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Critique du film Taken

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00
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Ancien agent secret résidant à Los Angeles, Bryan assiste par téléphone à l'enlèvement, en plein Paris, de sa fille Kim. Devant faire face à un groupe de mafieux albanais spécialisé dans la traite des femmes et le proxénétisme, il aura besoin de tout son talent d'ex-agent pour l'en extirper en moins de 96 heures.

Je connaissais LA Scène du film de part le mème Internet qu'il a généré. Mais je n'avais pas eu l'occasion de le voir avant sa diffusion sur M6. C'est chose faite.

Alors qu'est-ce que j'en ai pensé ? Au scénario on a Luc Besson et contrairement aux films qu'il se contente de produire, on est face à un bon film. Pas excellent mais bon. Je passe sur l'aspect un peu vu et revu du "Vigileant", ces héros un peu torturés qui font justice eux-mêmes. Ce que je retiens de ce film, c'est l'aspect action. Les combats sont assez réalistes par rapport à des films actuels où on voit que les coups ne touchent pas. Là on a presque l'impression que les acteurs s'en sont pris plein dans la figure. On en oublie d'ailleurs que ce sont des acteurs. Le thème abordé en fond, celui de l'esclavagisme moderne avec la traite des femmes et la prostitution, le réalisme des scènes avec ces baraques dans lesquelles les jeunes filles droguées attendent leurs doses et leurs clients... Tout ça m'a mis mal à l'aise. Car cela existe vraiment, ce n'est pas de la fiction. Quand le héros torture l'un des responsables mafieux, quand il frappe de façon précise et déterminer, quand on sent la colère et la détermination de ce père près à tout. J'étais scotché à mon écran, je pensais "Ils le méritent ces salauds". J'en ai oublié que ce n'était que des acteurs.

Quand le père passe devant ses filles droguées, le regard vide, les laissant à leurs sorts - il n'est là que pour sa fille, il n'a pas le temps et ne peut pas toutes les aider. On ne peut pas lui en vouloir pour ça. Mais qui les aidera ces filles ? Là encore, je me suis laissé emporté par le film.

Pour en revenir aux actions, ça se passe en majeure partie à Paris. Et on n'a pas ou peu de recours à des fonds verts ou bleus, les cascades et courses de voitures sont à l'ancienne (Mention spéciale à la course poursuite en remontant le flux de voitures à l'envers sur les quais de Seine). Là où on voit que le film commence à dater un peu c'est qu'au moment du départ de sa fille pour Paris, à l'aéroport, il la prend en photo, elle et sa copine, avec un appareil photo jetable.

Pour conclure, je recommande ce film. Si on le revoit on zappera le début qui se passe aux USA pour commencer quand le héros arrive à Paris. Je comprends le même que ce film a généré car Liam Neeson joue ici un de ses meilleurs rôles. S'attaquer à la fille d'un maître Jedi, qui est aussi Zeus au passage dans le Choc des Titans, qui a entrainé Bruce Wayne fallait oser. Et ils l'ont payé de leurs vies.