PROJET AUTOBLOG


KevinVuilleumier

Site original : KevinVuilleumier

⇐ retour index

Mise à jour

Mise à jour de la base de données, veuillez patienter...

Rétablir le bouton de suppression dans l’application Gmail

mercredi 19 juin 2013 à 15:24

Il y a peu de temps, Google a procédé à la mise à jour de l’application Gmail sur Android. Elle apporte des nouveautés bienvenues dans l’ensemble, mais aussi un gros point noir : le bouton de suppression (la corbeille) n’est plus directement affiché dans la barre d’action !

Frustrant, d’autant quand on passe son temps à supprimer des mails…

Capture d'écran de Gmail

Où est donc passée cette fichue corbeille ?

Heureusement, il est possible d’y remédier très simplement ;)

Touchez le bouton représentant 3 carrés disposés en vertical (le bouton « overflow », tout à droite, pour afficher le reste du menu), puis sélectionnez « Paramètres ».

Depuis là, touchez l’élément « Paramètres généraux » et sélectionnez « Actions d’archivage et de suppression ».

Dernière étape : dans le menu popup qui s’est ouvert, sélectionnez « N’afficher que le bouton « Supprimer »" !

Capture d'écran de Gmail

La sacro-sainte option tant souhaitée !

En résumé : « Paramètres » > « Paramètres généraux » > « Actions d’archivage et de suppression » > « N’afficher que le bouton « Supprimer »" !

A présent, le bouton de la corbeille est de nouveau affichée dans la bar d’action ;)

Capture d'écran de Gmail

Le bouton est de retour pour notre plus grand bonheur.

En bonus : il est possible de supprimer un mail directement depuis la notification !

Capture d'écran de Gmail

Pour effacer les mails comme l’éclair !

Tutoriel : ouvrir très simplement des ports sur le routeur

mercredi 12 juin 2013 à 15:23

Le fils de votre voisin souhaite mettre en place un serveur Minecraft ? Votre neveu veut mettre à disposition un serveur FTP pour toute la famille ? Vous n’y connaissez pas grand chose mais vous souhaitez mettre un serveur en place chez vous ? Alors, dans chacune de ces situations, il faudra ouvrir les ports adaptés sur le routeur.

La plupart du temps, c’est là l’étape la plus « compliquée » pour les néophytes, d’autant que l’hétérogénéité des interfaces de configuration n’aide pas ! Quand bien même, la plupart du temps, personne ne se souvient des identifiants d’accès, du coup, on laisse tomber…

"Pas de panique " !

« Pas de panique  » ! Auteur : Vantaj. Source.

Pourtant, pas de panique, il existe une solution très simple : utiliser le programme PortMapper ! Gratuit, celui-ci permet d’ouvrir des ports sur le routeur, grâce au protocole UPnP, sans devoir connaître le mot de passe de celui-ci !

Prérequis

Marche à suivre

Téléchargez et lancez le programme PortMapper (pas d’installation, fonctionne sous MAC OS X, Linux et Windows XP et ultérieur). Il se présente sous cette forme :

Capture d'écran de PortMapper

Une interface réduite au strict minimum !

Normalement, vous n’avez qu’à cliquer sur « Connect » pour que le programme recherche et se connecte sur votre routeur ! Aucun mot de passe à entrer, ni rien à configurer, grâce à la magie d’UPnP ;)

Si cela ne fonctionne pas, réessayez plusieurs fois (il a parfois de la peine) et assurez-vous que l’UPnP est bel et bien activé sur le routeur. Si plusieurs routeurs sont présents, PortMapper vous proposera de sélectionner celui que vous voulez.

Capture d'écran de PortMapper

Si des ports sont déjà configurés, alors ils sont affichés en haut. Sinon, c’est vide.

Prenons un cas concret : vous devez ouvrir le port 25565 pour le serveur de Minecraft.

Pour ce faire, cliquez sur « Create » (bouton à droite), puis remplissez les informations comme suit :

Capture d'écran de PortMapper

Les deux informations importantes ici sont le numéro du port et le protocole utilisé (TCP).

Sauvegardez les informations (cliquez sur « Save »), mais ne fermez pas le programme tout de suite ! Il reste une étape importante : utiliser le « preset » (la règle) qui vient d’être créé (l’activer, en d’autres mots) !

Détail de PortMapper

Étape indispensable pour activer la règle !

Dans l’encadré intitulé « Port mapping presets », sélectionnez la règle qu’on vient de créer, puis cliquez sur le bouton « Use » ! Vous pouvez à présent quitter le programme.

Voilà ! La règle a été enregistrée dans la configuration du routeur et le serveur Minecraft devrait être accessible de l’extérieur ;)

Conclusion

Pour peu que Java soit installé et UPnP activé (les deux conditions étant très souvent remplies), il est extrêmement simple d’ouvrir un port (ou une plage de ports) sur le routeur. Cerise sur le gâteau, il n’y a pas besoin de connaître le mot de passe !

Ce qu’il faut absolument connaître avant tout, ce sont les ports à ouvrir (1 à 65535) et le protocole utilisé (UDP ou TCP) !

C’est toute la force d’UPnP : configurer des équipements réseau à l’aide d’un protocole universel et sans restrictions. Malheureusement, on y perd un peu en sécurité, car cela signifie bien entendu que n’importe quel programme pourrait ouvrir un port sans votre autorisation ! C’est pour cette raison qu’il est souvent désactivé par les connaisseurs.

Oui, les disques durs respirent !

mercredi 29 mai 2013 à 14:07

Une erreur courante en informatique est de croire que les disques durs sont sous vide d’air à l’intérieur de leur boîtier hermétiquement scellé. La preuve invoquée en faveur de cette hypothèse farfelue ? Il y a des joints d’étanchéité et il est de notoriété publique qu’ouvrir un tel disque signe son arrêt de mort !

Malheureusement pour ceux qui pensent cela (oui, oui, j’en ai connus), je suis obligé de leur dire que c’est totalement archi-faux, comme l’indique naïvement le titre de ce billet.

Explications

Un disque dur quel qu’il soit n’est pas sous vide d’air, bien au contraire !

Vue d'ensemble de l'intérieur d'un disque dur

Les entrailles d’un disque dur…

La tête de lecture utilise l’air pour s’élever au dessus du plateau, pour ne pas le rayer. Sans air, la tête de lecture ne flotterait pas.

En effet, la tête de lecture « vole » actuellement à quelques nanomètres (!) au-dessus du plateau grâce au courant d’air généré par la rotation des disques (plusieurs milliers de tours par minute, je le rappelle). Exactement comme un aéroglisseur. Ce courant d’air peut d’ailleurs atteindre jusqu’à 250 km/h. Excusez du peu !

Les preuves

Ceux qui ont déjà ouvert un disque dur une fois ont sûrement déjà constaté qu’il y a une sorte de grosse « pastille plastique » – en fait un filtre – collée sur la face interne du disque. Sur l’autre face – donc à la surface du boîtier – on constate la présence d’un petit trou. Vous avez bien lu : il y a bel et bien un minuscule orifice sur le boîtier du disque ! Ce trou donne sur le filtre : c’est bien la preuve que le disque n’est pas totalement hermétique.

Je n’ai pas trouvé d’explication concrète concernant le pourquoi de cette ouverture, mais c’est probablement pour que l’intérieur du disque soit à la même pression atmosphérique que l’environnement dans lequel il est. Ou plus simplement pour une meilleure circulation d’air ?

Gros plan sur le filtre d'un disque dur

Gros plan sur le filtre. Les poussières sont recalées à l’entrée !

Une autre preuve ? Ça chauffe ces engins-là (jusqu’à 50°C) ! Vous vous doutez bien que si un disque dur chauffe, ce n’est pas à cause du transfert des données des têtes aux plateaux, qui est purement magnétique. Ni même l’électronique embarquée (le contrôleur) qui produit une quantité de chaleur somme toute négligeable.

En réalité, qui dit masse d’air en mouvement, dit frottements, donc un échauffement. Principe physique de base. Si le disque était effectivement sous vide, il n’y aurait presque pas d’échauffement !

Pour finir, si un disque est scellé et ne doit pas être ouvert, à part en salle blanche, c’est parce qu’il ne faut surtout pas qu’une poussière ou le moindre corps étranger y pénètre. Comme la tête de lecture est microscopique, la moindre particule sur son chemin se transforme en obstacle aussi grand qu’une montagne lui fonçant dessus à vive allure ! Les conséquences en seraient désastreuses et cela signerait l’arrêt de mort du disque : surface des plateaux rayée, tête de lecture endommagée.

Sources

Sécuriser son Android

lundi 13 mai 2013 à 12:42

Quelques conseils simples pour sécuriser un minimum votre téléphone ou tablette sous Android. Évidemment, ça n’empêchera pas une personnes compétente et motivée ou même le gouvernement d’y accéder, mais vous empêcherez tout de même bien des désagréments (et que votre voisin(e)/conjoint(e)/chien/enfant/voleur/scriptkiddies n’y accède trop facilement, soit 99,99% des « menaces ») !

D’autant plus que les appareils intelligents transportent de nombreuses données personnelles, voire confidentielles dont l’accès par un tiers serait malvenu : transactions financières, mails, sites visités, mots de passe sauvegardés, messages, divers historiques… les fichiers à caractère privé ne manquent pas !

Définissez un code pour déverrouiller

Attention à ne pas le tracer trop visiblement devant des inconnus !

Attention à ne pas le tracer trop visiblement devant des inconnus !

Ou utilisez une autre méthode de déverrouillage de votre appareil, comme un schéma de verrouillage. Pourtant basique, cela en découragera plus d’un s’il voit qu’il ne peut déjà pas accéder à l’appareil « facilement ». Bien sûr, il est impératif de mettre un mot de passe fort (pas de dates de naissance) !

Désactivez le débogage USB

Fonctionnalité réservée aux développeurs et à utiliser avec précautions.

Fonctionnalité réservée aux développeurs et à utiliser avec précautions.

Uniquement utile si vous faites du développement Android, cette fonctionnalité devrait être désactivée aussitôt que vous n’en avez plus besoin. Dans le cas contraire, n’importe qui ayant ADB installé (inclus dans le SDK d’Android) aura pleinement accès à votre appareil ! Celui-ci possèdera les droits root et il pourra lire et écrire sur la mémoire, installer ou désinstaller des applications, formater l’appareil, accéder à tous vos fichiers, etc.

Il n’est pas non plus impossible d’imaginer un malware caché sur votre PC récupérant furtivement toutes les données de votre appareil par ce biais.

Ce qu’il faut retenir, c’est que vous ayez un code de déverrouillage ou pas, avec ADB, vous pouvez TOUT faire sur l’appareil en mode de débogage USB activé !

N’installez pas n’importe quoi ; surveillez les autorisations

Les réflexes de sécurité essentiels que vous avez acquis sur votre ordinateur (enfin, je l’espère) doivent être les mêmes sur votre Android : n’installez pas tout et n’importe quoi, même depuis une source de confiance comme le Play Store (la boutique d’applications officielle) ! En effet, il a été démontré que de nombreux programmes d’apparence bénigne sont en fait des malwares déguisés. Ce n’est pas une légende, une simple recherche suffira à vous renseigner !

Soyez encore plus prudents si vous utilisez une boutique tierce comme Aptoide où les contrôles sont moins fréquents et où n’importe qui peut mettre une version vérolée d’une application légitime (comme Facebook, Twitter) !

Téléchargez toujours depuis une source « sûre », lisez attentivement la fiche descriptive et les commentaires et, surtout, faites attention aux autorisations demandées !

Exemple d'une application demandant beaucoup (trop ?) d'autorisations.

Exemple d’une application demandant beaucoup (trop ?) d’autorisations.

Posez-vous les bonnes questions : est-ce normal qu’une application ait besoin de telle ou telle autorisation ? Dans le doute, méfiez-vous. Parfois, les développeurs détaillent les autorisations requises dans leur fiche logicielle, mais ce n’est pas une bonne pratique encore très répandue…

Soyez prudent avec le root ; ne le donnez pas à tout-va

Dans le cas où vous avez rooté votre appareil, soyez très prudent ! Ne donnez pas l’autorisation root à tout programme qui le demande, mais seulement ceux dont vous savez ce qu’ils font et pourquoi ils en ont besoin. De plus, ne le donnez que si vous en avez l’utilité.

Journalisation du droit root attribué aux applications.

Journalisation du droit root attribué aux applications.

Un programme malveillant possédant les droits root peut faire de gros dégâts et, comme pour le point précédent, faire ce qu’il veut sans que vous ne le sachiez ! Le « root » est plus ou moins l’équivalent d’un compte administrateur sous Windows.

Sauvegardez vos données importantes

Si vous avez les droits root, Titanium Backup est une valeur sure, sinon il existe une pléthore de logiciels pour ce faire. Celui-ci, par exemple, ne requiert pas de droits root et peut sauvegarder notamment messages (SMS) et contacts.

Super Backup permet de sauvegarder l'essentiel.

Super Backup permet de sauvegarder l’essentiel.

Inutile de tout sauvegarder, mais uniquement ce qui a un caractère important à vos yeux : messages, contacts, favoris, sauvegardes de jeux, etc.

Faites attention au stockage de masse

On n’y pense pas, mais sous certaines anciennes version d’Android, l’accès à la mémoire de stockage est d’une simplicité toute effrayante : il suffit de brancher le câble sur un ordinateur pour voir apparaitre la demande de montage ! Le tout fonctionnant même sur l’écran de déverrouillage. Donc sans avoir besoin d’entrer son code auparavant !

La fenêtre pour rendre visible le stockage interne au PC.

La fenêtre pour rendre visible le stockage interne au PC.

« Faille » constatée sur Android en version 2.3.

Dans les nouvelles versions, il faut d’abord déverrouiller l’appareil avant d’y avoir accès (de ce que j’ai pu constater), donc le risque est grandement minimisé. Comme il est toujours possible d’enlever manuellement la carte SD, ne pensez pas que cette mesure de protection est parfaite !

Bien sûr, l’accès par ce biais est limité qu’à la mémoire de stockage interne et la carte SD (si présente) mais c’est toujours un risque potentiel pour la vie privée avec la présence de nombreux fichiers personnels (sauvegardes de messages, photos, vidéos) !

Soit vous mettez à jour à une version plus récente du système, soit vous veillez à n’avoir qu’un nombre limité de fichiers privés sur la mémoire interne. De toute façon, une sauvegarde est de mise en tout temps, alors inutile de laisser stocker vos 3’000 photos de fêtes de famille ;)

L'action de la connexion USB est paramétrable.

L’action de la connexion USB est paramétrable.

Une autre solution est de changer le mode de connexion USB dans les paramètres, mais c’est moins pratique à l’usage. C’est une affaire de compromis.

Chiffrer votre appareil et tracez-le

Dans les nouvelles versions d’Android, il est à présent possible de chiffrer l’intégralité du contenu de l’appareil. Du coup, un accès illégitime devient beaucoup plus difficile à effectuer. Chez certains constructeurs, il est également possible d’activer (en natif) le traçage du périphérique, au cas où il serait volé.

Pour les autres, il existe là encore de très nombreuses applications remplissant ce rôle ! Je recommande Prey, gratuit, permettant de tracer son téléphone à distance en donnant l’ordre par un SMS spécifique ou via une page web. Un tutoriel devrait suivre d’ici peu ;)

Redoublez de prudence avec les WiFi ; chiffrez vos communications

Lorsque vous vous connectez à un point d’accès WiFi que vous ne contrôlez pas, rien ne prouve qu’il n’y a pas un dispositif de capture des trames réseau, bref un appareil ou logiciel capable de voler toutes les informations non-chiffrées qui passent sur le réseau : identifiants, mots de passe, sites visités, adresses email, etc. Il est aisé pour une personne mal intentionnée de mettre en place un réseau WiFi piégé de la sorte !

Il faut être encore plus prudent sur un réseau WiFi ouvert (sans protection) ou proscrire leur utilisation, car n’importe qui peut « sniffer » (scanner) ce qui y circule ! Pas seulement le propriétaire, mais aussi d’autres personnes dans le voisinage, à l’aide d’un simple ordinateur portable ou même un smartphone.

Quand on sait que la plupart des programmes envoient leurs données en clair (le célèbre WhatsApp en tête, le protocole POP3 pour les mails), on se dit que ça n’est pas de trop d’être un brin parano.

Dans tous les cas, il est fortement recommandé de chiffrer l’intégralité de vos communications : utilisation de HTTPS (SSL) et/ou, mieux, tunnel VPN intégral et en permanence ! Ainsi, même sur un réseau WiFi ouvert et compromis, le « pirate » ne verra qu’un flux chiffré et incompréhensible pour lui.

Respectez les bonnes pratiques

Ne prêtez pas votre appareil à n’importe qui ; ne dévoilez pas vos mots de passe ; ne « piratez » pas les applications payantes. Les bonnes pratiques sont nombreuses et fondamentalement identiques à celles qu’on se doit d’appliquer sur un ordinateur. Un appareil sous Android est également un ordinateur en soi, alors considérez-le comme tel ! Ne perdez pas les réflexes acquis et soyez prudents. Toujours.

Si vous avez d’autres conseils, je suis preneur ;)

Testé pour vous : télécharger la copie digitale d’un film

lundi 22 avril 2013 à 06:23

Disclaimer : Non, je ne suis pas affilié à Warner Bros ou consorts et je ne touche rien pour faire cet article. Là, c’est dit.

Afin de lutter contre le téléchargement illicite de films sur Internet (ou « piratage »), les industriels du cinéma ont mis en place leurs propres plateformes en espérant contrer ce phénomène (ou au moins apporter une alternative légale) !

Depuis lors, il n’est pas rare de voir un tel dépliant à l’intérieur des pochettes de DVD/Blu-ray :

Wow ! Trois étapes seulement, c'est magique !

Wow ! Trois étapes seulement, c’est magique !

Oh chouette ! Ils nous promettent donc, avec force de simplicité et de rapidité, de télécharger une copie digitale légale et gratuite du film ! Je vais donc tester pour vous leur plateforme de VOD et la simplicité du service… ainsi que la qualité du fichier obtenu ! Offrent-ils une alternative crédible au téléchargement « pirate » ? Tiennent-ils leurs promesses ? C’est ce que nous allons voir…

Avant de commencer, lisons attentivement le texte en petits caractères au bas du dépliant (cliquez pour agrandir).

Détail du dépliant

Il faut toujours lire le texte en petits caractères…

Je résume les points importants :

A présent, top chrono ! Allons la télécharger cette copie digitale !

Découverte du site

Je vais donc sur le site indiqué et là… surprise ! Je m’attendais à une usine à gaz où rien n’est ergonomique et au standard du web des années 90, mais rien de tout cela : la page qui m’accueille est plutôt agréable et bien conçue ! Jugez plutôt :

On croit rêver : mention sur les cookies, ergonomique et sans fioritures !

On croit rêver : mention sur les cookies, interface ergonomique et sans fioritures !

Non seulement ils ont pris la peine de parler des cookies, d’être en HTML5 (presque dénué d’erreurs), mais en plus le site est épuré et comporte une mention qui laisse rêveur : « [film] à regarder en streaming ou à télécharger sur votre ordinateur, iPad, iPhone, iPod Touch et téléphones et tablettes Android ». Ordinateurs et… téléphones/tablettes sous Android ou iOS ? Incroyable ! D’habitude, seuls les PC Windows possédant Windows Media Player sont capables de lire les copies digitales, à cause des DRM présents.

Une application mobile gratuite est même disponible sur les deux supports (actualités, gestion du compte, visionnage et téléchargement) . Je ne vais pas l’installer, mais c’est un bel effort ;)

Création du compte

Je rentre donc le code indiqué sur le dépliant et valide.

Étape redoutée : la création d'un compte !

Étape redoutée : la création d’un compte !

Il fallait s’y attendre : il faut créer un compte ou se connecter si on en possède déjà un. Je n’aime pas trop créer des comptes dans tous les sens et j’ai la flemme, alors je me connecte avec mon compte Facebook.

Ne demande pas de droits excessifs, c'est tout bon.

Ne demande pas de droits excessifs, c’est tout bon.

Alors, elle ne peut pas publier sur mon mur avant que je ne l’y autorise (ce qui n’arrivera pas), elle accède à mon profil public (où on ne voit rien), ma liste d’amis (seul point embêtant) et mon email. J’ai vu pire, mais j’espère qu’ils ne vont pas spammer mes contacts… J’accepte donc et je continue.

Création du compte sur Flixster

Au moins ils demandent peu d’informations personnelles…

Évidemment, il ne fallait pas croire que la seule connexion à Facebook suffirait ! Il faut encore renseigner son pays et sa date de naissance. Des informations pourtant trouvables par mon compte Facebook, mais passons… Ah et il faut accepter les conditions d’utilisation (que personne ne lit, si, si) ! Au moins, ils mentionnent clairement que nos données sont transférées sur le territoire américain ;)

Bon point également : la création du compte est instantanée et je n’ai reçu aucun mail de validation !

Téléchargement du film

Nous arrivons donc directement à la dernière étape… le téléchargement !

Pas de chichis non plus dans "ma collection" !

Pas de chichis non plus dans « ma collection » !

L’interface est encore une fois exemplaire (par rapport à d’autres plateformes) : pas de « bling-bling », juste l’essentiel ! Et le plus important, c’est qu’on a droit à 5 téléchargements ! Ça paraît peu, mais c’est déjà une sacrée évolution, car la première fois que j’ai testé une plateforme de ce type, on avait droit qu’à un seul et unique téléchargement.

Assez traîné, cliquons sur ce fichu bouton « téléchargement » !

Les bonnes pratiques du web ne sont pas encore totalement assimilées...

Les bonnes pratiques du web ne sont pas encore totalement assimilées…

On en parlait, le voici : Adobe AIR ! Il faut l’installer pour que le téléchargement aboutisse. Sûrement leur mesure de protection face au « hotlinking » et piratage sauvage… Je clique donc sur « oui ».

Et après ? Rien. Rien du tout ! Quelque chose a buggé ? Cliquer à nouveau sur le bouton n’a aucun effet. Dans le doute, je rafraîchis la page et réessaie : pas mieux.

Ai-je loupé une coche ? Pourtant mon navigateur est conforme aux conditions requises et Adobe AIR semble s’être installé comme il se doit. On notera au passage que le bouton est en pur Flash des familles…

Décidé, je lance Internet Explorer, me connecte et recommence : miracle, la vraie popup d’installation s’ouvre !

Flixster ? On est sur la bonne voie...

Installer Flixster ? On est sur la bonne voie…

J’installe aussitôt et lance la magnifique application de Flixster tournant sur Adobe AIR.

Toutes ces connexions commencent à bien faire...

Toutes ces connexions commencent à bien faire…

Rebelote : on se connecte mais… c’est le drame : cliquer sur « Connectez-vous avec Facebook » ouvre une page blanche dans le navigateur. Rien ne se passe ! J’ai beau cliquer, coller l’URL dans un autre navigateur, sans succès… Je fais comment, du coup ?

Bilan (provisoire)

C’était pourtant bien parti avec un site bien conçu, un enregistrement rapide, mais l’application Adobe AIR a tout foutu en l’air (désolé du mauvais jeu de mots) ! Impossible de télécharger le fichier pour le moment.

Problème avec Facebook ? Il aurait peut-être mieux fallu m’inscrire sans passer par lui, mais il est trop tard pour faire marche arrière…

En tout cas, j’ai réessayé plusieurs fois sans y parvenir. Peut-être que mon ordi est en cause, mais je mettrai à jour l’article quand j’aurai du nouveau…