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Groklaw - Forced Exposure ~pj

jeudi 22 août 2013 à 05:39
MrJmad, le 20/08/2013 à 23:13
(Permalink)

CAFAI, le 22/08/2013 à 05:39
So this is the last Groklaw article. I won't turn on comments. Thank you for all you've done. I will never forget you and our work together. I hope you'll remember me too. I'm sorry I can't overcome these feelings, but I yam what I yam, and I tried, but I can't.
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http://www.pcinpact.com/news/81869-internet-est-termine-grokloaw-ferme-ses-portes.htm

«Sans vie privée, pas de liberté ni d'autonomie

La démonstration de Pamela Jones se focalise sur un thème régulièrement abordé : la nécessité du respect de la vie privée comme composante essentielle de l’autonomie et de la liberté. Un thème régulièrement abordé par le journaliste Jean-Marc Manach ou encore par Jérémie Zimmermann, porte-parole de la Quadrature du Net. Et si elle insiste autant sur ce point, c’est parce qu’elle estime désormais que ce qui faisait « la fondation de Groklaw est fini ».

Le site fonctionne en effet sur une base collaborative, les lecteurs envoyant un grand nombre d’emails pour fournir et échanger des informations. Certaines contributions revêtent des aspects particulièrement sensibles et Jones considère que l’espionnage fait sur les communications ne garantit justement plus aucune vie privée. Elle cite d’ailleurs le cas de la fermeture du service d’emails sécurisés de Lavabit, son fondateur ayant récemment indiqué avoir arrêté d’utiliser les emails en ajoutant : « Si vous saviez ce que je sais sur les emails, vous ne vous en serviriez plus non plus ».

La cessation d’activité de Groklaw est une nouvelle conséquence des ondes de choc du scandale Prism. Le programme de surveillance américain, révélé par les documents dérobés par Edward Snowden, est l’objet de nombreuses réactions depuis plus de deux mois maintenant. Les gouvernements, notamment américain et anglais, sont sur le qui-vive et interceptent tout ce qui a trait au lanceur d’alerte. C’est ainsi que les locaux du journal anglais The Guardian ont été visités par des agents du renseignement britannique pour exiger la destruction de disques durs et d’ordinateurs. La raison en était simple : le Guardian était en possession des fameux documents.
Quant à Pamela Jones, elle annonce qu’elle se tiendra aussi loin d’Internet que possible.»
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