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Référendum écossais, truqué ?

mercredi 24 septembre 2014 à 11:33
Référendum écossais, truqué ?

Qui compte les votes

Référendum écossais, truqué ?

 

 

Comme aurait prétenduement dit Staline : “Ce qui est important n’est pas qui vote, mais qui compte les votes”.

Faisons un peu d’histoire avant de plonger au coeur du sujet.

L’écosse a rejoint l’Angleterre en 1707 à travers un vote de ses représentants. Quelques mois auparavant, le plan Darien, qui consistait à créer une colonie dans l’actuel Panama par le royaume d’écosse, s’était révélé un désastre financier pour les actionnaires. Entre 25% et 50% de l’argent circulant fut investit dans cette compagnie. Nombreux furent les députés qui avaient des parts dans la société, et le royaume anglais, promettait aux malheureux investisseurs de récupérer une partie significative de leurs billes s’ils joignaient l’union, ils ont donc voté pour l’union et le parlement écossais fut dissous. Daniel Defoe, un espion anglais (et aussi l’auteur de “Robinson Crusoé”) engagé par Robert Foley, disait que pour 1 écossais qui était pour l’union, 99 étaient contre. Le célèbre poète Robert Burns disait d’ailleurs à ce sujet : “Nous sommes achetés et vendus pour de l’or anglais.” C’était donc la première fois que l’élite écossaise trahit son peuple.

 

Au cours du 20ème siècle, les écossais ont demandés peu à peu plus d’indépendance - le premier référendum eu lieu en 1979 pour doter l’Ecosse d’un parlement. Il fallait que 40% de l’électorat vote oui pour que la mesure prenne effet. Avec 64% de taux de participation, et une victoire du oui à 51,6%, seulement 32,9% de l’électorat se prononça en faveur du parlement national écossais. A noter qu’il y a eu des cas de fraudes dans cette élection, on a fait voté les morts.

Bien qu’ayant été défaits, cela n’étouffa pas les ardeurs des écossais de devenir plus indépendants de leur grand-frère anglais. Suite à la pression populaire, un deuxième referendum fut organisé sur la création d’un parlement écossais avec des pouvoirs limités (parmi eux : environnement, santé, éducation…). Cette fois-ci, 
une large majorité (74%) des écossais répondirent oui.

Le temps passa, et comme toute nation qui recouvre un peu de son indépendance, il est difficile de ne pas faire le dernier pas. C’est en 2014 qu’un référendum permettait de redonner les pleins pouvoirs aux écossais. D’un côté, vous aviez les indépendantistes avec leur campagne “Yes scotland” et de l’autre, les pro-union avec la campagne “Better Together”. Après de féroces mois de campagnes des deux côtés, les votes sont tombés : 55.3% pour le non, soit plus de 10 points d’écart alors que les 10 derniers sondages sur la semaine du vote donnaient entre 1 et 5 points d’écart (un sondage donnait 7 points d'écart, cependant, il était financé par le camp du non, soulignant un conflit d'intérêt évident).


Mais… les écossais, qui d’ordinaire indépendantistes et qui ont toujours voté "oui", ont-ils vraiment voté "non" ? A ceux qui doutent, voici un petit manuel qui explique commenttruquer les élections de 25 manières différentes.

 

Le fait que les résultats aient été communiqués à6h du matin le lendemain alors que les bureaux de votes fermaient a 22H le jour d’avant peut faire froncer les sourcils de plus d’une personne. A cela s’ajoute l’absence d’exit polls (sondages à la sortie des urnes), pourtant classiques en terre Anglo-Saxonne.

Rappelons-nous de la sortie de Margo MacDonald en 2013, ancienne présidente du SNP (Scottish National Party - plus grand partie écossais actuel) qui a écrit aux services de sécurité anglais pour avoir leur garantie sur la non-intervention des espions du MI5 sur le référendum écossais. Le MI5 a pour objectif de garantir la sécurité national du royaume-uni, il est naturel de penser qu’ils pourraient intervenir - cette analyse est d’ailleurs confirmée par Jim Sillars, ancien député nationaliste, qui clame qu’il serait “naïf” de croire que le MI5 n’est pas impliqué. Wayne Madsen, un analyste, avait d’ailleurs prédit la préparation d’un acte terroriste pour faire pencher vers le “non” - nous avons eu en effet la pseudo décapitation de l’écossais David Haines quelques jours avant les élections.

La population écossaise estime pour ¼ d’entre elle que le MI5 interviendra pour faire échouer les velléités d’indépendance.

Les organisateurs du vote ont déjà indiqué qu’il y avait au moins 10 cas de personnification, où les votants qui allaient déposer leur vote s’étaient vu refuser au motif qu’ils avaient déjà... voté... plus tôt dans la journée. Comment est-ce possible ? Au Royaume-Uni, on vote sans… pièce d’identité. Il suffit de dire son nom et son adresse et hop, le tour est joué. Oui.

Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises : des cartes de vote ont été envoyées (le vote postal est une option en Ecosse) à des bambins de… 3 à 11 ans.

On pensait avoir tout vu jusqu’au moment où des piles de vote pour le oui étaient classés dans la section du… non après dépouillement.

Et cela ne s’arrête pas là : des dépouilleurs sont pris la main dans le sac en vidéo en train declasser des votes pour le “oui” dans leur pile pour le “non”. D’autres cochent carrèment les bulletins de vote.

Dundee, une ville pro-indépendance depuis le départ a vu une alarme a incendie se déclencher à deux reprises lors du dépouillement. Lors des résultats finaux, le “non” l’emporta haut la main.

Il y a eu pas loin d’1 million de votes par voie postale. Nous savons au moins depuis 2004, qu’il est extrêmement facile de truquer les votes par voie postale, comme l’ont fait avec succès des politiciens de Birmingham. Un juge à mis en avant 14 moyens de frauder via le vote postal et estime qu’il est impossible d’avoir une élection non truquée avec ce système.

Vient s’ajouter à toutes ces charges incriminantes le poids des réseaux sociaux. Des analyses statistiques de twitter et facebook montrent que le oui l’emporte largement, jusqu’à 2 pour 1 dans certains cas.

Des observateurs internationaux ont clairement indiqués que les élections étaient truquées.

Avec tant de malversations, il est clair et net que les élections ne se sont pas dérouléées en bonne et due forme. De nombreux écossais partagent cet avis, deux pétitions en ligne de 90,000 signatures et 60,000 signatures au moment oú est écrit cet article, demandent un nouveau vote.

 

Il semble important de comprendre pourquoi la couronne anglaise ne veut pas d’une écosse libre. La réponse se trouve très probablement dans les fonds de la mer du nord. Un ancien chancelier anglais a avoué avoir minimiser les revenus écossais de gaz et pétrole en mer du nord dans les années 1970 pour lutter contre l’indépendance de l’écosse. Il est même allé jusqu’à dire que l’écosse se porterait tout à fait bien une fois indépendante avec ses revenus issus de la mer du nord (90% des réserves estimées appartiennent a l’écosse).

Le Royaume-uni produit 63% du pétrole dont il a besoin et 51% du gaz qu’il consomme à travers les resources écossaises. Ce ne serait pas la première fois dans l'histoire que le thème des resources revient et explique de nombreuses guerres et malversations. 

 

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