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PINOCCHIO – Menacer des enfants à travers des histoires est peu efficace | Big Browser

jeudi 19 juin 2014 à 13:23
Sammy Fisher Jr, le 19/06/2014 à 13:23
Le protocole étant aussi simple à comprendre que long à expliquer, je préfère autant recopier l'extrait de l'article :


"Pour cela, ils ont choisi de tester leur honnêteté, après leur avoir lu l'une de ces quatre histoires :

   Le Lièvre et la Tortue : une histoire sans rapport avec la vérité ni le mensonge
   Pinocchio : l'histoire d'un enfant dont le nez s'allonge quand il ment
   Le Garçon qui criait au loup : l'histoire d'un enfant qui ment tout le temps, affirmant avoir vu un loup ; un jour, un loup arrive et plus personne ne le croit ; l'enfant est dévoré
   George Washington et le cerisier : l'histoire d'un enfant qui coupe un cerisier à la hache ; lorsque son père lui demande de lui dire la vérité, il avoue et n'est pas puni, mais il sait qu'il doit désormais être honnête.

Ensuite, un chercheur entame un jeu de devinette avec un enfant, placé dos à une table, sur laquelle il a posé un jouet qui émet des sons facilement identifiables. Il lui demande de deviner quel est le jouet. Une fois que l'enfant a deviné, il en met un autre, qu'il prend soin de cacher, avant de laisser l'enfant seul une minute. A son retour, le chercheur lui dit, selon l’histoire qu'il lui a lue :

   Le Lièvre et la Tortue : "Je vais te poser une question, et je veux que tu me dises la vérité, d'accord ?"
   Pinocchio :  "Je vais te poser une question, et je ne veux pas que tu sois comme Pinocchio. Je veux que tu me dises la vérité, d'accord ?"
   Le Garçon qui criait au loup : "Je vais te poser une question, et je ne veux pas que tu sois comme le garçon qui criait au loup. Je veux que tu me dises la vérité, d'accord ?"
   George Washington et le cerisier : "Je vais te poser une question, et je veux que tu sois comme George Washington dans l'histoire. Je veux que tu me dises la vérité, d'accord ?"

Avant de lui demander : "Est-ce que tu t'es retourné et as jeté un œil au jouet pendant que je suis parti ?"

Surprise : seulement un tiers de ceux qui se sont retournés, et à qui on a lu une histoire dans laquelle les menteurs étaient punis (Pinocchio ou Le Garçon qui criait au loup) – ou l'histoire qui n'a rien à voir avec le mensonge (Le Lièvre et la Tortue) – ont avoué avoir triché. En revanche, la moitié des enfants qui s'étaient retournés et à qui l'on avait lu l'histoire de George Washington, qui n'est donc pas puni, ont avoué avoir menti."


Je me demande dans quelle mesure cela est représentatif, s'il faut vraiment en tirer des conclusions. Même si pour ma part, j'ai tendance à penser que **ne pas prendre les enfants pour des abrutis** et leur expliquer clairement et simplement (à adapter en fonction de l'âge, bien sûr) les conséquences de leurs actes, c'est quand même plus efficace et aussi plus honnête que de passer par la métaphore du nez de Pinocchio.
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