Surveillance en France : rien à cacher, rien à craindre ? - Rue89 - L'Obs
vendredi 3 avril 2015 à 15:37CAFAI Liens en Vrac 03/04/2015
La vie privée, un concept dépassé ? C’est ce que pourrait laisser entendre la teneur de certains débats autour du projet de loi sur le renseignement, discuté actuellement au Parlement.
L’auteure
Dominique Curis est responsable de la campagne #UnfollowMe/« Stop à la surveillance de masse » à Amnesty International France.
L’ONG a lancé une pétition adressée aux gouvernements des « Five Eyes » (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande) et fait partie des associations et collectifs français mobilisés contre le projet de loi sur le renseignement. Rue89
La vie privée, l’intimité de chacun de nous n’aurait plus lieu d’être à l’ère numérique : au nom d’une sacro-sainte lutte contre un terrorisme mal défini, renonçons à nos libertés. Au nom de la protection de nos libertés, renonçons à encore plus de libertés.
Le message est absurde ? Qu’importe, des discours simplistes alimentent nos peurs collectives pour nous convaincre qu’il n’y a qu’une seule réponse possible : surveiller tout le monde pour repérer d’éventuels coupables. Par une équation mystérieuse et absolue, moins d’intimité égale plus de sécurité. Point final.
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La vie privée, un concept dépassé ? C’est ce que pourrait laisser entendre la teneur de certains débats autour du projet de loi sur le renseignement, discuté actuellement au Parlement.
L’auteure
Dominique Curis est responsable de la campagne #UnfollowMe/« Stop à la surveillance de masse » à Amnesty International France.
L’ONG a lancé une pétition adressée aux gouvernements des « Five Eyes » (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande) et fait partie des associations et collectifs français mobilisés contre le projet de loi sur le renseignement. Rue89
La vie privée, l’intimité de chacun de nous n’aurait plus lieu d’être à l’ère numérique : au nom d’une sacro-sainte lutte contre un terrorisme mal défini, renonçons à nos libertés. Au nom de la protection de nos libertés, renonçons à encore plus de libertés.
Le message est absurde ? Qu’importe, des discours simplistes alimentent nos peurs collectives pour nous convaincre qu’il n’y a qu’une seule réponse possible : surveiller tout le monde pour repérer d’éventuels coupables. Par une équation mystérieuse et absolue, moins d’intimité égale plus de sécurité. Point final.
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