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Facebook scanne nos conversations à la recherche d'activités hors la loi

dimanche 15 juillet 2012 à 14:27
Le réseau social passe un nouveau cap dans l'exploitation des données personnelles de ses membres; un robot analyse aujourd'hui de manière approfondie les conversations les plus suspectes qui se déroulent entre ses membres dans un but plus ou moins louable : arrêter des criminels.

Princpe de fonctionnement

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Lors d'une interview pour le site , un responsable de la sécurité sur le réseau social a révélé que le site fondé par Mark Zuckerberg utilise un système de surveillance des conversations pour traquer les activités criminelles et les prédateurs sexuels, ce qui constitue un outil bien plus puissant que le bouton mis à disposition des utilisateurs pour alerter un contenu.
Il nous révèle également que ce système détecte les conversations les plus suspectes, comme par exemple une conversation entre 2 personnes n'étant pas amies depuis longtemps et ayant une grande différence d'âge ou alors une conversation contenant des mots suspects. Bien sûr, ce système ne pouvant être suffisant, une surveillance automatique de toutes les conversations a également été mise en place.

Citation : employé facebookUn homme d'une trentaine d'années discutait de sexe avec une jeune fille de 13 ans [...] et avait prévu de la rencontrer le lendemain après les cours. La technologie [...] de Facebook pour balayer les messages et les historiques pour repérer les activités illégales a automatiquement signalé la conversation aux employés, qui l'ont lue avant de prévenir immédiatement la police". L'homme a ensuite été interpellé le lendemain.

Rassurer les parents des jeunes utilisateurs ?

Facebook est particulièrement apprécié par les jeunes, ce qui en fait un lieu assez dangereux à cause de la présence de pédophiles et autre prédateurs. Ce système qui porte atteinte à la vie privée pourrait être une tentative de rassurer les parents des utilisateurs alors que le site envisage d'ouvrir légalement ses portes aux moins de 13 ans (rappelons qu'énormément de jeunes de moins de 13 ans trichent déjà).
Cependant, il est difficile de connaître la réelle efficacité de ce système puisque aucune données sur les arrestations qui ont suivis cette surveillance n'ont été publiées.

Conclusion

On constate aujourd'hui une affirmation du penchant Big brother chez Facebook. Même si dans ce cas, le principe est louable, on ne sait pas si les données analysées ne sont pas destinées à d'autres utilisations moins orthodoxes.