Ce que l’on fait depuis le moyen âge en trempant un alliage de fer et de carbone, c’est qu’on empêche le carbone de former des cristaux au sein de la matrice de fer. En refroidissant rapidement l’alliage les atomes de carbone s’incrustent dans la structure de fer.
C’est alors comme si les liaisons dans le cristal métallique ainsi obtenu sont tendues et rigides, ce qui rend l’acier dur et résistant (alors que le fer et même l’acier non-trempé est malléable et ductile).
Ici, ils veulent aller plus loin : empêcher non seulement le carbone de cristalliser, mais aussi le fer, et ainsi faire un solide non-cristallin (amorphe, comme le verre) très dur et très résistant. Ce n’est pas forcément possible avec le fer+carbone, mais avec des alliages bien plus complexes (palladium, nickel, zirconium, titane, cuivre, béryllium…), ça l’est.
Ce solide est appelé du verre métallique (ou métal amorphe).
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