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Microsoft nous montre ce qu’il est possible de faire avec les Actiongram sur l’HoloLens

mercredi 16 mars 2016 à 20:50

Dans une vidéo de présentation, Microsoft nous dévoile le potentiel de son application Actiongram, qui mélange montage vidéo, effets spéciaux et storytelling.

Les premiers exemplaires de l’HoloLens vont arriver entre les mains des développeurs à la fin du mois, et Microsoft en profite pour montrer au monde ce qu’il sera possible de faire avec le kit de développement. Dans un billet posté sur le blog des appareils Windows, Kudo Tsunoda dévoile une application appelée Actiongram, un Movie Maker à la sauce HoloLens qui permet de créer des petites scènes humoristiques avec des personnages animés en réalité augmentée.

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Ce n’est pas la première fois que l’on entend parler des Actiongram. En effet, nous avions découvert l’existence de cette application au début du mois de mars. Mais la vidéo de présentation publiée par Microsoft nous en apprend davantage sur les possibilités offertes par ce monteur holographique.

Actiongram est d’abord une vitrine technologique, dont l’enjeu est de permettre aux développeurs de saisir le potentiel de l’HoloLens. D’après Microsoft, concevoir une application pour le casque de réalité augmentée n’est pas plus compliqué que de créer une application mobile. Redmond explique qu’un développeur motivé pourra « créer une application dans son garage » et prend l’exemple d’Actiongram qui a été conçue en six mois par une équipe de cinq personnes.

Filtres Instagram + HoloLens = Actiongram

Dans l’application, les utilisateurs auront le choix entre une sélection de personnages, parmi lesquels des zombies, des astronautes ou même des licornes et des dinosaures. Une fois placé dans l’environnement mixte, il est possible de faire interagir les différents personnages avec l’environnement, et même de créer des petits scénarios, qu’il est possible d’enregistrer et de partager sur les réseaux sociaux.

D’après Kudo Tsunoda, avec la réalité augmentée et des applications comme Actiongram, il sera possible de créer des effets visuels normalement réservés à des logiciels complexes. Dans son billet, le responsable et vice-président en charge de l’HoloLens a sélectionné quelques vidéos réalisées par les premiers utilisateurs lors de la bêta fermée. D’une manière générale, les effets sont assez réalistes, mais on constate que la qualité des animations pourra varier d’un personnage à l’autre.

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Uber prend d’assaut la foodtech en faisant d’UberEats une application autonome

mercredi 16 mars 2016 à 20:20

Uber rend autonome son service UberEats, premier exemple d'un clonage du modèle Uber sur un autre type de service.

Vous avez une application qui vous permet de faire aller des gens rapidement d’un point A à un point B, une flotte de chauffeurs dans leurs voitures qui n’ont pas toujours des courses à honorer et des tas de comptes d’utilisateurs sur lesquels qui contiennent déjà des informations bancaires. Allez-vous utiliser cela uniquement pour faire concurrence au taxi ? Virtuellement, vous avez entre les mains la possibilité de faire concurrence à tous les métiers qui impliquent du transport… et Uber l’a bien compris.

La société californienne a lancé UberEats dans quelques villes, Paris inclus, pour tester ses capacités de livraison de nourriture. Le test a été fait assez simplement en ajoutant une option dans l’application quand celle-ci était disponible pour les utilisateurs. Aujourd’hui, cette application devient un stand-alone, c’est-à-dire une application à part entière. Disponible dans les villes pilote de Chicago, Houston, Los Angeles, San Francisco et Toronto, l’application UberEats a vocation a étendre ses services à toutes les villes où le service est disponible.

ubereats

À Paris, UberEats ne recense pour l’instant que quelques restaurants disponibles à l’heure de la pause déjeuner. La version autonome de l’application a été pensée pour être utilisée toute la journée et propose, dans les premières villes où elle est testée, les cartes de plusieurs centaines de restaurants partenaires. C’est donc bien un concurrent très sérieux aux entreprises comme Alloresto et aux startups comme PopChef, FoodChéri, Deliveroo ou TakeItEasy que Uber souhaite constituer. Et le marché, déjà bien constitué aux États-Unis, est en pleine expansion en France et dans les pays européens : sur ces territoires, la croissance potentielle d’un tel service est garantie.

Après le transport de plats chauds, il est très possible qu’Uber adapte son application à d’autres services, comme la livraison de colis.

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Les drones sont-ils vraiment un danger pour les avions ?

mercredi 16 mars 2016 à 19:45

Faut-il vraiment s'inquiéter des accidents d'avion causés par les drones ? Selon deux chercheurs qui comparent avec les oiseaux, la probabilité qu'une collision avec un drone civil entraîne un accident serait extrêmement faible.

L’annonce d’une collision évitée de justesse à Paris le 19 février dernier entre un drone et un Airbus A320 qui revenait de Barcelone, a fait couler beaucoup d’encre. L’avion volait à 400 km/h lorsque le copilote a dû faire une manœuvre d’évitement pour ne pas heurter l’engin, qui volait à 1 500 mètres d’altitude. Un « incident grave » pour le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), qui a ouvert une enquête.

Pour voler à une telle hauteur, le drone n’était sans doute pas celui avec lequel vous jouez dans votre jardin. Mais la multiplication des drones civils détenus par des particuliers qui ne respectent pas toujours la réglementation en vigueur, en particulier l’interdiction de voler à proximité des aéroports, inquiète les autorités. L’an dernier, un rapport (.pdf) avait affirmé qu’une collision avec un drone pourrait fissurer un pare-prise ou endommager les moteurs, provoquant des accidents mortels.

Mais deux chercheurs du Centre Mercatus de l’Université George Mason, Eli Douardo et Samuel Hammond, estiment que la probabilité d’une collision entraînant un accident grave entre un drone civil et un avion est extrêmement faible.

Les deux complices ont publié une étude dans laquelle ils analysent ce qui est aujourd’hui le plus comparable aux collisions avec des drones : les collisions avec des oiseaux. Ils ont ainsi compilé toutes les données réunies par les autorités de sûreté aériennes aux États-Unis sur vingt-cinq ans. Depuis 1990, les pilotes et les contrôleurs aériens ont en effet l’obligation de signaler tout incident rencontré avec des oiseaux.

Beaucoup moins de risques qu’avec les oiseaux ?

Or malgré la présence de quelques 10 milliards d’oiseaux dans le ciel américain, le nombre de dommages causés par les volatiles est faible, autour de 600 par an (essentiellement dus à des nuées d’oiseaux), alors que le pays compte plus de 27 000 vols commerciaux… par jour. Et pourtant, le nombre d’incidents déclarés ne cesse d’augmenter. Il y en a eu plus de 160 000 depuis 1990, dont 14 314 sur la seule année 2014.

Par analogie, ils estiment donc que le risque d’un accident causé par un drone de moins de 2 kg est extrêmement faible, d’autant que le pilote humain a normalement un comportement moins erratique que la bête à plumes, et une durée de vol beaucoup plus faible.

Mais il y a parfois des accidents graves. Depuis 1990, 238 accidents avec blessés ont été causés aux États-Unis par des oiseaux, dont le célèbre et spectaculaire crash du US Airways Flight 1549 sur l’Hudson River, qui a fait 100 blessés miraculés. Cependant, aucun mort.

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Les chercheurs calculent donc que la probabilité d’un incident causé par un oiseau est faible, que « la probabilité qu’un incident résulte dans des blessures de passagers ou des morts est d’environ 0,2 % pour des animaux pesant autour de 2 kg », et estiment donc qu’il n’y a pas grand chose à craindre des drones, pourvu que leur taille et leur poids restent raisonnables.

Ils trouvent même qu’il serait possible d’aller au delà de 2 kg comme plafond pour les drones civils, en imitant par exemple le Danemark qui les autorise sans licence jusqu’à 7 kg.

Probabilité de dommages causés par un oiseau en fonction de son poids.
Probabilité de dommages causés par un oiseau en fonction de son poids.

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L’extension de la redevance TV aux autres écrans refait parler d’elle

mercredi 16 mars 2016 à 19:04

La nouvelle ministre de la culture, Audrey Azoulay, a indiqué qu'il faudra réfléchir à la manière d'intégrer les nouveaux modes de diffusion de la télévision (ordinateurs, tablettes, smartphones...) dans la redevance.

C’est un sujet absolument incontournable pour tout nouveau ministre de la culture en France : la contribution à l’audiovisuel public. De Christine Albanel à Aurélie Filippetti, en passant par Fleur Pellerin et Frédéric Mitterrand, aucun d’entre eux n’a pu esquiver cette question de la taxe télévisuelle. Elle arrive immanquablement lors des premiers mois de son mandat à la tête du ministère.

Sans surprise, Audrey Azoulay n’y a pas échappé.

television
Du téléviseur aux autres écrans ?

Nommée le 11 février en remplacement de Fleur Pellerin, cette spécialiste du monde culturel et médiatique vient d’aborder l’avenir de la contribution à l’audiovisuel public au détour d’une question posée par Le Parisien ce mercredi. On y apprend ainsi que la fameuse extension de la taxe aux autres écrans permettant de recevoir la télévision est d’actualité.

« Aujourd’hui, la redevance repose uniquement sur la détention d’un poste, alors qu’on peut regarder la télévision sur Internet, les tablettes, les smartphones. Il faudra donc réfléchir à la manière d’intégrer ces nouveaux modes de diffusion dans la redevance », explique-t-elle. Une sortie qui intéressera sans doute la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte. On devine bien pourquoi.

Il faudra réfléchir à la manière d’intégrer ces nouveaux modes de diffusion dans la redevance

Reste que dans ce domaine, le président de la République, François Hollande, fait preuve d’une vive réserve. « Je n’y suis pas favorable », avait-t-il prévenu lors d’une conférence de presse en septembre. « Il peut y avoir d’autres pistes, et c’est à partir de la nécessité de financer le service public sans augmenter la redevance de façon déraisonnée que nous prendrons les décisions ».

Quelles sont ces autres pistes ? L’élargissement de l’assiette de la redevance ? Une hausse du prix annuel de la taxe ? Le retour de la publicité sur les chaînes publiques après 20 heures ? Pour la ministre, ces sujets « ne sont pas d’actualité ». Mais, tout comme dans le cas de l’assiette, la réflexion existe. « Quant à la pub, il y aura peut-être des équilibres à changer sur les chaînes publiques », lance-t-elle.

La suite au prochain épisode… ou au prochain ministre.

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VOD : Sony part à la conquête d’Android

mercredi 16 mars 2016 à 18:39

Sony annonce la disponibilité de l'application PlayStation Video pour Android. Elle permet de profiter du service de vidéo à la demande de l'entreprise.

Le secteur de la vidéo à la demande (VOD) ne manque pas de concurrence. Malgré un marché encombré, nombreux sont les acteurs à tenter de se faire une place au soleil. Sony est de ceux-là, et depuis longtemps. En effet, l’entreprise n’est pas tout à fait une nouvelle venue. Dès 2008, elle a ouvert un service de VOD sur PS3. En revanche, elle était curieusement absente de l’univers mobile.

Cet oubli est désormais de l’histoire ancienne. La société vient d’annoncer cette semaine la disponibilité de l’application PlayStation Video sur Android. Celle-ci permet de consulter et d’acheter des films et des séries télévisées depuis son terminal (un smartphone ou une tablette), et de retrouver les œuvres déjà achetées précédemment avec le compte. Le catalogue peut être consulté à cette adresse.

PlayStation™Video PlayStation Mobile Inc.

PlayStation™Video est le meilleur endroit pour regarder films et séries télé achetés ou loués sur PlayStation® Store !Avec...

Une précision, toutefois : le service que propose Sony n’est pas de la vidéo à la demande par abonnement (SVOD) comme Netflix ou Canalplay. Il s’agit juste d’une boutique de VOD classique : vous devez donc payer à l’unité les œuvres qui vous intéressent. Les prix vont en général de 2,99 à 16,99 euros, selon le type de consommation retenu (achat ou location) et la qualité visuelle demandée (standard ou HD).

Si le service de VOD est cher en comparaison d’une plateforme de SVOD, celui-ci a un atout indéniable : l’accès aux films sortis récemment au cinéma. Dans le cadre de la chronologie des médias, les services de VOD peuvent commencer à vendre des films sortis trois mois à compter de la sortie en salle. Du côté de la SVOD, le délai d’attente est de trois ans.

C’est pour cette raison que le PlayStation Video propose des œuvres comme Spectre, À Vif, The Walk, Seul sur Mars, Mon Roi ou encore Pan, qui sont sortis au cours des derniers mois. Pour les visionner en SVOD, il faudra patienter aux alentours de 2018-2019, sauf si une réforme de la chronologie des médias a lieu d’ici là.

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