PROJET AUTOBLOG


Planet-Libre

source: Planet-Libre

⇐ retour index

Antistress : Pourquoi et comment faire tourner Windows 7 sous GNU/Linux avec Machines (alias Boxes), l'outil de virtualisation de GNOME

vendredi 21 février 2014 à 06:31

Logo de GNOME Machines, alias GNOME Boxes

Je vous ai récemment fait part de mon enthousiasme pour Machines, le logiciel de virtualisation dorénavant inclus dans votre environnement graphique favori (à noter qu'un processeur doté de la technologie de virtualisation VT-x est requis pour en profiter).

N'ayant pas voulu d'un dual boot GNU/Linux-Windows sur ma machine, il reste tout de même deux cas pour lesquels un environnement Windows m'est nécessaire : la mise à jour de mon nouveau boîtier GPS ; la réparation des systèmes de fichiers made in Windows endommagés.

En effet, dans le premier cas, la mise à jour du GPS se fait comme souvent au moyen d'un logiciel conçu « pour Windows et Mac ». Dans le deuxième cas, l'utilitaire CHKDSK.exe inclus dans Windows n'a pas d'équivalent aussi poussé à ma connaissance sous GNU/Linux.

Peut-être que Wine aurait suffit dans le premier cas me direz-vous, mais j'ai voulu éviter toute difficulté en lançant directement le système d'exploitation complet développé par la firme de Redmond, comme on dit (flasher un appareil reste une opération délicate). Et puis surtout je ne voyais pas comment lancer CHKDSK.exe sans Windows (si vous pouvez me contredire sur ces deux points ça me permettrait de me passer définitivement de devoir faire tourner Windows). Enfin, c'était l'occasion de faire joujou avec Machines...

Comment qu'on fait

Premier ingrédient : un système Windows... ou sa version d'essai

Dans un premier temps j'ai ressorti mon CD d'installation de Windows XP, puisque c'était le système d'exploitation que j'utilisais avant d'avoir la vision de Saint Richard. Quelle galère à installer (rien à voir avec l'installation d'une distribution GNU/Linux actuelle) ! D'autant que le Service Pack 2 est requis en sus pour après peu tous les logiciels actuels (dont Firefox), et que installer le Service Pack à partir d'Internet Explorer 6 est une vraie épreuve.

Au final je n'ai pas été récompensé de tout ce laborieux travail d'installation puisque je n'ai pas réussi à accéder à mes différents périphériques USB depuis Windows XP. Après en avoir recherché la cause en vain avec les développeurs concernés, je leur ai conseillé de laisser tomber mon cas particulier (d'autres ont plus de chance que moi) d'autant que Windows XP, c'est presque de l'histoire ancienne. Il faut dire que j'avais une solution alternative dans ma manche.

En effet il est possible de télécharger des versions d'essai de Windows 7 (avec Service Pack 1 qui plus est). Pour un usage occasionnel c'est parfait, d'autant qu'il faut reconnaître que cette version de Windows s'installe aussi facilement qu'une distribution GNU/Linux (pas besoin de rester devant son écran pour répondre à 50 questions tout au long de l'installation comme avec Windows XP) et qu'elle est déjà relativement à jour sitôt installée.

Deuxième ingrédient : les Windows guest tools

Pour une utilisation optimale, notamment l'exploitation complète de la résolution de votre moniteur mais aussi la prise en charge du copier/coller entre le système hôte et le système invité, je vous conseille toute de même d'installer les Windows guest tools (actuellement ils sont disponibles sous la forme du fichier spice-guest-tools-0.74.exe).

Troisième ingrédient : activer la redirection USB dans Machines

Enfin, lorsque vous branchez votre périphérique USB, rendez-vous dans les paramètres de Machines, rubrique Périphériques et activez « Rediriger les nouveaux périphériques USB » puis sélectionnez ceux du système hôte que vous souhaitez faire interagir avec le système invité (GPS relié en USB ou support de stockage USB dans mon cas).

Quatrième ingrédient : il n'y a plus qu'à

Pour la mise à jour de votre boîtier GPS, il ne reste plus alors qu'à installer le logiciel ad hoc.

Pour ce qui est de la réparation des systèmes de fichiers Windows corrompus, la commande « chkdsk /f e: » (où « e: » représente votre suport de stockage USB) permet précisément cela.

Gravatar de Antistress
Original post of Antistress.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Articles similaires