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"Quel intérêt aurions-nous d'attaquer le Figaro ou le Canard ?", déclare l'avocat du maire de Puteaux

mardi 13 octobre 2015 à 19:20

21517833104_101f001394_zJ'avais rendez-vous cet après-midi devant la cour d'appel de Versailles pour un énième procès suite à une plainte du maire de Puteaux, dans l'affaire des Canards enchaînés envolés. Joëlle Ceccaldi-Raynaud a une obsession : me faire condamner en justice. Depuis 10 ans, elle échoue ! J'ai donc demandé au tribunal... sa condamnation à 15.000 euros pour procédures abusives. La cour de Versailles rendra sa décision le 4 novembre prochain.

Mon avocat Maître Jean-Marcel Nataf a dénoncé à l'audience le harcèlement judiciaire dont je suis victime : la maire de Puteaux a multiplié les plaintes contre moi, alors que pas une seule fois elle n'a attaqué la presse. Nous avons produit au tribunal une lettre du Canard Enchaîné qui indique que jamais Joëlle Ceccaldi ne lui a demandé ne serait-ce qu'un droit de réponse !

De nombreux articles de presse, de nombreuses émissions à la télé ou à la radio et plusieurs livres (6 en 9 ans !) ont critiqué le clientélisme du maire de Puteaux ou ont évoqué les soupçons de corruption et d'argent détourné... Pourtant, aucune plaine de Joëlle Ceccaldi. Rien. Pas de réaction.

"Quel intérêt aurions-nous d'attaquer le Figaro ? Que peut-on reprocher au Canard enchaîné ?", a déclaré l'avocat du maire devant la cour. Effectivement, aucun intérêt, puisque toutes ces plaintes n'ont qu'un but : m'épuiser financièrement et me faire taire. Quant à l'absence de reproches à faire aux articles de journaux comme le Canard, c'est un aveu qu'on n'attendait pas ! 

"Monsieur Grébert se victimise avec ses procès", ajoute l'avocat de Joëlle Ceccadi payé par les contribuables putéoliens. Parce que non seulement je suis attaqué, mais en plus il faudrait que je ne me défende pas !

Je ne comprends pas la logique de la défense du maire de Puteaux, qui semble à chaque fois très énerver les juges. Y compris l'avocat général : "Je ne m'y aventurerai pas", répond-il rigolard au président qui lui demandait s'il avait des questions à poser à l'avocat de Joëlle Ceccaldi. 

Ce dernier avait demandé au début du procès à pouvoir parler en dernier, compte tenu du fait que le maire de Puteaux se retrouvait dans cette audience à la fois partie civile et mise en accusation, mais finalement il est resté silencieux... faute d'argument.

La décision de la cour a été mise en délibéré. Elle sera rendue le mercredi 4 novembre à 14h. 

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