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Solarized, precision colors for machines and people

lundi 4 juin 2012 à 00:52

Inutile de le nier, je suis littéralement fan de Solarized, cette palette de couleurs que j’ai découverte je ne sais même plus comment, il y a longtemps de cela, et qui était restée dans un coin de ma tête, bien au chaud, attendant sagement que je sois en session d’examens pour resurgir et m’assaillir.

Dis, dis, c’est quand que tu me mets à toutes les sauces ? Hein ? C’est quand que tu t’occupes de moi ? Dis, regarde mes jolies teintes. Avoue que tu veux m’utiliser partout.

N’écoutant que mon courage et mon abnégation, j’ai ardemment négocié avec cette partie de mon cerveau si prompte à se déconcentrer, lui énonçant le deal : je voulais bien m’y consacrer à condition de me permettre, par pitié, de me concentrer sur mes cours.

Il va sans dire que je me sens quelque peu floué, puisque je rédige cet article maintenant, mais passons.

Qui dit jolie palette, en effet, dit quelques applications notoires, dont Vim, Emacs, et une foule d’autres, il suffit de jeter un œil au répertoire git. En ce qui me concerne, en dehors de Vim, il m’a fallu quelques recherches supplémentaires pour :

Tout comme je me suis basé sur ce tutoriel de Webupd8 concernant Gnome Terminal et Gedit, je me suis quelque peu amusé avec ces différents DIR_COLORS et n’ai rien eu à redire du tutoriel concernant XChat, sinon que pevents.conf mériterait bien une traduction – mais que j’ai la flemme et qu’il est très bien comme ça. Néanmoins, j’ai procédé à quelques modifications pour ma configuration de Pidgin en éditant .purple/gtkrc-2.0. J’ai pris pour exemple ce fichier et cette partie de la documentation.

gtk-enable-tooltips     = 0
gtk-can-change-accels   = 1
#gtk-entry-select-on-focus       = 1
#gtk-key-theme-name      = "Emacs"
#gtk-error-bell =       0
 
style "*purplerc_style"
{
text[NORMAL] = "#839496"
base[NORMAL] = "#002B36"
#bg[NORMAL]      = ""
#text[SELECTED]  = ""
#base[SELECTED]  = ""
#bg[SELECTED]    = ""
font_name = "Monospace 10"
 
GtkTreeView::odd_row_color      = ""
GtkTreeView::even_row_color     = ""
GtkIMHtml::hyperlink-color      = "#268BD2"
GtkIMHtml::send-name-color      = "#2AA198"
GtkIMHtml::receive-name-color   = "#859900"
GtkIMHtml::highlight-name-color = "#DC322F"
GtkIMHtml::action-name-color    = "#D33682"
GtkIMHtml::hyperlink-visited-color      = "#6C71C4"
GtkIMHtml::typing-notification-color    = "#CB4B16"
GtkIMHtml::typing-notification-font     = "italic light 8.0"
GtkIMHtml::typing-notification-enable   = 0
}
widget "*pidgin_conv_imhtml"    style "*purplerc_style"
widget "*pidgin_conv_entry"     style "*purplerc_style"
widget "*pidgin_log_imhtml"     style "*purplerc_style"
widget "*pidgin_request_imhtml" style "*purplerc_style"
widget "*pidgin_notify_imhtml"  style "*purplerc_style"
#widget "*pidgin_blist_treeview" style "*purplerc_style"

J’ai commenté le code que j’estimais ne pas être essentiel, mais voici pour la structure :

Pour l’instant, c’est tout ce que j’ai pu trouver. Si quelqu’un parvient à trouver les valeurs à indiquer afin de modifier :

Je lui en serais très reconnaissant !

Terminal + Gedit Pidgin Solarized DuckDuckGo Solarized

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Diablo Swing Orchestra – Pandora’s Piñata

jeudi 31 mai 2012 à 01:11

D’une certaine façon, j’espère sincèrement que cet article ne permettra aucune découverte, tant j’ai l’espoir que ce groupe soit connu et reconnu. Mais si ce peut être une découverte pour mes lecteurs, j’espère que ceux-ci savoureront autant que moi la qualité du groupe suédois Diablo Swing Orchestra (D:S:O pour les intimes), ce groupe d’avant-garde metal.

Oh la jolie pochette.

Selon moi, il s’agit d’une non-catégorie, d’un concept utile pour nommer ce qui est à peu près indéfinissable par sa mixité de genres ; j’y vois une joyeuse mixture d’influences aussi folles que variées, brassant le boogie, du chant lyrique, des mélodies symphoniques et orientales, le jazz, le folk, le rock psychédélique, un peu de gypsy, le tout mêlé d’accords lourds et puissants, d’une guitare qui ne lâche rien et nerveuse au possible, d’un violoncelle qui n’a rien envier à Apocalyptica, ou encore d’une batterie impeccable comme je les aime.

Tout un programme, et un sacré défi.

Non contents d’avoir livré au public déjà deux albums d’excellente qualité, The Butcher’s Ballroom et Sing-Along Songs for the Damned & Delirious, le premier des deux a été publié en téléchargement libre sur Jamendo. Peut-on espérer que le second album de Diablo Swing Orchestra l’y rejoigne bientôt ? Moi je l’espère, en tout cas.

Le 9 avril 2012, le groupe avait annoncé sur Facebook la sortie de Voodoo mon amour, le premier single de l’album, et pour moi c’était une première claque. Tout ce que j’avais pu aimer dans Diablo Swing Orchestra, que ça soit leur performance musicale ou leur univers, s’y retrouvait, avec force et dans une continuité parfaite : cette chanson était le digne successeur de ce que j’avais connu d’eux.

On touchait déjà à la perfection, j’étais comblé dans mes attentes avec un onzième de l’album seulement.

Mais j’étais loin de me douter de ce qui allait m’attendre, une fois que j’aurai mis la main sur cet album, sur les dix onzièmes restants. Avant la suite de l’histoire, je vous invite à écouter ce premier titre.

En effet, en ce jeudi 31 mai 2012, j’ai enfin pu écouter calmement et dans son intégralité Pandora’s Piñata. Voodoo Mon Amour en est la première piste, j’étais en terrain connu, ce qui laissait pourtant poindre une pointe d’angoisse : et si le reste n’était pas à la hauteur ? Et si la sauce ne prenait pas après une introduction aussi magistrale qui m’avait pris aux tripes ? Et si Diablo Swing Orchestra allait me décevoir ?

Pour être sincère, Voodoo Mon Amour peut être considéré comme une simple introduction à cet album. Une mise en bouche, en somme. Le reste la galette dépasse globalement ce titre, en puissance et en qualité, en expérimentations entre les extrêmes, avec quelques creux quelques peu décontenancées par quelques folies, des titres d’une douceur affolante, jusqu’à un final explosif et electro dont j’ai cru ne pas me relever.

Cet album est tout bonnement parfait, dans la continuité des précédents, leur faisant honneur mais les surpassant de loin.

Sur ce, je vais le réécouter. Et je vous invite à vous le procurer au plus vite. Petite note au passage, sur Amazon, les clients s’étant procuré l’album auraient aussi été intéressés par L’Enfant Sauvage de Gojira. Ils ont décidément du goût.

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Comment faire un chouette article façon Clubic

mercredi 30 mai 2012 à 00:30

… ou plutôt, voici pour toi lecteur ce qu’il ne faudra jamais faire de tes petits doigts posés sur le clavier, qu’il soit en AZERTY, en BÉPO, … ou que tu utilises un logiciel de dictée, tout désireux que tu pourrais être de faire comme ces sites d’information (Clubic, Numerama, CNet, Ars Technica, Gizmodo, Lifehacker – les références ne manquent pas, et certains s’en sortent même très bien) à aviser tes compagnons de la blogosphère.

L’article que je prendrai en exemple – parce qu’il faut toujours prendre un exemple désastreux pour montrer les faiblesses d’une rédaction -, à l’image du maître prodiguant une humiliation (sens premier : rendre humble) saine et formante du cancre, est l’un de ceux que j’ai pu voir passer au moins trois ou quatre fois dans mes flux aujourd’hui : Mozilla présente Thimble, un éditeur HTML hébergé, écrit par Guillaume Belfiore sur Clubic.

S’il y a bien une chose que j’estime essentielle à la retransmission d’une information sur Internet – en dehors d’un usage adéquat de la langue – , c’est une broutille que les vieux sages, gardiens du temple du Web, ont appelée le lien hypertexte ; c’est une petite touche de couleur, venant parcourir l’article pour y disséminer quelques informations utiles, renvois, sources.

En cela, cet article est le syncrétisme de la négation de ces principes rédactionnels. Je n’ai pu voir aucun lien vers une source, un site, ou le service en question. Rien, pas un poil de <a href=""></a> à l’horizon, nous lecteurs n’avons droit qu’à une information doctement distillée, sans moyen de vérifier ou tester par soi-même.

Certes, il eut été difficile de ne pas m’embarquer dans une longue palabre concernant le service rédactionnel de certains « gros poissons » éjaculateurs précoces de l’information, explosant à chaque nouvelle release programmée depuis des lustres histoire de faire péter le SEO, mais tel n’était pas mon projet.

La semaine dernière, Mozilla annonçait le lancement du programme Webmaker.

Quand ? Où ça ? Comment ? Aurais-tu un lien pour étayer ce propos et que l’on puisse comprendre de quoi il s’agit ?

L’objectif de ce dernier est de sensibiliser les internautes aux technologies web afin de les encourager à concevoir leurs propres sites Internet voire leur première application en ligne.

Kamoul… Non, mais presque. Il ne manquerait qu’un exemple pratique, plus qu’une conjecture, pour que le lecteur puisse un peu comprendre ce que l’auteur tente de lui communiquer.

La fondation lançait ainsi un appel à la communauté afin de mettre en place des réunions locales et concevoir les outils nécessaires permettant de rapidement se familiariser avec le HTML, le CSS et le JavaScript.

Si toi internaute qu’il faut sensibiliser aux technologies web tu ne sais pas ce qu’est l’HTML, le CSS ou le Javascript, tu peux aller te faire péter la rondelle (entre amis).

Webmaker a déjà porté ses fruits et voici désormais une première application web baptisée Thimble.

Nous sommes sensés découvrir par nous même cette adresse, bien évidemment, ça serait trop simple sinon.

En revanche, pour chacune des balises HTML ou des propriétés CSS l’application retourne des informations issues du lexique de developer.mozilla.org.

Là c’est le pompon : non seulement que l’application dont il est question n’est pas liée, que les captures d’écran jointes à l’article ont été effectuées avec Google Chrome (pour un projet de ceux qui poussent Mozilla Firefox, je trouve ça insultant), là nous avons droit à un lien, textuellement retranscrit, mais pas cliquable.

Passez moi un gun.

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Non, RIAA de RIAA, je ne regrette RIAA…

jeudi 24 mai 2012 à 00:26

Un petit article s’est glissé dans mes flux : La RIAA réclame 72 trillons de dommages et intérêts à LimeWire. Au premier abord, j’ai pesté contre ces foutus yankees incapables d’utiliser le SI, puis j’ai réalisé la débilité de la chose, serait-elle vraie ou fausse.

Un trillion, ça fait 1012 ou 1018 millions – à vous de choisir -, rien que ça. Pourquoi ce chiffre ? Parce qu’un album téléchargé équivaut à une perte, comme s’il n’avait pas encore été assez dit que c’est une méthode de calcul totalement inepte, et que donc beaucoup de téléchargements font plus de pertes que les richesses combinées de la planète.

D’une certaine façon, finalement, je suis content qu’un tel procès puisse avoir lieu, qu’il soit possible d’enfin démontrer, face à l’aberration de la demande, les défauts profonds de celle-ci. Ou alors c’est juste une blague, comme cette autre.

Pour faire l’exemple, je propose plusieurs procès de la même veine, j’espère que je serai grassement rétribué pour ce patrimoine intellectuel de grande ampleur. Ces procès seraient :

  • contre les développeurs du peering (P2P, Bittorrent, ce nids de voleurs),
  • de la technologie diabolique du copier-coller,
  • d’Internet en tant que vaste association de malfaiteurs en bande organisée,
  • de l’informatique parce que tout ça ne serait jamais arrivé sans et qu’ils ont dû le faire exprès ;
  • contre la biologie parce que l’humain à les moyens de jouir de matériaux volés sans aucun blocage physique ou mental ;
  • contre la culture humaine, parce qu’elle est faite d’évolutions et donc de copies constantes ;
  • contre l’imprimerie, parce que ça a donné les imprimantes et les photocopieuses, merde ;
  • et puis contre l’humanité elle-même pour complot mondial contre l’industrie de la Culture avec un grand Q.

Franchement, arrêtez la coke.

S’il est bien une chose qui me débecte dans cette industrie de collecteurs de droits d’exploitation, c’est ce viol permanent et éhonté de la « culture populaire » dans son acception la plus large. Il est devenu habituel et, hélas, toléré, de se faire voler ce que nous, peuples, avons inventé, intégré, développé et amélioré dans notre histoire – ce que moi j’appellerais justement « culture ».

Cette culture de droits est insoutenable et ne peut se justifier d’avoir été créée de toutes pièces par des êtres sans éducation ni « culture humaine », comme cela semble prétendu par ces marchands de droits.

Les noms des muses, la mythologie, la langue, les noms communs, … Bientôt l’on poursuivra les dictionnaires parce que des noms de marques, déposés, y sont évidemment repris. Ce monde à l’envers m’attriste et ne m’attire plus.

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