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Arch Linux: première fois

mardi 3 septembre 2013 à 13:56

Le jour — plutôt la nuit — où j’ai installé Arch Linux pour la première fois, je voulais faire un dual boot, histoire de continuer à faire des conneries sous Windows. Je l’avais déjà fait avec d’autres distributions comme sur plusieurs autres machines, et je voulais continuer à procéder de la sorte — seule structure que jusqu’alors j’avais connue.

Bref, une manipulation plus loin dans l’utilisation de fdisk lors du processus d’installation (c’était bien avant les Arch Install Scripts), et j’avais écrasé mon disque. Un peu d’inattention et Arch Linux était le seul système d’exploitation sur ma machine. Heureusement, j’avais fait une sauvegarde de mes données, ayant tout de même pris en compte qu’il était possible que je fasse une grosse connerie. On peut dire que j’avais eu le nez creux.

Ce qu’il faut retenir, c’est que n’ai jamais réinstallé Windows depuis, ni sur cette machine ni sur aucune autre. J’y ai gardé mon Arch Linux que depuis cinq ou six ans je n’ai jamais dû réinstaller. Je n’ai même jamais réessayé de faire un dual boot avec quelque système que ce soit.

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Lâchez tout

mercredi 28 août 2013 à 11:00

Nous ne sommes pas les seuls à nous être un jour levés du plus profond de nos solitudes pour partir au devant de nos fantômes, sans nous soucier qu’il soient mâles ou femelles. (…) Il n’y a pas de pensée spécifiquement féminine, il n’y a ici ou là que des êtres se sentant un jour obligés d’enfreindre les limites qu’on leur a assignées. (…) Le paysage où nous avançons ne s'enrichit que de nos départs. Tout étant en place pour que nous restions en place, nos chances de parcours se confondent avec les ponts que nous jetons au-delà de nous-mêmes. Notre seul espoir d'en finir avec la vie telle qu'elle est caricaturalement réside dans cette détermination de forcer les perspectives, jusqu'à ce que surgisse l'horizon symbolique, se déployant entre les ombres croisées des mots et des choses, de la chair et du langage mais aussi du masculin et du féminin.

Annie Le Brun in Vagit-prop, Lâchez tout, Éditions du Sandre, p. 50.

Lâchez tout

mercredi 28 août 2013 à 09:00

Nous ne sommes pas les seuls à nous être un jour levés du plus profond de nos solitudes pour partir au devant de nos fantômes, sans nous soucier qu’il soient mâles ou femelles. (…) Il n’y a pas de pensée spécifiquement féminine, il n’y a ici ou là que des êtres se sentant un jour obligés d’enfreindre les limites qu’on leur a assignées. (…) Le paysage où nous avançons ne s’enrichit que de nos départs. Tout étant en place pour que nous restions en place, nos chances de parcours se confondent avec les ponts que nous jetons au-delà de nous-mêmes. Notre seul espoir d’en finir avec la vie telle qu’elle est caricaturalement réside dans cette détermination de forcer les perspectives, jusqu’à ce que surgisse l’horizon symbolique, se déployant entre les ombres croisées des mots et des choses, de la chair et du langage mais aussi du masculin et du féminin.

Annie Le Brun in Vagit-prop, Lâchez tout, Éditions du Sandre, p. 50.

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elementary OS: mock-ups for human beings

lundi 26 août 2013 à 21:26

Cela n'aura pas échappé aux techies un tant soit peu au courant de l'actualité des distributions GNU/Linux : la deuxième version majeure -- Luna -- d'elementary OS est sortie. À la louche, il s'agit de la première mise à jour stable en deux ans, puisque la première version majeure -- Jupiter -- était parue le 11 avril 2011.

J'ai longtemps entretenu à l'endroit d'elementary OS un mélange d'élitisme déplacé (« Seulement Debian, Arch Linux, (...) sont de bonnes distributions GNU/Linux », flagornerie à l'égard desdites distributions), de griefs concernant l'utilisation d'Ubuntu comme brique de base (« Ubuntu: the compulsory downstream patch », ou comment j'éprouve un mal certain à concevoir l'empilement de couches et de patchs induits par l'utilisation d'Ubuntu), et de condescendance à l'égard du fait que cette distribution est née d'un thème d'icônes.

Cependant, je ne dénigre pas la création d'un environnement de bureau -- Pantheon -- qui lui est neuf même si teinté de surcouches à des projets existants ou de versions dérivées d'autres projets (Docky à la base de Plank, surcouche à Mutter avec Gala -- un shell qui à l'instar de Gnome Shell se base sur libmutter --, dérivation de BeatBox pour Noise, ...). Bref, je recelais d'une paresse intellectuelle comme je ne m'en connaissais pas de pareille.

Fort du constat de mon indolence, j'ai décidé d'au moins faire un essai de ladite distribution et ne pas m'endormir ignare. Pour télécharger elementary OS, il suffisait de cliquer sur le lien « Download Luna for Free » de la page d'accueil, et de prendre les images 32 et 64 bits pour les essayer sur plusieurs machines (un netbook et un laptop en l'occurence). La fatigue ne me terrassa pas. Pour ceux qui voudraient procéder au téléchargement direct, ils seront redirigés vers le SourceForge du projet elementary OS.

Disques, restauration d'une image ISO

Une fois le téléchargement fait, il me suffisait de transférer l'image ISO sur une clef USB, préalablement retrouvée dans le fatras de mes affaire et insérée dans un port idoine. J'ouvre gnome-disks, j'y sélectionne ladite clef USB, je clique sur la roue dentée en haut à droite de la fenêtre et sélectionne l'option « Restaurer l'image disque ». À ce moment, il ne me reste plus qu'à sélectionner l'un des fichiers ISO précédemment téléchargés et attendre pendant le déroulement de l'opération. Donc de prendre un café. Encore une fois, pas de quoi harasser un nerd en vacances.

Le test fut rapide : il s'agissait pour moi de prendre connaissance de l'ambiance générale de la distribution, de son utilisabilité et de sa distribution logicielle. Et sur ce point j'ai été agréablement surpris : l'ensemble est bien pensé, cohérent dans le style et la légèreté. Surtout, j'ai été impressionné par la célérité générale de l'environnement. En Live USB, soit sur un Samsung N210 ou un HP Pavilion dm4, aucune application ne met en moyenne plus d'une ou deux secondes à être lancée, ce qui est pour le moins appréciable. Aucune application ? Non, une application résiste encore et toujours à la légèreté, la Logithèque Ubuntu, qui est toujours aussi abominablement lente que dans mon souvenir. Le système lui-même ne met pas plus de deux minutes en moyenne pour se lancer, ce qui est agréablement surprenant pour un système en Live.

La distribution logicielle est rudimentaire, certes, mais elle recouvre la plupart des besoins en fonctionnalités du système. Tout ce qui n'est pas préinstallé est à trouver dans la bibliothèque de programmes d'Ubuntu qui reste très fournie, avec le risque cependant de tomber sur des applications moins bien intégrées à l'ensemble. L'utilisateur pourra installer à sa guise Skype, ... de quoi étendre encore un peu la plupart des besoins bureautiques qui peuvent être remplis par la distribution.

Même si elementary OS ressemble toujours autant à une galerie de mock-ups empilés sur Ubuntu, l'environnement de bureau pantheon est bien foutu, rapide et réactif, même si je ne suis aucunement convaincu par les choix esthétiques. Malgré mes réticences au thème (qu'il est possible de changer, heureusement, mais je n'attends pas d'un utilisateur lambda de parvenir à le faire), je crois qu'il est un atout d'elementary OS : faire un objet esthétiquement cohérent qui puisse donner envie de l'utiliser. Et sur ce point, je crois qu'elementary OS est une réussite.

L'objet est stable, fonctionnel, et je crois qu'il pourra très bien convenir à ceux dont l'informatique se retreint à la messagerie instantanée, lire ses mails, naviguer sur Internet, faire un peu de bureautique, regarder des vidéos ou écouter de la musique. Empathy (qui garde bizarrement son thème de conversation par défaut), Geary, Maya et Dexter, Midori, Firefox ou Chromium, Abiword et Gnumeric ou LibreOffice, Totem et Noise peuvent tout à fait remplir la majorité des besoins de tels utilisateurs qui pullulent.

Je ne peux pas m'empêcher d'un peu jouer les Cassandre, et d'avoir une appréciation en demi-teinte. Même si je crois qu'en l'état Luna peut très bien convenir à une bonne masse d'utilisateurs, c'est à mon avis seulement maintenant que les développeurs d'elementary OS doivent prouver qu'elle peut être une distribution fiable à l'avenir. Sommairement, il s'agit d'essayer d'imaginer comment s'annonce la transition vers la troisième version. Considérant le public visé, il est nécessaire qu'elle se fasse de façon transparente et sans effort, ce qui augmente d'autant plus la hauteur du challenge : il s'agira de gérer la dépendance à Ubuntu en en étant quelque peu tributaire.

elementary OS: mock-ups for human beings

lundi 26 août 2013 à 19:26

Cela n’aura pas échappé aux techies un tant soit peu au courant de l’actualité des distributions GNU/Linux : la deuxième version majeure — Luna — d’elementary OS est sortie. À la louche, il s’agit de la première mise à jour stable en deux ans, puisque la première version majeure — Jupiter — était parue le 11 avril 2011.

Elementary OS Luna

J’ai longtemps entretenu à l’endroit d’elementary OS un mélange d’élitisme déplacé (« Seulement Debian, Arch Linux, (…) sont de bonnes distributions GNU/Linux », flagornerie à l’égard desdites distributions), de griefs concernant l’utilisation d’Ubuntu comme brique de base (« Ubuntu: the compulsory downstream patch », ou comment j’éprouve un mal certain à concevoir l’empilement de couches et de patchs induits par l’utilisation d’Ubuntu), et de condescendance à l’égard du fait que cette distribution est née d’un thème d’icônes.

Cependant, je ne dénigre pas la création d’un environnement de bureau — Pantheon — qui lui est neuf même si teinté de surcouches à des projets existants ou de versions dérivées d’autres projets (Docky à la base de Plank, surcouche à Mutter avec Gala (un shell qui à l’instar de Gnome Shell se base sur libmutter), dérivation de BeatBox pour Noise, …). Bref, je recelais d’une paresse intellectuelle comme je ne m’en connaissais pas de pareille.

Fort du constat de mon indolence, j’ai décidé d’au moins faire un essai de ladite distribution et ne pas m’endormir ignare. Pour télécharger elementary OS, il suffisait de cliquer sur le lien « Download Luna for Free » de la page d’accueil, et de prendre les images 32 et 64 bits pour les essayer sur plusieurs machines (un netbook et un laptop en l’occurence). La fatigue ne me terrassa pas. Pour ceux qui voudraient procéder au téléchargement direct, ils seront redirigés vers le SourceForge du projet elementary OS.

Disques, restauration d'une image ISO

Une fois le téléchargement fait, il me suffisait de transférer l’image ISO sur une clef USB, préalablement retrouvée dans le fatras de mes affaire et insérée dans un port idoine. J’ouvre gnome-disks, j’y sélectionne ladite clef USB, je clique sur la roue dentée en haut à droite de la fenêtre et sélectionne l’option « Restaurer l’image disque ». À ce moment, il ne me reste plus qu’à sélectionner l’un des fichiers ISO précédemment téléchargés et attendre pendant le déroulement de l’opération. Donc de prendre un café. Encore une fois, pas de quoi harasser un nerd en vacances.

Le test fut rapide : il s’agissait pour moi de prendre connaissance de l’ambiance générale de la distribution, de son utilisabilité et de sa distribution logicielle. Et sur ce point j’ai été agréablement surpris : l’ensemble est bien pensé, cohérent dans le style et la légèreté. Surtout, j’ai été impressionné par la célérité générale de l’environnement. En Live USB, soit sur un Samsung N210 Plus ou un HP Pavilion dm4, aucune application ne met en moyenne plus d’une ou deux secondes à être lancée, ce qui est pour le moins appréciable. Aucune application ? Non, une application résiste encore et toujours à la légèreté, la Logithèque Ubuntu, qui est toujours aussi abominablement lente que dans mon souvenir. Le système lui-même ne met pas plus de deux minutes en moyenne pour se lancer, ce qui est agréablement surprenant pour un système en Live.

La distribution logicielle est rudimentaire, certes, mais elle recouvre la plupart des besoins en fonctionnalités du système. Tout ce qui n’est pas préinstallé est à trouver dans la bibliothèque de programmes d’Ubuntu qui reste très fournie, avec le risque cependant de tomber sur des applications moins bien intégrées à l’ensemble. L’utilisateur pourra installer à sa guise Skype, Steam, LibreOffice, … de quoi étendre encore un peu la plupart des besoins bureautiques qui peuvent être remplis par la distribution.

Même si elementary OS ressemble toujours autant à une galerie de mock-ups empilés sur Ubuntu, l’environnement de bureau Pantheon est bien foutu, rapide et réactif, même si je ne suis aucunement convaincu par les choix esthétiques. Malgré mes réticences au thème (qu’il est possible de changer, heureusement, mais je n’attends pas d’un utilisateur lambda de parvenir à le faire), je crois qu’il est un atout d’elementary OS : faire un objet esthétiquement cohérent qui puisse donner envie de l’utiliser. Et sur ce point, je crois qu’elementary OS est une réussite.

L’objet est stable, fonctionnel, et je crois qu’il pourra très bien convenir à ceux dont l’informatique se retreint à la messagerie instantanée, lire ses mails, naviguer sur Internet, faire un peu de bureautique, regarder des vidéos ou écouter de la musique. Empathy (qui garde bizarrement son thème de conversation par défaut), Geary, Maya et Dexter, Midori, Firefox ou Chromium, Abiword et Gnumeric ou LibreOffice, Totem et Noise peuvent tout à fait remplir la majorité des besoins de tels utilisateurs qui pullulent.

Je ne peux pas m’empêcher d’un peu jouer les Cassandre, et d’avoir une appréciation en demi-teinte. Même si je crois qu’en l’état Luna peut très bien convenir à une bonne masse d’utilisateurs, c’est à mon avis seulement maintenant que les développeurs d’elementary OS doivent prouver qu’elle peut être une distribution fiable à l’avenir. Sommairement, il s’agit d’essayer d’imaginer comment s’annonce la transition vers la troisième version. Considérant le public visé, il est nécessaire qu’elle se fasse de façon transparente et sans effort, ce qui augmente d’autant plus la hauteur du challenge : il s’agira de gérer la dépendance à Ubuntu en en étant quelque peu tributaire.

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