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Une "écriture excluante" qui "s’impose par la propagande" : 32 linguistes listent les défauts de l’écriture inclusive

vendredi 26 février 2021 à 14:35

Je n’aime pas non plus cette écriture. Je trouve que c’est un truc pour les feignasses qui ne savent pas écrire « toutes et tous » en toutes lettres. Ah pour les gens qui voient le mal (et le mâle) partout, aussi.

Ici, dans l’article, quelques critiques techniques, pratiques et historiques vis à vis de l’écriture inclusive.

M’enfin, dès la première phrase on peut être sûr d’une chose :

Ce qui est écrit :

Bien que favorables à la féminisation de la langue, plusieurs linguistes estiment l'écriture inclusive profondément problématique.

Ce qui sera lu :

Bien que favorables à la féminisation de la langue, plusieurs linguistes estiment l'écriture inclusive profondément problématique.

Parmi les critiques :
— c’est un faux problème ; aucun texte grammairien n’a jamais dit que le masculin l’emportait. Historiquement ce n’est même pas vrai. Certains mots sont masculins, d’autres féminins, qu’ils renvoient à des hommes, à des femmes ou à des gens qui ne sont ni l’un ni l’autre ;
— jamais la grammaire n’a imposé ses règles. Elle constitue un cadre destiné à ce comprendre, mais c’est l’usage qui fait la langue (ce qui, entre nous, peut comme même posé problème dans serre tain cas) ;
— il n’y a pas une écriture inclusive, il y en a plein. En soit ça peut être résolu, si on avait une autorité sur ça, mais vu l’ouverture d’esprit de ceux qui veulent l’imposer, ça sera aussi efficace que d’imposer Vi ou Emacs comme « LE » logiciel d’édition de texte de référence : ça finira en guerre civile ;
— enfin on parle bien « d’écriture » inclusive. Et pas de « langage inclusif » : c’est impossible à vocaliser.
— plutôt que de regrouper tous les genres sous un pavillon, il les dissocie. Peut-on encore parler d’inclusion dans ce cas là ?

Comme j’ai dit au début : pour moi c’est un truc de feignasse.
Y a déjà des moyens normaux et existants pour régler les problèmes, en particulier l’emploi d’expression neutres :
— au lieu de dire « toutes et tous », dites « tout le monde » ;
— au lieu de dire « ceux et celles », dites « les personnes qui », ou « les gens qui » ;
— au lieu de parler de « droits de l’Homme », dites « droits humains », mais si la majuscule dans le premier cas devrait suffire à distinguer les l’espèce humaine de la moitié mâle de l’humanité ;
— etc.


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