C'est une première historique à Puteaux : le maire Joëlle Ceccaldi-Raynaud entre en campagne 4 mois avant l'élection municipale ! D'habitude, on ne voyait ses troupes débarquer dans les rues que quelques semaines avant le scrutin. Signe qu'il y a le feu dans la maison ? Le problème est qu'elle intervient sur un terrain très glissant pour elle qui ne cesse d'augmenter localement les prélèvements et les dépenses : le débat national sur le "matraquage fiscal" !

Le 1er tract du maire, distribué sur le marché (par des employés municipaux sans doute tenus de le faire) et dans nos boites aux lettres, ne porte par sur les questions locales et n'apporte aucune idée. Il s'agit d'une critique caricaturale de la politique du gouvernement. Le maire dénonce un "matraquage fiscal". "Trop, c'est trop", dit-elle. Pourtant elle est très mal placée pour donner des leçons dans ce domaine :  le maire de Puteaux n'a cessé d'augmenter les impôts locaux. Depuis qu'elle est au pouvoir, le budget municipal a explosé.

La taxe foncière a ainsi augmenté de 13 % en 4 ans !

Le taxe d'habitation augmente elle aussi systématiquement chaque année depuis que Joëlle Ceccaldi a remplacé son père en 2004, par la hausse des bases.

Résultat : le montant des impôts locaux par habitant est 2 fois plus élevé à Puteaux qu'à Courbevoie.

Au lieu de baisser les impôts, elle augmente les dépenses : 8 millions d'euros de + en 2013 par rapport à 2012 !

Depuis 2008, les dépenses de la commune ont augmenté annuellement de 14,9%. Nous dépensons 7.349 euros par habitant, alors que la moyenne est de 1.802 euros pour les communes de même taille ! Puteaux, 45.000 habitants, dépense autant qu'une ville de 180.000 habitants !

Un budget insincère pour faire croire à une bonne gestion de l'argent public

Chaque année, la majorité municipale présente un budget insincère, puisqu'il prévoit toujours plus de dépenses qu'il n'en sera réalisé en réalité. Ce qui permet au maire de dire à la fin de l'année qu'elle gère bien la ville puisque les comptes sont excédentaires. Les excédents ont effectivement explosé ces dernières années : 4 millions en 2005 et 2006, 9,6 millions en 2007, 16,5 millions en 2008, 22 millions en 2009 et 24 millions en 2010... S'il y a des excédents, que devrait faire logiquement un maire  ? Baisser les impôts l'année suivante pour rendre aux contribuables le trop perçu ! Au lieu de cela, que fait le maire de Puteaux ? Joëlle Ceccaldi augmente d'autant les dépenses et entraine la ville dans une surenchère perpétuelle des prélèvements fiscaux.

Ces excédents revendiqués chaque année par le maire (source du document ci-dessus : cabinet du maire de Puteaux) n'ont pas servi à baisser les impôts, comme on aurait pu l'imaginer, mais à augmenter les dépenses l'année suivante, et encore l'année suivante, et encore l'année suivante...

200 millions d'euros ont ainsi été dépensés pour la construction de ses "palais" : palais des sports, palais de la médiathèque, palais du conservatoire... Puteaux est devenue la ville des "palais" ! Ces équipements sont nécessaires, mais leur coût de construction non maîtrisé (46 % de dépassement pour le seul chantier du conservatoire), de fonctionnement et d'entretien pèse de plus en plus lourd dans le budget et augure mal de l'avenir. Le seul amortissement de la piscine représente la quasi totalité de la taxe d'habitation actuelle ! Sans l'apport financier de la Défense, nous serions ruinés.

Un maire qui dépense, qui dépense, qui dépense...

Joëlle Ceccaldi ne peut s'empêcher de dépenser maladivement et quotidiennement. Lors du dernier conseil municipal, en octobre, elle a annoncé pour plus de 3 millions d'euros d'achats divers en quelques semaines : Réfection de la fontaine de l'Hôtel-de-ville : 173.240 euros, Achats pour le nouveau Conservatoire : mobilier en bois Boitibois 72.000 euros, Boistech 240.500, système et logiciel de contrôle d’accès : 168.000 euros, Réalisation de fresques pour le parking du nouveau Conservatoire : 38.400 euros, Illuminations de Noël : 600.000 euros à Blachère/Adage, Trompe l’œil sur les armoires électriques : 48.000 euros, Nouveau mobilier pour la piscine : 158.000 euros, ... A Puteaux, la crise n'existe pas !

"Puteaux, c'est Versailles", titrait en septembre dernier le magazine Challenges. Sauf que le Roi Soleil a fait briller la France dans le monde entier... alors que Puteaux doit se contenter des pages justice & corruption dans les journaux.

Tout cet argent ne sort pas de la poche du maire. Il s'agit d'argent public, donc de nos impôts. Demain, il faudra gérer autrement la ville, pour permettre une baisse des impôts tout en maintenant le niveau de services et d'équipement de la commune.

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Mon dossier Budget communal

L'association Contribuables.org attribue un 0/20 à Joëlle Ceccaldi

LA RÉPONSE AU MAIRE DE SYLVIE CANCELLONI, TÊTE DE LISTE PUTEAUX EN MOUVEMENT

 

Sous forme d'infographie (envoyée par un lecteur de monputeaux) :