite un investissement de départ. Un problème qui n'effraie pas les internautes pour qui la solution est évidente : le crowdfunding, avec un intéressement possible aux éventuels bénéfices. Le tout serait bien entendu intégré au service de publication avec perception et redistribution immédiate des bénéfices. Après tout, si le premier chapitre public vous plaît, pourquoi ne pas investir quelques dizaines d'euros pour devenir co-éditeur ?

Inutile d'ajouter qu'un auteur pourrait être son propre éditeur et son propre investisseur.

Des livres abondants, disponibles et bon marché, la possibilité pour tout un chacun de publier son livre. Un futur de rêve ? Je le pense. Mais, allez savoir pourquoi, je ne suis pas sûr que tous les éditeurs actuels partagent mon enthousiasme.


This text is also available in English
Photo par Abhi Sharma


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In the year 292,277,026,596

vendredi 21 décembre 2012 à 15:50

Third of December 292,277,026,596, somewhere in the universe.

— Blorbz, brace yourself. Tomorrow is the end of the world. We knew it for ages. It’s now our last day.
— My Blorbz, I can’t accept it. Why? Everything is looking fine. There’s no supernova predicted, no strange black hole activity, nothing.
— I know, young Blorbz. We don’t understand it. But the Great Ancient’s calendar does not go beyond that date. It tells something. Their civilization is so mythical. We have to trust their wisdom when they decided to use only 64bits.
— Yes my Blorbz…

This post is a drabble.

In the year 292,277,026,596

vendredi 21 décembre 2012 à 14:50

Third of December 292,277,026,596, somewhere in the universe.

— Blorbz, brace yourself. Tomorrow is the end of the world. We knew it for ages. It's now our last day.
— My Blorbz, I can't accept it. Why? Everything is looking fine. There's no supernova predicted, no strange black hole activity, nothing.
— I know, young Blorbz. We don't understand it. But the Great Ancient's calendar does not go beyond that date. It tells something. Their civilization is so mythical. We have to trust their wisdom when they decided to use only 64bits.
— Yes my Blorbz…



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