« L’épidémie d’Ebola est hors de contrôle » en Afrique de l’Ouest, selon MSF - Le nouvel Observateur
vendredi 27 juin 2014 à 10:45 Sammy Fisher Jr, le 27/06/2014 à 09:14
Quand je vois le bordel qu'on a fait pour la grippe H5N1...
EDIT : voir les remarques de Chassegnouf ici : http://shaarli.chassegnouf.net/?aX_GLw
"Après, pour l'instant, effectivement, l'effectif des victimes est moins grand que les victimes de la malaria, de la dengue, de la malnutrition. C'est un peu l'arbre qui cache la forêt" >> tout à fait d'accord. Après, je n'ai pas "comparé" la grippe HxNx a Ebola, je voulais juste dire qu'on a fait un sacré barrouf, quand eux, on les laisse dans leur sale merde et comme le dit Chassegnouf, ça fait juste un buzz un peu sensationnaliste pour se foutre un peu les pétoches avant le film du soir...
(Permalink)
Chassegnouf, le 27/06/2014 à 10:45
H5N1, c'était pas le même taux de mortalité, là il est de 60% environ.
Le danger, c'est que ces centaines de morts et de malades sont dû à une seule primo-infection, pas comme les grippes (aviaires ou porcines) ou l'épidémie de coronavirus qui a lieu actuellement au Moyen-Orient.
Ebola est gérable dans la mesure où il est très mortel et où il n'y a pas de transmission par aérosol (par l'air), ce qui limite la transmission. Il "suffit" d'identifier les malades et les isoler pour que l'épidémie soit contenue. Ils sont fait ça dans un premier temps en Guinée, ce qui a conduit à un ralentissement net de l'épidémie en avril. Mais la population n'y croit pas, elle pense que la menace d'Ebola est exacerbée par leur gouvernement dans le but de récupérer du pognon de l'OMS et des autres pays. Les gens qui y croient ont peur et préfère fuir les hôpitaux et se soigner eux-mêmes. Cette attitude de défiance de la population combinée à la confiance du gouvernement de la Guinée qui a conduit à un relâchement de l'attention en avril a conduit à une reprise de l'épidémie qui s'est propagée aux pays limitrophes. Avec le résultat qu'on connait.
Le représentant de MSF n'a pas tort (qui suis-je pour douter de la véracité de ses paroles) mais je trouve qu'il a été maladroit en parlant de perte de contrôle : on peut voir sur les réseaux sociaux et les médias une petite panique qui n'aura que pour effet non pas de donner plus de moyens à ceux qui sont au front mais de braquer les gouvernements impliqués qui se remettent à mentir et manipuler les chiffres (cf. Sierra Leone) pour minimiser leurs erreurs.
Comme le relève @jlgervaise sur twitter (je vous invite à le suivre), l'épidémie a atteint Monrovia (capitale du Liberia) ces derniers jours et ce sont justement les libériens (?) qui remettent le plus en doute la réalité de cette épidémie d'Ebola. S'ils ne se reprennent pas, d'autres pays limitrophes seront touchés et c'est dans cette perspective que l'OMS organise ces prochains jours une grosse réunions avec 11 pays de la région.
Après, pour l'instant, effectivement, l'effectif des victimes est moins grand que les victimes de la malaria, de la dengue, de la malnutrition. C'est un peu l'arbre qui cache la forêt, un mauvais buzz qui fait frémir les occidentaux qui ne craignent pas les affections précédemment citées. Mais théoriquement tout est là pour que la situation s'aggrave et créer encore plus de grabuge.
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Quand je vois le bordel qu'on a fait pour la grippe H5N1...
EDIT : voir les remarques de Chassegnouf ici : http://shaarli.chassegnouf.net/?aX_GLw
"Après, pour l'instant, effectivement, l'effectif des victimes est moins grand que les victimes de la malaria, de la dengue, de la malnutrition. C'est un peu l'arbre qui cache la forêt" >> tout à fait d'accord. Après, je n'ai pas "comparé" la grippe HxNx a Ebola, je voulais juste dire qu'on a fait un sacré barrouf, quand eux, on les laisse dans leur sale merde et comme le dit Chassegnouf, ça fait juste un buzz un peu sensationnaliste pour se foutre un peu les pétoches avant le film du soir...
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Chassegnouf, le 27/06/2014 à 10:45
H5N1, c'était pas le même taux de mortalité, là il est de 60% environ.
Le danger, c'est que ces centaines de morts et de malades sont dû à une seule primo-infection, pas comme les grippes (aviaires ou porcines) ou l'épidémie de coronavirus qui a lieu actuellement au Moyen-Orient.
Ebola est gérable dans la mesure où il est très mortel et où il n'y a pas de transmission par aérosol (par l'air), ce qui limite la transmission. Il "suffit" d'identifier les malades et les isoler pour que l'épidémie soit contenue. Ils sont fait ça dans un premier temps en Guinée, ce qui a conduit à un ralentissement net de l'épidémie en avril. Mais la population n'y croit pas, elle pense que la menace d'Ebola est exacerbée par leur gouvernement dans le but de récupérer du pognon de l'OMS et des autres pays. Les gens qui y croient ont peur et préfère fuir les hôpitaux et se soigner eux-mêmes. Cette attitude de défiance de la population combinée à la confiance du gouvernement de la Guinée qui a conduit à un relâchement de l'attention en avril a conduit à une reprise de l'épidémie qui s'est propagée aux pays limitrophes. Avec le résultat qu'on connait.
Le représentant de MSF n'a pas tort (qui suis-je pour douter de la véracité de ses paroles) mais je trouve qu'il a été maladroit en parlant de perte de contrôle : on peut voir sur les réseaux sociaux et les médias une petite panique qui n'aura que pour effet non pas de donner plus de moyens à ceux qui sont au front mais de braquer les gouvernements impliqués qui se remettent à mentir et manipuler les chiffres (cf. Sierra Leone) pour minimiser leurs erreurs.
Comme le relève @jlgervaise sur twitter (je vous invite à le suivre), l'épidémie a atteint Monrovia (capitale du Liberia) ces derniers jours et ce sont justement les libériens (?) qui remettent le plus en doute la réalité de cette épidémie d'Ebola. S'ils ne se reprennent pas, d'autres pays limitrophes seront touchés et c'est dans cette perspective que l'OMS organise ces prochains jours une grosse réunions avec 11 pays de la région.
Après, pour l'instant, effectivement, l'effectif des victimes est moins grand que les victimes de la malaria, de la dengue, de la malnutrition. C'est un peu l'arbre qui cache la forêt, un mauvais buzz qui fait frémir les occidentaux qui ne craignent pas les affections précédemment citées. Mais théoriquement tout est là pour que la situation s'aggrave et créer encore plus de grabuge.
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