Je cite S.B.: « Comme le héros du Prisonnier, les ministres passent leur temps à demander « qui est le numéro 1 ? » Ils ne peuvent en effet pas imaginer d'autres systèmes politiques que ce qu'ils ont appris à Sciences Po : un système très hiérarchique, avec une poignée d'acteurs (publics ou privés, peu importe pour eux), quelques dirigeants régnant sur une masse de « fond d'organigramme ». Rien d'étonnant que, perturbés par l'Internet, ils cherchent à toute force à le ramener au seul cas qu'ils connaissent, celui où on discute dans des bureaux feutrés, loin des rumeurs du monde, avec quelques messieurs « responsables ». »
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