Les fêtes de fin de l'année approchent. La ville de Puteaux va encore briller de mille feux : 4 millions d'euros vont être dépensés entre les illuminations, la patinoire installée devant l'Hôtel-de-ville, les somptueuses réceptions du nouvel an et les cadeaux par milliers...

En consultant une étude sur le coût de production des logements locatifs sociaux, je découvre que, tout compris, le coût moyen pour réaliser un logement est de 140.000 euros.

Pour ses festivités de fin d'année et du nouvel an, Puteaux va donc brûler l'équivalent de 30 logements sociaux.

Sur la durée de la mandature (6 ans, jusqu'en 2020), ce sont 180 familles putéoliennes supplémentaires qui auraient pu être logées pour un loyer de 5 ou 7 euros le m2 avec l'argent dépensé par la ville pour fêter Noël.

La politique, c'est faire des choix. La majorité UMP de Puteaux - qui depuis 20 ans a fait reculer le taux de logements sociaux dans notre commune de 35 à 28% - a choisi l'agréable plutôt que l'utile. C'est un choix. Cela n'aurait pas été le mien.

En cette fin d'année, je pense à toutes ces familles putéoliennes qui vivent dans des logements insalubres et à qui la commune va faire l'aumône d'un jouet ou d'une boite de chocolat en leur faisaint croire que la maire est une femme généreuse.
Christophe Grébert