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Haste : Init Script pour une distribution Debian

lundi 18 mars 2013 à 22:10

Depuis que j’ai déployé un node d’Hastebin sur mon VPS, j’ai été confronté à un souci majeur : je ne parvenais pas à faire en sorte que le service soit lancé au démarrage de ma machine. À la rédaction de mon billet de présentation, j’avais utilisé forever puis nohup pour garder un processus d’haste-server en arrière-plan, solutions qui fonctionnaient bien, mais ne me satisfaisaient pas : mon serveur n’était pas rebootproof, c’est-à-dire que si d’aventure il était redémarré, il fallait que je m’y reconnecte pour lancer haste-server ; une épine au pied qu’il me tardait d’extraire.

Après quelques recherches, j’ai trouvé ce script permettant d’être géré tel un service (voir la documentation Debian) dans un souci de mise en production et, qu’il suffit de copier dans /etc/init.d/hastebin. J’y ai apporté quelques modifications comme l’attente du démarrage de redis, ou une modifications des chemins d’accès de l’exécutable de Node.js : vous pouvez retrouver mon fichier modifié sur ma propre instance d’haste-server.

Il est évident qu’il sera nécessaire de modifier les chemins en fonction de l’installation faite du programme et de Node.js, la mienne pointant vers /opt/node/bin/node parce que j’utilise le script d’installation facile de Node.js et de npm par Nicolargo, et vers /home/user/haste-server parce que j’y ai clôné la source pour l’exemple (elle peut être installée où bon vous plaît). Si par contre vous avez installé Node.js depuis les répertoires de Debian Sid, vous devrez plutôt pointer vers /usr/bin/nodejs (ou /usr/bin/node si vous installez le paquet nodejs-legacy, qui comprend un lien symbolique entre les deux).

Ne reste plus qu’à activer le lancement du script lors du démarrage de la machine, après l’avoir rendu exécutable :

# chmod +x /etc/init.d/hastebin
# update-rc.d hastebin defaults

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11 patates tièdes

mardi 12 mars 2013 à 17:06

N’ayant aucun ligne éditoriale à respecter, ne m’en donnant aucune autre que le bon vouloir et l’amusement, je me prête au jeu de 11 questions posées à un blogueur : 11 questions auxquelles répondre, 11 à inventer, et 11 camarades des intertubes à référer pour qu’ils poursuivent la chaîne. Deux blogueurs que je suis — et qui visiblement prêtent attention à mes articles — m’ont entraîné : Schoewilliam et Ypnose, me donnant ainsi 22 questions auxquelles répondre. Je commencerai par celles de William, en contrevenant cependant aux « règles du jeux » : je n’inventerai pas 11 questions supplémentaires, et je ne ferai pas suivre la chaîne.

Puisque j’apprécie peu les postillons sur le visage, dégagés de la bouche d’un interlocuteur, je répondrais que ce sont majoritairement des services, protocoles et réseaux qui m’attirent le plus. Plus précisément, j’ai autant de moyens de communication favoris que de modalités de communication ; j’hésite entre XMPP pour des communications personnelles et immédiates, IRC pour les discussion d’un communauté ou plus simplement « en groupe », le mail dans une utilisation personnelle et médiate — en ce qui concerne les services / réseaux dans les Intertubes, je rajouterai StatusNet, les articles agrégés par RSS et, évidemment, mon propre site.

Sans titre

Cela dit, la discussion endiablée autour d’un café ou d’un Lagavulin, un clou de cercueil aux lèvres, chez un ami ou dans un café agréable, est un moyen de communication AFK que j’apprécie autant que ce qui m’est permis derrière un écran et un clavier, voire plus encore avec les bonnes personnes. Cependant, la possibilité de me relire ou de me corriger, de choisir mes mots avec plus de précaution et de précision que pendant une discussion de visu, de reprendre une phrase qui ne me satisfait pas ou qui exprime mal mes pensées, me rassurent tant que je place fort en avant la communication « sur les Internets » et m’y adonner le plus souvent.

Cela a déjà été fait, c’était un rêve d’enfant que j’ai pu réaliser il y a quelques années maintenant : l’Égypte — et je n’ai qu’une hâte, y retourner, découvrir plus encore ce pays et son histoire tumultueuse et millénaire.

Je n’en sais à peu près rien, je ne la regarde que pour ce que je ne trouve pas sur le réseau : ambiance familiale devant un vieux film, la joie du hasard à découvrir un programme plaisant en jouant de la zappette, un opéra, un documentaire, une émission culturelle, un film que d’aventure je n’aurais pas encore vu et qui me plait. Du reste, cet écran-là ne m’intéresse pas du tout (et pourtant j’ai pu en bouffer des kilomètres, il faut croire que j’ai eu ma dose), j’en viens même à dissocier « la télévision » des programmes et des séries que j’apprécie dont je peux me repaître depuis mon ordinateur.

Contre ou pour, ça m’échappe, mais la publicité exige une réflexion. Je ne supporte pas l’absence de choix que la publicité implique, le terrorisme visuel, l’envahissement de l’espace commun et public par des intérêts privés, jusqu’aux modalités contemporaines qui associent l’espace publicitaire à un traçage pas spécialement consenti. Aucun mode d’action ne me satisfait pleinement, cependant, donc je fais à ma mesure : refuser les dépliants et les toutes-boites, ne pas faire appel à la publicité pour financer mes élucubrations sur les Internets, évoluer avec un bloqueur la plupart du temps et le désactiver sur les sites « amis » qui n’auraient pas trouvé d’autre mode de financement. Je note cependant que ceci n’est pas possible à la ville, sauf si quelqu’un a déjà inventé un bloqueur de pub mental que je pourrais librement désactiver.

Il faudrait m’expliquer ce que c’est pour que je puisse répondre : celle des maisons réputées, celle des étudiants français qui doit être aussi déplorable que celle de n’importe quel autre étudiant dans le monde, celle des foyers moyens qui font avec ce qu’ils peuvent se permettre, la cuisine spécifique aux départements et régions d’outre-mer, … ? Par là, je n’ai pas l’impression qu’une chose telle que « la cuisine française » existe en général.

La pomme ; comme je l’ai déjà écrit, j’y retrouverai certainement quelques idées du monde du logiciel libre qui me plaisent.

Au premier sens du terme, je suis laïc, c’est à dire que je ne tiens aucune chaire religieuse. Ensuite, la religion comme croyance est une chose qui ne réclame presque jamais mon attention, mais je reste mitigé sur l’impact social, historique, … de chacune des religions sur lesquelles mon attention se porte. Cela m’empêche encore d’exprimer une opinion radicale. Disons alors que je suis curieux, sans être ouvertement pratiquant ou croyant.

Egypt vs. Algeria 2-0

La Révolution est proche, camarade !

Ça dépend des cours, des jours, de mon ennui, de mon humeur. J’aime choisir, surtout que tous les fonds d’écran n’ont pas le même aspect, qu’il faut parfois un peu changer le rendu entre remplissage, étirement, … donc j’ai exclu le défilement automatique. Pour donner une fourchette, je dirais entre une à vingt fois par semaine.

Skin, pt. 2

Oui, je l’ai déjà souhaité, pour de multiples raisons que la pudeur m’empêche d’évoquer ici, mais ce n’était pas pour prendre celle d’un autre : il suffisait de ne plus avoir la mienne, l’autre m’importait peu. Puis j’ai réalisé que d’abord c’était difficilement réalisable, ou bien infiniment douloureux, et qu’ensuite ça n’aurait rien changé à qui je pouvais être. Ma peau n’est pas tout de moi.

Médiathèque, P2P, amis, … au final sur un disque dur, en FLAC le plus souvent, et au casque. J’affectionne également les concerts, où je découvre aussi les groupes qui passent en même temps que celui ou ceux que je suis venu voir et écouter. Enfin, Radio Campus Bruxelles propose souvent des places pour l’un ou l’autre événement, autant d’occasions pour faire des découvertes (en dehors de la radio-même et des discussions avec les autres chroniqueurs).


Saucisson, pardi !

Il aurait été plus simple de me demander lequel style n’était pas le mien, s’il est possible de faire sien un style de musique ; (post-)rock, jazz (fusion), musique classique, metal (du plus old-school au mathcore), trance, musique psychédélique, (rhythm &) blues, noise, coldwave, …
Thot

Le plus nihiliste des deux.

Un passionné, avec une tentation particulière pour les collections, le savoir encyclopédique sur un sujet, de préférence technophile. C’est un mot un peu vide, un concept utile à désigner un groupe qui ne se reconnaît pas lui-même.

Je m’achète un appartement, que je décore et meuble, puis je donne le reste. Ou bien je finance une révolution ! Ou plutôt je n’en sais absolument rien et m’arrête à l’improbabilité de la chose pour ne pas sombrer dans de vaines considérations.

Ça dépend totalement du contexte, des personnes en face de moi, de l’intérêt que j’ai pour elles, pouvant me placer de part et d’autre du choix. Plus avant, je ne comprends pas la dichotomie entre la séduction et la timidité.

Arch Linux, et même comme unique OS (à part mon serveur qui tourne sous Debian) parce que cette distribution est « simple et stupide », centrée sur les utilisateurs, complexe sans être pour autant compliquée. J’ai croqué au fruit de la rolling release, avoir les dernières versions, continuellement, sans devoir réinstaller tous les six mois un paquet de logiciels. Je lorgne de plus en plus sur Parabola, la transition depuis Arch Linux étant assez facile.

archrelease

Je n’en sais rien ; une idéologie, un paradigme, un mouvement politique, un domaine politique, scientifique, citoyen, … Beaucoup de choses, vagues, diffuses, interdisciplinaires ou non.

Quand le soleil se lève et que les oiseaux commencent à pépier. Tôt, donc.

PC, je n’ai aucun des deux autres engins, parce qu’au moins puis-je le faire évoluer, le bidouiller, l’ouvrir et le comprendre plus aisément que n’importe quelle autre « console ». Qui plus est, même si je joue sous GNU / Linux, la machine reste polyvalente.

Je me réveille en me disant que je fais vraiment des rêves de merde.

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Hashtag, mot-dièse, mot-croisillon, mot-balise

mercredi 23 janvier 2013 à 09:59

Pour la CGTN, « hashtag » se dit maintenant « mot-dièse » — le « mot-clic » québécois n’a visiblement pas plu, ce que je peux comprendre malgré mon affection pour la Belle Province et ses productions lexicales. D’abord, « # » est un croisillon, et non pas un dièse qui se note « ♯ ». Ensuite, un « mot-croisillon », même si typographiquement plus correct, est construit selon la forme seule de l’objet dénoté : un mot précédé d’un « # », ce que je juge superficiel. Pour peu que l’on se penche sur la fonction du « hashtag », sa ressemblance est marquante avec un « mot-clef ». Enfin, si vraiment il est nécessaire d’éviter toute polysémie du langage en fonction du contexte d’utilisation, et qu’il y a des personnes qui sont payées à produire des barbarismes, je leur suggère le « mot-balise », qui se rapproche phonétiquement du « mot-valise » existant.

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Liste de programmes pour une session GNOME

vendredi 11 janvier 2013 à 09:00

Ci-après, voici la liste des programmes que j’utilise quotidiennement sur ma session GNOME, ou ceux qui me sont d’une utilité quelconque — au moins de temps en temps en ai-je l’usage, donc méritent-ils de figurer dans une liste.

J’aime avoir de l’ordre dans mes applications (et dans mes dossiers ou mes fichiers également, peut-être reparlera-t-on un jour de ma maniaquerie débordante, ce qui n’est pas l’objet de l’article qui suit), donc essayé-je de ne jamais en installer une dizaine aux fonctionnalités similaires — un peu de GNU là dedans, que diable ! Seules deux catégories de programmes échappent à peu près à cette solution finale à la question logicielle : les navigateurs, et les jeux.

Plutôt que de multiplier le nombre de programmes, je cherche plutôt à en trouver qui me plaisent et qui répondent directement à mes besoin. Il n’est pas rare, de plus, que j’installe un programme pour un usage ponctuel et le désinstalle aussitôt après, ce qui peut se faire en quelques instants depuis un terminal.

Je vous conseille d’user et d’abuser de gmenu-simple-editor ou d’alacarte, les éditeurs de menu intégrés à Gnome, afin de cacher les éléments inutiles de votre liste d’applications (typiquement, Eye of Gnome, le visionneur d’images, que je n’ai jamais besoin de lancer seul) pour obtenir, au moins visuellement, une liste de programmes qui agresse un peu moins l’œil.

Bureau

Desktop 2012.12

Sécurité

Bureautique

LaTeXila

Toctoctoc, tequila ?

Graphisme

Téléchargement

Rygel is a home media solution that allows you to easily share audio, video and pictures, and control of media player on your home network. In technical terms it is both a UPnP AV MediaServer and MediaRenderer implemented through a plug-in mechanism. Interoperability with other devices in the market is achieved by conformance to very strict requirements of DLNA and on the fly conversion of media to format that client devices are capable of handling.

Messagerie

Navigateurs

Jeux

Get the fuck out of it!

Get the fuck out of it!

Outils système

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Son et vidéo

Rhythmbox

ISIS, BITCHES!

MusicBrainz Picard

MusicBrainz Picard is a cross-platform (Linux/Mac OS X/Windows) application written in Python and is the official MusicBrainz tagger.

Autres

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Le portefeuille béant d’un mécène libriste

lundi 24 décembre 2012 à 17:39

Beaucoup d’internautes et de libristes francophones ont, comme moi, été harangués par la seconde campagne du Pack Liberté. Même chez Cyrille ça remue. Souvenez-vous : il faut sauver les chatons des Intertubes, sinon l’Internet et les Logiciels Libres vont mourir et tout ça sera de ta faute, gros radin égoïste.  Bien que je milite corps et biens pour le mécénat comme paradigme économique, que je m’engage dans bon nombre d’initiatives visant à promouvoir le Logiciel Libre et la Neutralité du Net, que je les plébiscite dès qu’il m’est possible de le faire, j’ai saturé. Lorsque Numerama titre qu’il y a eu deux fois moins de dons pour la défense du Net et du Logiciel Libre par rapport à la précédente campagne, je m’emporte et j’en ai ma claque.

En effet, une telle assertion (les libristes et les internautes sont une bande de malandrins qui veulent consommer — du Libre et de l’Internet — en se touchant les parties génitales virtualisées) laisse croire qu’il n’y aurait que ces trois associations (La Quadrature du Net, l’April et Framasoft) pour défendre ses intérêts, ce qui me choque. D’une autre manière, cela induit que la seule manière de contribuer à cette défense est d’allonger l’oseille — ce qui n’est à ce moment plus spécifique à ces associations, mais généralisé (FSF, EFF, …) dans les domaines concernés. Le libriste et l’internaute sont des créatures peuplant les Intertubes auxquelles il est régulièrement demandé d’ouvrir le portefeuille.

Concernant la campagne du Pack Liberté, j’ajouterai plusieurs éléments qui m’ont éminemment dérangé :

Alors que pullulent toute une série d’associations, de LUG, ou que chacun peut à son échelle donner de sa personne et de son temps en sensibilisant son entourage, participer à des échanges de compétences, agissant au mieux auprès de ses cercles sociaux, professionnels, familiaux ou étudiants, je me suis senti insulté en tant que libriste et militant qu’aucune alternative ne soit valorisée, même un peu.

Comme l’a si bien dit Martin : « Moins de chats, plus de contenu ! » J’en ai eu profondément marre des chatons et de l’autoglorification de la campagne du Pack Liberté. Marre des nécessités pécuniaires qui prennent le pas sur les actions menées ou les revendication elles-mêmes. Marre de la mendicité quand je donne déjà de ma personne, même si je me sens coupable de ne pas avoir assez de temps dans ma vie estudiantine pour en faire plus, je n’ai pas besoin qu’on me le rappelle. Imaginez celui qui tous les jours participe à la Soupe Populaire, irez-vous l’accuser de ne pas en faire assez, que c’est de sa faute s’il y a des pauvres dans la rue, parce qu’il ne donne pas d’argent (le monstre ignoble) ?

Alors, libristes, internautes, si vraiment vous tenez à faire avancer, je vous en prie, agissez au lieu de vous donner bonne conscience par un obscur don qui va on-ne-sait-où, servir à on-ne-sait-quoi-mais-c’est-bien. J’entre en plein dans la dichotomie du don de temps et de compétences face au don d’argent (ce qui en soi est assez incompatible). Libriste, ce n’est pas ce que j’ai envie de défendre ; je donnerai mon temps, j’apprendrai, j’aiderai, j’enseignerai tant qu’il faudra, mais qu’on ne me demande pas de réduire mon action militante à l’état de mon portefeuille, il n’a rien demandé et, qui plus est, il est complètement à sec donc c’est peine perdue.

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