Hokusai, de Shôtarô Ishinomori, chez Kana

A l’occasion de l’exposition Hokusai, retraçant l’œuvre et le parcours du maître de l’estampe japonaise Katsushika Hokusai, et qui a lieu jusqu’au 18 janvier 2015, au Grand Palais, à Paris, les éditions Kana rééditent le manga Hokusai, de Shôtarô Ishinomori.

Shôtarô Ishinomori livre une tranche de vie du peintre Hokusai allant de ses 40 ans à ses 90 ans. Le mangaka avoue avoir pris quelques libertés avec la vie du maître de l’estampe japonaise afin de mettre en avant ses zones d’ombre plutôt que ses œuvres. C’est ainsi que l’on découvre un homme ayant voué son existence à la recherche de la perfection, tiraillé entre la nécessité de produire pour vivre et l’envie de créer une œuvre personnelle, ultime. C’est sans doute cette quête perpétuelle qui lui a permis de vivre jusqu’à 90 ans à une époque où l’espérance de vie ne dépassait pas 50 ans. Ce manga de près de 600 pages est ponctuées de reproductions de l’oeuvre d’Hokusai.
 

Hokusai : Manuels de dessin, aux éditions Philippe Picquier

C’est en 1816 et 1823 que Katsushika Hokusai publia ces deux  ”Manuels de dessin”. Ces guides d’apprentissage destinés aux aspirants peintres et aux amateurs, très demandés à l’époque, exprimaient la volonté de transmettre l’esprit des choses.
Ces carnets présentent un Japon d’une incroyable beauté et donnent à voir le spectacle de la vie dans ses innombrables facettes : divinités, hommes, animaux ou végétaux. Ces “Manuels de dessin”  figuraient au XIXe siècle dans les collections les plus prestigieuses. Ils ont inspiré les impressionnistes. Les croquis repris dans ces carnets n’avaient jamais fait l’objet d’une publication.
 
Les éditions Philippe Picquier proposent un élégant coffret de deux cahiers reliés à la main par une ficelle : "Hokusai : manuel de dessin en un seul trait de pinceau " et "Hokusai : manuel de dessin en trois styles". A cela s’ajoute ” Hokusai : manuel de dessin, introduction et légendes”, un ouvrage documentaire commentant toutes les œuvres présentés dans les deux cahiers. Les noms des personnages et des éléments du décor de ces productions sont écrits avec des idéogrammes et en français.